4 arguments contre l’obligation vaccinale des soignants : Me Protat détaille sa plaidoirie

4 arguments contre l’obligation vaccinale des soignants : Me Protat détaille sa plaidoirie

Suite à son audience de ce matin, Me Diane Protat vient comme annoncé raconter plus en détail les détails de l’audience en référé.

La justice administrative avait été saisie jusqu’ici, mais c’est cette fois le « juge judiciaire » qui est saisi, explique-t-elle en préambule. L’intention de l’avocate qui défend trois clients (une sage-femme, un médecin et une infirmière) est de démontrer que les textes attaqués constituent une « voie de fait », soit une atteinte très gravement illégale de l’État aux libertés essentielles des personnes.

Elle détaille sa plaidoirie et les quatre axes qu’elle a développés, devant trois juges – un fait exceptionnel, un seul magistrat étant habituellement prévu dans ce type de référé.

  1. L’AMM (autorisation de mise sur le marché) conditionnelle devait faire l’objet d’une demande de renouvellement dans un délai de six mois à compter de la première autorisation. Elle a demandé à l’État de produire les documents requis. À défaut, les AMM seraient caduques.

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À cette question, l’avocat de l’État a répondu qu’il n’avait pas mandat pour répondre à cette question… Avant de reconnaître benoîtement qu’il… n’en savait rien. Une réponse qui a donc été actée officiellement par le greffier.

S’appuyant sur l’article 12 (prévoyant l’obligation de vaccination des soignants) et l’article 14 (qui prévoit les sanctions) de la loi promulguée il y a trois semaines, elle a plaidé qu’ils violaient le droit à la vie, à l’intégrité physique et morale, au consentement libre et éclairé, et le droit de propriété

  1. Droit à la vie : s’appuyant sur la supériorité du droit européen – un argument qu’avait développé aussi son confrère Philippe Prigent que nous avions reçu, elle explique que la Convention européenne des droits de l’homme protège le droit à la vie, qu’on ne peut pas justifier une atteinte à la vie par une question de santé publique.

D’autant que le décret fixe de façon limitative et très stricte les contre-indications, ne prévoyant quasiment aucune exception à la première injection, et ne permettant d’être dispensé de la deuxième que… si on fait une réaction grave à la première. Les cas de myocardites et de syndrome de Guilain-Barré étant prévus par le droit, le gouvernement reconnaît que ces possibilités existent. Or on ne peut pas faire prendre un risque potentiellement mortel à des gens en bonne santé, pour potentiellement en sauver d’autres.

« On n’a jamais vu que l’État fixe de façon limitative les contre-indications à un vaccin en excluant tout un tas d’hypothèses médicales », insiste-t-elle, alors que les quatre vaccins confondus ont donné lieu à 850 000 déclarations d’effets indésirables sur Eudravigilance – des chiffres considérables, qui certes ne signifient pas tous une imputabilité certaine au vaccin, mais qui au regard des déclarations concernant la vaccination obligatoire des enfants (2018) par exemple, qui après 38 millions de doses, recensaient… 900 déclarations, méritent que le principe de précaution s’applique.

  1. Diane Protat a également invoqué le règlement européen relatif aux essais thérapeutiques : le droit au consentement libre et éclairé est repris dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Si le tribunal s’interrogeait sur la lecture de ce règlement en l’espèce, elle lui a signifié qu’il était possible qu’il saisisse la Cour de justice de l’Union européenne d’une « question préjudicielle d’interprétation ». Et si la question était transmise, cela suspendrait le procès et l’obligation, son interprétation s’imposant à la France ainsi qu’à tous les pays européens.

  2. Dernier axe de défense, le droit à la propriété, spécifiquement pour les professions libérales : au niveau européen, un bien est protégé en ce qu’il a une valeur patrimoniale. C’est le cas d’une patientèle d’un praticien libéral, qui ne peut être interdit d’exercer que par une condamnation pénale ou ordinale, explique Me Protat. L’obligation coercitive correspond pour elle à une « expulsion de son droit patrimonial», qui constitue là encore une « voie de fait », défend-elle. Et si la sanction devait sauter, l’obligation perdrait mécaniquement de sa portée.

Quatre angles d’attaque juridiques exposés avec clarté dans ce debriefing proposé en partenariat avec BonSens.org. La décision sera rendue le 10 septembre.


source : https://www.francesoir.fr
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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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