Et si l’Afghanistan était plus qu’une simple guerre ratée ?

Et si l’Afghanistan était plus qu’une simple guerre ratée ?

Par Tom Luongo – Le 16 août 2021 – Source Gold Goats ‘n Guns

L’empire américain est en chute libre. Bien. L’Afghanistan est retourné au contrôle nativiste comme prévu. Les « gardiens de chèvres » restent invaincus. La rapidité de la prise de pouvoir par les talibans ne me surprend pas, car le travail préparatoire était en cours depuis des années.Et si l’Afghanistan était plus qu’une simple guerre ratée ?

Seul le département d’État américain, sous la direction de Mike Pompeo et maintenant d’Antony Blinken, s’y est opposé. Si vous êtes en colère ce matin, vous pouvez remercier les diplomates russes qui ont lancé ce processus en décembre 2016 en ouvrant le dialogue entre les talibans et les puissances asiatiques, le Pakistan menant les discussions.

Je ne peux pas dire que je verse des larmes ici, sauf pour toutes les pertes des deux côtés. La guerre n’est jamais juste.

Donc, bien que je sois heureux de voir cette fin, je suis également triste de voir cette fin pour ce qu’elle est, un acte planifié de vandalisme géopolitique par l’administration Biden Obama pour assurer un effondrement complet du système politique américain.

Nous sommes en train d’être liquidés par la bande du Davos au moment précis où leur Grand Reset est le plus vulnérable.

20 ans comme esclave de guerre

Pendant 20 ans, nous, les libertariens, avons prévenu que ce jour viendrait et maintenant il est là. Vaut-il mieux tard que jamais ?

Je pense que cette question n’est pas pertinente. Les coûts sont incalculables. Ils le sont toujours.

Vous entendrez beaucoup d’absurdités utilitaires sur les 2 200 milliards de dollars, etc. Ce que vous ne voyez pas, comme nous le rappelle Henry Hazlitt, ce sont les coûts réels – les opportunités perdues, les vies afghanes et américaines perdues, la bureaucratie renforcée, le capital détourné du travail productif – qui découlent de la poursuite d’une guerre sans fin pour une démocratie impossible.

Avant l’Afghanistan, y avait-il un département de la sécurité intérieure ? Le Patriot Act ? La loi sur les commissions militaires ? Une guerre globale contre le terrorisme ?

Font-ils partie de ces 2 200 milliards de dollars ? Non. Ils n’en font pas partie. Et pourtant nous les avons payés quand même.

Ce n’est pas comme si l’Amérique ne combattait pas déjà une série de guerres idéologiques ingagnables (drogues, pauvreté, démocratie, individualisme) dans la poursuite de l’idéal néoconservateur/néolibéral d’« exceptionnalisme » qui a été vendu à un trop grand nombre d’entre nous comme un chemin vers un monde sans péché. Malheureusement, trop de gens y ont cru par loyauté envers un gouvernement qui ne peut rien faire d’autre que mentir.

Ces péchés se reflètent dans la génération d’hommes et de femmes qui ont fait la mauvaise guerre pour les bonnes raisons, en servant leur pays et leur famille. Le cœur de chacun devrait se serrer devant l’énormité des pertes subies par tous.

Nous sommes tous plus appauvris aujourd’hui physiquement, moralement et spirituellement à cause de cette guerre.

Le regretté Justin Raimondo a passé sa vie à nous mettre en garde contre cela :

Raimondo m’a appris à comprendre que la politique étrangère est une guerre menée par d’autres moyens, et que c’était la partie la plus importante de notre politique nationale. L’orthodoxie de la politique étrangère ne peut jamais être remise en question dans la sphère publique.

Elle est verboten.

Parce que c’est ce qui conduit l’Empire et tous les avantages qui en découlent pour ceux qui en ont la charge.

Pendant une génération, nous avons envoyé des jeunes hommes et des jeunes femmes dans un broyeur à viande sans autre raison réelle que de protéger le commerce de l’opium de la CIA et d’avoir des troupes prêtes à attaquer l’Iran si les bonnes circonstances se présentaient.

Et ceux qui l’ont fait ont prouvé qu’ils n’ont plus jamais le droit de parler de ce sujet. Ce sont eux les méchants ici.

Chaque fois que j’enlève mes chaussures et que je me fais scanner à l’aéroport, je me souviens de cet échec lamentable, non pas d’une politique, mais d’une philosophie fondamentale de gouvernement. Nous, les Américains (oui, même les libertariens qui ont mis en garde tout le monde à ce sujet), sommes coupables des échecs non seulement en Afghanistan, mais aussi dans tous les autres endroits où nous faisons pression sur l’Iran et, par extension, sur la Russie pour qu’ils se soumettent.

Pour quelle raison ? Une théorie géopolitique désuète sur le monde – la théorie de Mackinder du Heartland – à laquelle les personnes au pouvoir s’accrochent comme Linus à sa couverture pour justifier leur soif de sang et leur avarice ?

Et si l’Afghanistan était plus qu’une simple guerre ratée ?

Il est temps de cesser ces enfantillages et de retourner dans nos quartiers, nos maisons.

Je me réjouis de l’effondrement mimétique de millions de personnes au centre du spectre politique américain. Ils posent la bonne question, « Au nom de Dieu, à quoi bon tout ça à la fin ? »

La foule anti-interventionniste dont je suis fier de faire partie se réjouit en ce moment, mais ce n’est pas le moment de jubiler.

C’est le moment de prouver que vous compatissez à nos pertes afin que personne ne doive mourir à nouveau pour une cause aussi ignoble qu’un pipeline ou la démocratie. Que l’envie de se battre pour sa famille, son pays est noble mais que cette noblesse s’arrête au rivage. Le message maintenant est que nous voulons ce que vous voulez, reconstruire les liens de la société civile que ces scélérats ont bombardé sans remords ; ces scélérats qui ont jeté et étripé vos enfants sur l’autel de leur malveillance.

Vous pouvez commencer par vous souvenir de ces 2 minutes de Ron Paul en 2009.

Discours devant la Chambre des représentants des États-Unis, 12/02/09 : « Et si notre politique étrangère du siècle dernier était profondément viciée et ne servait pas les intérêts de notre sécurité nationale ? Et si nous nous réveillions un jour et réalisions que la menace terroriste est une conséquence prévisible de notre ingérence dans les affaires des autres ? Et n’a rien à voir avec le fait que nous soyons libres et prospères. Et si soutenir des régimes répressifs au Moyen-Orient mettait en danger à la fois les États-Unis et Israël ? Et si l’occupation de pays comme l’Irak et l’Afghanistan – et le bombardement du Pakistan – était directement liée à la haine dont nous sommes l’objet ? Et si, un jour, nous nous rendions compte que la perte de plus de 5 000 militaires américains au Moyen-Orient depuis le 11 septembre n’est pas une contrepartie équitable à la perte de près de 3 000 citoyens américains ? Et si l’on réalisait enfin que la guerre et les dépenses militaires sont toujours destructrices pour l’économie ? Et si toutes les dépenses de guerre étaient payées par le processus trompeur et maléfique de l’inflation et de l’emprunt ? Et si l’on se rendait enfin compte que les périodes de guerre portent toujours atteinte à la liberté individuelle ? Et si les conservateurs, qui prêchent un petit gouvernement, se réveillaient et réalisaient que notre politique étrangère interventionniste fournit la plus grande incitation à étendre le gouvernement ? Et si le peuple américain se réveillait et comprenait que les raisons officielles d’entrer en guerre sont presque toujours basées sur des mensonges et promues par la propagande de guerre afin de servir des intérêts particuliers ? Et si, en tant que nation, nous prenions conscience que la conquête d’un empire finit par détruire toutes les grandes nations ? Et si le peuple américain apprenait la vérité : que notre politique étrangère n’a rien à voir avec la sécurité nationale et qu’elle ne change jamais d’une administration à l’autre ? Et si la guerre et la préparation à la guerre n’étaient qu’un racket au service d’intérêts particuliers ? Et si le président Obama se trompait complètement sur l’Afghanistan et que ce pays s’avérait pire que l’Irak et le Vietnam réunis ? Et si le christianisme enseignait réellement la paix et non les guerres d’agression préventives ? Que se passerait-il si mes inquiétudes sont totalement infondées – rien ! Que se passerait-il si mes inquiétudes sont justifiées et ignorées – rien de bon ! »

Le retour du roi tribal

C’est la première leçon de cet échec en Afghanistan qui met tout le monde en état de choc.

Les humains sont fidèles à leurs tribus.

Nous avons passé 20 ans à construire un gouvernement et une occupation militaire par la destruction, les bombardements et les pots-de-vin dans le but de saper la structure tribale de l’Afghanistan.

Il n’en reste pas une miette. Et pourtant, après 20 ans de propagande disant que ça marchait, nous sommes choqués au moment où nous annonçons que nous laissons ces mêmes personnes, qui ne nous ont jamais aimés, retourner à leurs racines tribales ?

Aucune quantité de violence ne crée cela. En fait, elle ne fait que durcir ce qui est déjà là. Les vagues notions de démocratie et de droits des femmes ne sont pas convaincantes.

Si ce que nous avions proposé au peuple afghan était ce qu’il voulait, il n’aurait pas fallu 20 ans pour le construire. Comme toujours, les néoconservateurs avaient tort. La preuve en est l’effondrement de tout l’édifice en 72 heures.

Les crétins au pouvoir ne pouvaient pas croire que les gardiens de chèvres allaient lire les feuilles de thé et prêter allégeance au groupe le plus puissant, les talibans ?

C’est pourquoi je n’ai pas été surpris par la rapidité de l’effondrement du gouvernement afghan et de son armée forte de 300 000 hommes.

Ils ont pris notre argent et l’ont utilisé pour survivre à l’occupation.

L’histoire regorge d’exemples de vice-rois rapidement déposés après l’effondrement de leur règne.

J’espère que les talibans tiendront les promesses faites aux Russes lors des pourparlers de Moscou en juillet. Si c’est le cas, la période chaotique sera aussi brève qu’elle peut l’être. L’effusion de sang supplémentaire sera minimisée et quelque chose de proche de l’ordre pourra émerger. Nous devrions tous nous réjouir de cela.

Lorsque vous poussez un peuple au bord de l’extinction, lorsque vous le forcez à revenir aux unités de base de la communauté, dans l’exemple de l’Afghanistan, son identité tribale, vous trouvez la limite vers laquelle ils se replieront.

Ayant perdu tout le reste, ils se battront toujours, et sans faillir, jusqu’à la mort pour leur famille. Pourquoi s’attendre à autre chose ? Vous ne le feriez pas ? Rien d’autre ne compte si ce n’est votre famille.

C’est pourquoi tous ceux qui sont allés en Afghanistan au cours des 150 dernières années ont échoué. Seuls l’orgueil démesuré et le solipsisme qui découle d’un pouvoir perçu comme illimité peuvent faire entendre une autre rengaine.

Les personnes qui ont constitué l’« armée » afghane ont été confrontées à un choix réel : se battre pour quelque chose envers laquelle elles n’avaient aucune loyauté ou se soumettre aux talibans, qui considèrent maintenant cela comme la victoire ultime sur l’Occident.

Le chemin pour sortir du servage

Ce même choix nous est rapidement proposé ici en Amérique, voire dans tout l’Occident. Nous sommes gouvernés par des apatrides et des occupants étrangers. Il y a un vice-roi qui se sporifie à la Maison Blanche. Il y a des pilleurs et des vandales qui se déchaînent sur Main Street, K Street et Wall Street.

Les tribunaux ont peur, détruisant l’état de droit, tandis que le Congrès est à court d’argent pour nous corrompre.

Et pourtant, nous avons l’impression d’avoir très peu d’amis ou même d’alliés temporaires. Mais nous avons également assisté à une vague massive de contre-mesures de la part de ceux qui croient encore en des notions aussi désuètes que la famille, la communauté et, oui, la tribu.

Dans mon dernier article, je disais qu’il était temps de s’attaquer à la source de la confiance. Non pas la confiance dans les valeurs de nos institutions, mais notre confiance dans ceux qui gèrent ces institutions.

L’effondrement de notre aventure en Afghanistan est censé nous faire profondément honte et nous humilier. Les vandales de D.C. gloussent de leur version du Collapsitarisme.

C’est ce qu’ils ont fait.

Les médias qui ont été leurs sténographes et nos ennemis ont été plongés dans un silence rare, certains nous implorant même d’autocensurer les images de leurs échecs.

La colère liée à cet effondrement est en train de s’installer chez des millions de personnes.

Mais nous devons rapidement dépasser cette honte. Nous devons maintenant faire preuve d’humilité, ce qui était l’éthique de l’Amérique d’avant l’Empire, et réaliser qui étaient les architectes de cette situation et les exclure du discours public. Ils n’ont plus le droit de parler dans des salles sacrées et de faire des incantations de mort et de destruction, en les maquillant en cause juste.

Ils n’ont plus le droit d’embobiner avec des éléments de langage préparés aussi pathétiques que trompeurs.

Et si l’Afghanistan était plus qu’une simple guerre ratée ?

De : Bureau de presse du Président <Speaker.PressOffice@mail.house.gov>
Envoyé : lundi 16 août 2021 12:06 PM
Objet : Points de discussion de la Maison Blanche sur l'Afghanistan

Points de discussion de la Maison Blanche sur l'Afghanistan

POINTS CLES :
Le Président ne souhaitait pas entrer dans une troisième décennie de conflit et envoyer des milliers de soldats supplémentaires pour combattre dans une guerre civile que l'Afghanistan ne voulait pas mener par lui-même.

Il est clair, au vu des dernières semaines, que cela aurait été nécessaire - plus de troupes pour une durée indéterminée.

L'administration savait qu'il y avait une forte possibilité que Kaboul tombe aux mains des talibans.

Ce n'était pas une fatalité. C'était une possibilité.

Le président américain a déclaré en juillet que l'armée afghane avait la capacité de combattre les talibans. Mais ils devaient faire preuve de volonté. Malheureusement, cette volonté ne s'est pas matérialisée.

L'administration a prévu toutes les possibilités. Nous avions des plans pour parer à toute éventualité, y compris une chute rapide de Kaboul. C'est pourquoi nous avions des troupes prépositionnées dans la région pour se déployer comme elles l'ont fait.

Nous nous concentrons sur l'évacuation en toute sécurité du personnel de l'ambassade des États-Unis, des citoyens américains, des candidats aux visas spéciaux pour immigrants et de leurs familles, ainsi que des Afghans visés. Nous avons déployé 6 000 militaires américains en Afghanistan pour sécuriser l'aéroport et faire en sorte que les vols d'évacuation, ainsi que les vols commerciaux et les charters, puissent partir en toute sécurité.

Mais une guerre indéfinie était et reste inacceptable pour le Président.

DEMANDEURS DE VISAS SPECIAUX POUR IMMIGRANTS
L'administration a déployé 6 000 militaires américains en Afghanistan pour sécuriser l'aéroport et faire en sorte que les vols d'évacuation, ainsi que les vols commerciaux et les charters, puissent partir en toute sécurité.

Le président Miley et le secrétaire Austin travaillent à rétablir l'ordre à l'aéroport pour que ces vols puissent avoir lieu.

Beaucoup ont demandé pourquoi nous n'avons pas évacué plus de civils afghans, plus tôt. Une partie de la réponse est que beaucoup ne voulaient pas partir plus tôt : de nombreux Afghans à qui nous avons donné des visas pour venir aux États-Unis ont choisi de rester dans leur pays, toujours plein d'espoir.

Près de 2000 candidats aux visas spéciaux pour immigrants et leurs familles se trouvent aux États-Unis, et l'administration est prête à évacuer des milliers de citoyens américains, de candidats aux visas spéciaux pour immigrants et d'Afghans ciblés.

S'AGISSAIT-IL D'UN ECHEC DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT :

Voici ce que le président n'était pas prêt à faire : entrer dans une troisième décennie de conflit et envoyer des milliers de troupes supplémentaires pour combattre dans une guerre civile que l'Afghanistan ne voulait pas mener pour lui-même.

Lorsque Trump a conclu l'accord de Doha, il y avait 13 000 soldats en Afghanistan. Lorsque le président américain a pris ses fonctions, il avait réduit le nombre de troupes à 2 500. Il est clair, au vu des dernières semaines, que cela aurait été nécessaire.

Le président n'était pas disposé à renvoyer des hommes et des femmes américains en Afghanistan pour une guerre indéfinie.

CONTRE-TERRORISME

Les États-Unis sont confrontés à des menaces terroristes dans des pays du monde entier, notamment en Syrie, en Libye et au Yémen. Nous n'avons pas de troupes sur le terrain dans ces pays. Nous avons des capacités de contre-terrorisme à distance. Et c'est ce que nous ferons en Afghanistan : prévenir, détecter et perturber les menaces terroristes grâce à nos capacités d’action à distance.

Et nous demanderons des comptes aux talibans pour qu'ils ne créent pas de havre de paix pour Al-Qaïda. S'ils le font, ils en subiront les conséquences.

Parce que si nous faisons cela, alors ceux qui appliquent le chaos du vice-roi seront également confrontés à un choix brutal. Je leur demande ouvertement, « Est-ce que c’est ça l’ordre ? »

Est-ce pour protéger cela que vous êtes prêts à mourir ?

Le changement arrive. Vous pouvez en faire partie ou courir vers les aéroports avec votre masque et votre QR code vaccinal à portée de main. Le Davos a essayé de briser notre esprit en brisant nos familles et nos tribus.

Ils nous font nous battre entre nous pendant qu’ils essaient de faire la pluie et le beau temps avec le vaccin contre la grippe. Nous nous croyons supérieurs à ces gardiens de chèvres afghans. Mais ils ont toujours leur identité.

Et maintenant ils ont récupéré leur pays.

J’ai gardé des chèvres, c’est un travail difficile. Bien plus dur que le travail que la plupart des Américains font aujourd’hui. Alors, rangez l’exceptionnalisme, éloignez-vous des ombres projetées sur le mur de la caverne et reconnectez-vous avec la lumière de la réalité.

Il y a deux semaines, j’ai imploré les forces de l’ordre de voir les choses telles qu’elles étaient et de se rappeler qui elles protègent et servent.

Vous avez maintenant l’occasion de nous prouver, en ces temps difficiles, que vous êtes nos amis et non les ennemis de la société civile. Vous avez l’opportunité d’aider à restaurer un véritable ordre. Ne faites pas les mêmes erreurs que nos soldats et leurs familles, en sacrifiant vos vies pour des gens qui vous méprisent.

Les guerres, sous toutes leurs formes, sont des rackets.

Car la grande révélation en Afghanistan, c’est que ce qui s’est passé là-bas peut arriver ici, rapidement. Ces gardiens de chèvres viennent de nous montrer comment vaincre un Empire à l’étranger. Maintenant il est temps de vaincre l’empire à l’intérieur.

Tom Luongo

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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Source : Lire l'article complet par Le Saker Francophone

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