Mercredi 8 septembre 2021, le 19/20 régional de France 3 (celui de Provence-Alpes) propose l’interview en duplex du Pr Didier Raoult, qu’on ne présente plus. Le présentateur en charge de cet entretien s’appelle Olivier Gerbi.
L’affaire de la succession de Raoult a débuté quand le professeur de réputation internationale, une pointure en matière d’infectiologie, a critiqué le directeur de l’AP-HM François Crémieux, la courroie de transmission administrative de l’axe Macron-Véran.
Pour ceux qui se réveilleraient de deux ans ou presque de coma, Raoult a depuis le départ de la « pandémie » de la grippe wuhanaise dénoncé la politique du couple Buzyn-Lévy, alors en charge de la santé des Français, lui à la tête de l’Inserm, malgré le mélange des genres, elle à la tête du ministère de la Santé.
En janvier 2020, au moment du pic de la grippe saisonnière, Buzyn fait classer l’hydroxychloroquine (HCQ) – qui ne coûte rien – sur la liste des substances vénéneuses. Cela déclenchera la fureur justifiée de celui qui soignait alors ses patients marseillais avec le protocole HCQ-azithromycine.
Vingt mois plus tard, Buzyn recasée à l’OMS version Bill Gates, est mise en examen, le gouvernement dépense des milliards, nos milliards !, en vaccins inutiles et dangereux, et Raoult est sur un siège éjectable (officiellement depuis le 1er septembre 2021) à la tête de l’IHU de Marseille, haut lieu de la résistance anti-Buzyn puis anti-Véran.
Le journaliste en plateau lit ses fiches, signe qu’il ne maîtrise pas son sujet. À la télévision, les journalistes en général et les présentateurs en particulier n’ont pas le temps d’approfondir les dossiers : ils lisent les fiches que les petits journalistes leur préparent. D’où les premières approximations de Gerbi dans l’interview, et son insistance à vouloir toujours avoir le dernier mot.
Gerbi insiste d’emblée sur la pression au départ qui plane sur Raoult. Il se fait immédiatement tancer.
Raoult : « Je ne vais pas communiquer avec vous sur des choix administratifs d’une fondation, encore une fois ça ne se décide pas dans la presse… »
Ne comprenant pas l’agacement du professeur devant ses questions, Gerbi insiste lourdement. Il suit ce qu’on appelle un conducteur d’entretien, on sent que la rédaction en chef veut faire cracher le morceau à Raoult – accusé d’avoir été le grain de sable dans la politique « sanitaire » du gouvernement – ou le voir jeter le gant. Nous sommes à 9’40 et Gerbi va provoquer le scientifique…
Gerbi : Professeur Raoult, vous avez suivi la visite du chef de l’État la semaine dernière à Marseille. Je vous dis cela parce qu’il a parlé de vous, Emmanuel Macron s’est demandé si vous n’aviez pas, peut-être, pu créer des phénomènes de rejet de la vaccination contre le Covid-19, donc apparemment c’est un ressenti partagé même..
Raoult : Monsieur, monsieur, vous êtes tordu, le Président a commencé par dire qu’il avait de l’estime pour mon travail…
Gerbi : En tant que grand scientifique…
Raoult : Oui, oui, et là vous êtes tordu, c’est-à-dire que vous faites comme d’habitude, et là on va s’arrêter tout de suite, comme d’habitude les journalistes vous tirez le petit bout qui vous intéresse pour essayer de jeter de l’huile sur le feu, encore une fois il suffit de dire et d’écouter ce que je dis pour savoir ce que j’ai à dire, et donc je ne joue pas à ce jeu. Si vous avez des questions intelligentes qui concernent la science, je veux bien… Posez-moi des questions scientifiques, je vous répondrai. Le reste, vos cancanages, là, ça ne m’intéresse pas, ça ne m’intéresse jamais, ça incite les gens à cancaner avec vous, ça ne m’intéresse pas.
Après la gifle, Gerbi revient à la charge avec la question centrale qui brûle les lèvres des agents de la propagande médiatique, qui rêvent de confondre et d’abattre en direct le grand chercheur. Nous sommes à 10’52.
Gerbi : Sur le plan sanitaire, au niveau de la crise sanitaire, face aux nombreux variants, est-ce que vous conseillez aux Français de se vacciner ? Tout simplement, en tant que médecin ?
Raoult : Attendez, c’est pas à moi de décider de la politique vaccinale. Moi j’ai dit que je, vous me laissez parler et répondre, oui ou non ? Vous m’avez posé une question, laissez-moi répondre, maintenant arrêtez de m’ennuyer, mais c’est infernal, non mais c’est infernal, on s’arrête, ça suffit !
Le présentateur clôt l’interview en tentant d’avoir le mot de la fin à 11’34 :
Gerbi : « Merci professeur Raoult d’avoir essayé de répondre à certaines questions. »
Après cet entretien haché, la direction de France 3 va se demander déjà pourquoi Gerbi est devenu en un éclair un repoussoir sur les réseaux sociaux, acquis à la cause Raoult, et pourquoi de plus en plus de Français payent avec regret, parfois avec rage, leur redevance audiovisuelle. Quand ils n’arrêtent tout simplement pas de la payer, ce qui est le cas de l’écrasante majorité des jeunes indépendants. Le futur s’annonce difficile, pour la boîte à mensonges et pour ses employés serviles… Pour info, Gerbi est rédacteur en chef adjoint à France 3.
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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation