par Augusto Grandi.
Et si la fuite des Américains de Kaboul n’était pas seulement une fuite mais une stratégie précise d’entente avec les Taliban ? Cela expliquerait la décision de laisser sur le terrain une quantité impressionnante d’armes sophistiquées et coûteuses qui vont maintenant permettre aux « étudiants coraniques » d’éliminer les poches de résistance dans le Panshir. Parce que les militaires yankees ont détruit un hélicoptère et quatre véhicules blindés à l’aéroport de Kaboul pour faire une mise en scène devant les caméras, après que les Taliban aient pu faire le plein de toutes les armes nécessaires pour contrôler l’Afghanistan. Et il est difficile de croire que l’absence de victimes américaines après les accords signés par Trump soit un accident.
Les États-Unis ne combattaient plus et savaient parfaitement que l’armée régulière afghane fondrait sans même essayer de résister. En remettant aux Taliban toutes les armes fournies par l’Occident. Un jeu sale entre les parties où les victimes des alliés et des serviteurs atlantistes italiens ne comptent pour absolument rien.
En fin de compte, cependant, il s’agit d’une tentative des Américains de se préserver un rôle en Afghanistan, de contrecarrer toute expansion diplomatique russe et, surtout, de saboter le nouveau rôle de Pékin qui, pour Biden, est le véritable ennemi. Les Américains ont formé les forces spéciales des Taliban qui combattent les alliés de l’Amérique. Un jeu de miroirs, d’ombres. Mais il vaut mieux ne pas en parler car les parents des victimes italiennes pourraient ne pas être heureux du sacrifice inutile de leurs proches. Envoyés à la mort pour les intérêts de Washington et des atlantistes italiotes.
D’un autre côté, la situation sera pire pour les combattants du Panshir, qui étaient autrefois les plus fidèles alliés de Washington et qui ont maintenant été abandonnés aux représailles des Taliban comme monnaie d’échange entre Biden et le nouveau gouvernement de Kaboul. Un destin inévitable quand on fait confiance aux États-Unis. Les faux défenseurs de la liberté qui, au nom de leurs sales intérêts, ont d’abord roulé l’Espagne, puis le Mexique, volant des terres ici et là, de la Californie aux Philippines. Mais l’Italie avait elle aussi cru aux promesses de Washington sur l’autodétermination des peuples, pour se faire voler Fiume et la Dalmatie à la fin de la Première Guerre mondiale.
Ce gouvernement italien atlantiste est la cause de son propre malheur. Mais le gouvernement de la clique jure allégeance à Washington et l’opposition n’est pas différente. Tous des atlantistes de la première heure, tous à la recherche d’une invitation aux États-Unis pour embrasser la pantoufle sacrée à la Maison Blanche. Le sacrifice du Panshir vaut bien une photo avec Biden ou Trump. Les soldats italiens qui sont morts en Afghanistan pour faire plaisir à l’allié américain méritent bien un selfie au Capitole. Les atlantistes du monde entier s’unissent et font une génuflexion devant le maître américain.
source : https://electomagazine.it
via http://euro-synergies.hautetfort.com
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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