La Haute Cour de l’État du Kerala, en Inde, empêche l’avortement d’un bébé de 31 semaines

La Haute Cour de l’État du Kerala, en Inde, empêche l’avortement d’un bébé de 31 semaines

Par Joseph John — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : thodonal/AdobeStock

Kerala, Inde, 10 septembre 2021 (LifeSiteNews) — À la fin du mois dernier, la Haute Cour de l’État indien du Kerala a rejeté la demande d’une mère d’avorter son bébé de 31 semaines, déclarant que le « droit à la vie d’un enfant à naître » ne peut être traité « différemment [de celui] d’un enfant né ». Le Conseil des évêques catholiques du Kerala (KCBC) a applaudi cette décision.

« En l’absence de toute menace pour la vie ou la santé de la mère », l’honorable juge a estimé que « le choix reproductif de la mère, qui est une facette du droit fondamental qui lui est garanti par l’article 21 de la Constitution, devra céder le pas au droit à la naissance de l’enfant à naître ».

L’article 21 de la Constitution indienne garantit deux droits : le droit à la vie et le droit à la liberté individuelle.

La Commission de la famille du KCBC a émis une déclaration saluant le verdict de la Haute Cour du Kerala. Elle a félicité l’honorable juge, déclarant que « seuls les juges ayant des valeurs morales solides sont capables de rendre des décisions fortes pour la justice ». [La KCBC aurait au moins pu mentionner que la décision du juge comporte de grave défaut puisqu’elle ne protège pas entièrement l’enfant à naître.*]

La Cour a ordonné au Conseil médical du gouvernement d’examiner la mère et de soumettre son rapport médical. Le rapport médical précisait que les médecins avaient détecté une anomalie non létale chez le bébé et suggéraient la poursuite de « la grossesse jusqu’à son terme ».

L’honorable juge a écrit que « l’enfant à naître a la vie à partir du moment où il se transforme en fœtus. Si l’enfant à naître a la vie, bien qu’il ne soit pas une personne naturelle (sic), il peut certainement être considéré comme une personne au sens de l’article 21 de la Constitution, car il n’y a absolument aucune raison de traiter un enfant à naître différemment d’un enfant né ».

Le père Paulson Simethy, secrétaire de la Commission familiale du KCBC, a déclaré à LifeSiteNews que le KCBC soutient les familles nombreuses et promeut la culture de la vie. Sabu Jose, le président de la cellule pro-vie du KCBC, a souligné à LifeSiteNews la nécessité de promouvoir la dignité et l’inviolabilité de la vie humaine dans l’utérus.

Le 25 mars 2021, le gouvernement fédéral indien a étendu sa loi sur l’avortement pour autoriser le meurtre d’enfants dans l’utérus jusqu’à 24 semaines. Auparavant, les bébés ne pouvaient être tués que jusqu’à 20 semaines (cinq mois) dans l’utérus. Le nouvel amendement autorise également l’avortement jusqu’à la naissance en cas d’« anomalies » du fœtus.

Le Lancet estime qu’environ 16 millions d’avortements (14,1 millions-17,3 millions) ont eu lieu en Inde en 2015.


*Commentaire d’A.H.

La Haute Cour de l’État du Kerala, en Inde, empêche l’avortement d’un bébé de 31 semaines

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie

À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You