article en 3 pages
par
J’ai abondamment relaté sur cette électronique page les inconduites perpétrées à l’encontre des nombreux scientifiques, médecins et chercheurs probes ayant essayé d’apporter des éclairages contradictoires à la dérive idéologique totalitaire sévissant depuis 18 mois. Quand des allumés (on citera parmi eux Emmanuel Macron et Mauro Poggia) se permettent de traiter « d’ennemis de la démocratie » ou de « dictateurs » ceux qui osent réclamer un débat ouvert et honnête sur des décisions qui impactent la société dans son entier, on hésite à se pincer pour être sûr qu’on ne fait pas juste un mauvais rêve.
Quand de surcroît les décisions qu’ils imposent – ne souffrant, donc, aucune discussion – vont radicalement à l’encontre de toutes les bonnes pratiques en santé publique et ce que l’on sait devoir faire pour contenir une épidémie, que dans le même temps elles sont soutenues sans le moindre examen critique par la presse (certes achetée) et la classe politique tout entières, ce sentiment ne s’allège pas.
Les meilleurs épidémiologistes au monde (comme les Pr Ioannidis, Battacharya, Gupta, Toubiana, Giesecke et Kulldorf) ont souligné avec insistance que les mesures de contrainte n’avaient pas d’utilité avérée mais causaient des dégâts massifs. Parmi eux, le Pr Martin Kulldorf, épidémiologiste et biostatisticien à la Faculté de médecine de Harvard (à côté duquel les Pr Didier Pittet et Antoine Flahaut sont tout comme moi d’aimables nains de jardin en goguette), se désolait encore récemment :
« Les dommages collatéraux de ces confinements sur la santé publique sont donc quelque chose avec lequel nous allons devoir vivre et mourir pendant de très nombreuses années, malheureusement. Avec un impact sur la santé mentale qui aura été énorme et tragique.
Cette réponse à la pandémie est vraiment horrible et va à l’encontre des principes fondamentaux de la santé publique que nous suivons depuis de nombreuses décennies. C’est vraiment très regrettable ».
Aucune des mesures « non-pharmaceutiques » n’a démontré d’utilité – à part le lavage des mains.
Pourtant, nos autorités de santé et les hôpitaux universitaires n’ont cessé de les recommander à cor et à cris, avec des responsables politiques qui ont préféré hélas les écouter, peu importe la réalité de la science et des maltraitances infligées à la population.
La Suède n’a jamais imposé la moindre de ces mesures, le Texas, la Floride, l’Angleterre et maintenant le Danemark les ont levées sans la moindre conséquence dommageable pendant que nos dirigeants continuaient d’affirmer contre tout bon sens qu’on ne pouvait vraiment pas faire autrement – tout en coupant le nombre de lits de soins intensifs et en interdisant férocement (mais par des moyens détournés) l’utilisation de traitements précoces qui font merveille partout où on les utilise !
C’est dire si la répression du débat pèse lourdement dans cette dérive qui continue envers et contre tout de transformer une épidémie qui serait aisément gérable en catastrophe.
Les garants du dogme et leurs chiens de garde veillent soigneusement au grain comme je l’ai souvent documenté ici.
Tenant un blog sur Mediapart, mon éminent confrère Laurent Mucchielli produit et repartage depuis dix-huit mois des articles de haute volée présentant les vraies données et avançant des analyses permettant de les appréhender au-delà de la propagande médiatico-politique. Directeur de recherches au CNRS, Mucchielli est connu et reconnu pour la qualité de ses travaux et sa rigueur intellectuelle.
Et voilà qu’à la faveur d’une mise en lumière à nouveau aussi solidement documentée que possible portant sur l’invraisemblable mortalité post-vaccinale, réalisée avec d’autres chercheurs, la foudre s’est abattue sur l’audacieux : Médiapart a dépublié leur article au motif qu’il était contraire à la doxa officielle. Celle-ci (Poggia et Pittet ont récidivé l’autre soir) affirmant que les effets indésirables des vaccins géniques sont exceptionnels et toujours sans gravité (si, si) il va de soi que les 20 000 morts et 2 000 000 d’effets secondaires post-vaccinaux signalés en Europe -alors que l’on sait que moins de 10% des incidents sont réellement signalés- font désordre.
On a donc vu un tir de barrage insensé être déclenché, tirant toutes les ficelles de la mauvaise foi si chère à Mauro Poggia : l’imputabilité des décès a été questionnée, comme si a priori une personne mourant inopinément dans les jours suivant une vaccination serait sans discussion morte de toute manière ! Ce qui peut bien sûr être parfois le cas, mais certainement pas d’une manière conduisant à balayer d’un revers de main une pareille hécatombe.
La question de l’imputabilité se pose bien sûr ici comme ailleurs, mais avec une mauvaise foi patente des concernés, qui ne l’ont jamais soulevée en ce qui concerne les morts « du » Covid, rubrique sous laquelle on a amalgamés tous les décès quelles qu’en soient la cause. On arrive donc au rondelet compte des morts « du » Covid qui permet à Didier Pittet d’affirmer de manière intellectuellement malhonnête que l’on n’a jamais rien vu de tel depuis la grippe espagnole.
Omettant bien sûr de dire que si l’on est à 4 millions de morts attribués au Covid depuis novembre 2019 à l’échelle mondiale, il y a bon an mal an de 4 à 6 millions de décès dus aux infections respiratoires chaque année… et que les morts attribués au Covid sont alignés en âge médian sur l’espérance de vie. On pourrait demander à Didier Pittet quelle était la moyenne d’âge des décédés de la grippe espagnole, mais aucun journaliste ne perdra bien sûr son temps à questionner les propos tendancieux et alarmistes de l’épidémiologiste genevois, relevant selon toute vraisemblance de l’article 258 du code pénal.
Or donc, les vaccins géniques proposés à la hâte pour le plus grand profit des pharmas (mais pas de la santé publique) ne sont ni sûrs ni efficaces. Si Poggia&Pittet incantationnent que 90% des hospitalisés Covid+ actuellement en Suisse ne sont pas vaccinés, on voit à l’inverse une large majorité de patients vaccinés hospitalisés dans une flopée de pays plus avancés que nous dans le taux de vaccination. Zut alors ! Et surtout : silence radio… Que le bon peuple ne vienne surtout pas à l’apprendre à l’heure où les partis (conduits par des Verts décidément décérébrés) réclament une « Journée nationale de la vaccination » !
Pour avoir attenté au dogme vaccinal (et même si celui-ci craque désormais sous toutes les coutures), Laurent Mucchielli a eu droit à une campagne de bashing haineuse et scélérate comme l’époque le privilégie. Des « confrères » (c’est fou le nombre de mal-intentionnés dès lors que des coups de pied de l’âne peuvent être donnés) publièrent même dans les colonnes du Monde une condamnation publique parfaitement imbécile.
Juste retour de flamme, une prise de position signée par 400 chercheurs, universitaires et professionnels questionne cette confiscation du débat. C’est un honneur pour moi de la re-publier ici dans son intégralité, en geste de soutien envers Laurent Mucchielli et tous les courageux qui osent braver les foudres de la dérive totalitaire en cours. Le sociologue ayant par ailleurs répondu à ses confrères dans un article brillant, je le re-publie intégralement ici avec le lien vers la publication originale.
*
Tribune : « A-t-on encore le droit d’exercer son esprit critique en France ? »
Dans une tribune exclusive publiée par QG, plus de 400 chercheurs, universitaires, soignants, juristes, artistes et enseignants, dénoncent la censure inédite opérée autant par les médias que par les GAFAS au sujet de tout ce qui contredit le discours officiel sur le Covid. Chasse aux sorcières, règlements de compte, rien n’est épargné aux personnes qui contestent le bien-fondé du pass sanitaire, et réclament simplement plus de transparence concernant le processus vaccinal, ainsi qu’un débat contradictoire sur la stratégie sanitaire nationale.
Aucun d’entre nous n’aurait cru possible ce que nous voyons se dérouler sous nos yeux depuis un an et demi. Non pas qu’une nouvelle épidémie vienne mettre à l’épreuve nos systèmes immunitaires individuels et nos structures collectives de santé. Cela, c’était prévisible. Mais que la gestion de cette épidémie vienne mettre en péril des valeurs démocratiques, des libertés et des droits humains acquis de haute lutte depuis la Révolution française, cela, c’était impensable. Et pourtant.
Liberté d’aller et venir, liberté d’expression, liberté de commerce, liberté syndicale, droit au travail, égalité des droits de tous les citoyens, non-discrimination dans l’accès aux biens, lieux et services de la société (dont l’accès aux soins et l’accès à l’éducation), confidentialité des données de santé… la liste est longue, très longue.
Les états d’urgence s’empilent les uns sur les autres. Le Parlement est traité comme une simple chambre d’enregistrement. Le président de la République gère seul la situation avec un « Conseil de Défense sanitaire » dont aucun compte rendu de réunions n’est consultable. Les médias de toutes tendances ne laissent quasiment aucune place au débat contradictoire et ils répercutent la communication gouvernementale sans distance. Les réseaux sociaux ne sont plus du tout le support de la liberté d’expression qu’ils vantaient à leurs débuts. Google (propriétaire de YouTube) et Facebook ne se contentent plus d’orienter nos pensées à l’aide d’algorithmes. Avec d’autres (Twitter, Linkedin, etc.), ils opèrent désormais une censure massive de tout ce qui contredit le discours officiel sur le Covid.
Dans un tel contexte, certains se croient tout permis. Les influenceurs se déchainent, les attaques ad hominem pleuvent, les règlements de compte s’étalent. On voudrait non seulement discréditer à coups d’amalgames infantiles (complotistes ! complices de l’extrême droite !), mais aussi radier, démissionner, évincer, en un mot faire taire. Beaucoup de celles et ceux qui – de par leurs emplois – constituent les élites se taisent, souvent par peur d’être à leur tour ostracisés. Tout ceci rappelle à certains égards l’époque de la chasse aux sorcières sous le Maccarthysme.
Par ce texte, nous (professionnels et bénévoles de la recherche, de la santé, de l’éducation, du droit et de la culture) appelons toutes les femmes et tous les hommes qui ont encore un fort attachement à la démocratie à la défendre de toutes leurs forces. Non, il ne saurait être interdit de discuter les origines du Sars-Cov-2. Ni interdit d’interpréter les statistiques de mortalité autrement que pour dire que nous risquons tous de mourir (discours de la peur). Ni interdit de dire que le refus de soigner précocement les personnes contaminées est un dogme imbécile qui, pour le coup, pourrait donner lieu à des poursuites en justice. Ni interdit de dire que les confinements font plus de mal que de bien aux sociétés. Ni interdit de questionner l’influence des richissimes industries pharmaceutiques sur le monde scientifique et médical, sur les gouvernements, sur les organismes supranationaux (OMS, UE) et sur les médias. Ni interdit de constater que si la vaccination ARNm protège en partie des formes graves de Covid, en revanche, comme le variant dit Delta le montre partout dans le monde, elle ne garantit ni d’attraper ni de transmettre le virus, ce qui invalide le principe même du « pass sanitaire ». Ni interdit de contester que l’on vaccine par contrainte ou par chantage les enfants et les adolescents pour qui la balance risque/bénéfice est très défavorable. Ni interdit de demander que l’on attende, pour vacciner certaines catégories de personnes à risque (les femmes enceintes par exemple), d’avoir plus de transparence et de données de pharmacovigilance. Ni interdit de manifester tous les samedis si l’on considère qu’il est intolérable de discriminer massivement les citoyens par le biais d’un laisser-passer sanitaire.
Les principes de liberté et d’égalité, de même que les droits humains fondamentaux, ne se discutent pas, ne se compromettent pas. Ils sont les socles de notre société politique et le vrai fondement de la cohésion sociale. La liberté d’expression est l’un de ces droits fondamentaux. Ceux qui tentent d’une façon ou d’une autre d’en empêcher l’exercice agissent contre la démocratie
Vous souhaitez signer cette tribune ? Voici l’adresse mail où le faire : tribune.liberte.expression@gmail.com
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International