Dictature de l’hygiène : l’esclave, la serpillère et le (faux) courage civil

Dictature de l’hygiène : l’esclave, la serpillère et le (faux) courage civil

par Jean Pierre Aussant.

Cette dictature participative de l‘hygiène permet à certains, surtout aux plus lâches, de se donner bonne conscience et de jouer quelque temps et sans risque, au gendarme en dénonçant l’autre. Cet autre qui a l’audace impardonnable, contrairement à eux, de ne pas mettre sa serpillère tombale de silence et d’avilissement sur le visage. C’est sans doute pour cette raison que ces gens se sont si facilement et si bien habitués à ces nouvelles règles qui pourtant, sans qu’ils ne s’en rendent compte, les écrasent. C’est que ces miettes d’autorité que la dictature leur donne « à manger » en les encourageant à intervenir pour faire respecter « la loi » dans les lieux publics, au fond, les comblent.

Cela, cependant, est d’autant plus exécrable quand on sait que de coutume, l’occidental moyen qui les représente, notoirement veule et individualiste, est dénué de tout courage civil et que, en règle générale, face à une effraction ou à une agression dont il serait le témoin, loin de se mêler de la chose, il tournera naturellement la tête, fera semblant de ne rien remarquer et ne prendra pas le moindre risque. Tout au plus, pour assouvir son voyeurisme, et si une distance qu’il jugera « de sécurité » le lui permet, il observera de loin l’évènement.

En dernière analyse, ce soudain « courage civil » à peu de frais, qu’il manifeste aujourd’hui pour dénoncer les personnes non masquées, n’est en réalité qu’un minable placebo du vrai courage qu’il n’aura jamais. Bien compris, cet héroïsme civique « de panurge » à deux sous, n’exprime rien d’autre que cette jalousie qu’il ressent face à ceux qui luttent pour leur dignité, et ne fait que révéler son infamie d’esclave servile, qu’au fond, il n’a jamais cessé d’être.

Certes, peut-être que notre occidental moyen a la diffuse impression que cette dictature « pour tous » l’a fait monter pour ainsi dire « en grade » en le faisant passer du statut d’esclave « tout court » à celui d’esclave « participatif ». Triste promotion.
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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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