Le capitalisme : source de toutes les crises, et crimes humanitaires — Mohamed BENALLAL

Le capitalisme : source de toutes les crises, et crimes humanitaires — Mohamed BENALLAL

« Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité, et ils ne voient la nécessité que dans la crise » . (Jean MONNET)

Les crises à travers les cinq continents se multiplient, et se diversifient allant de la crise économique à la crise sanitaire, à la crise militaire, en passant par la crise financière. Le tout convergent sur la crise politique, cette dernière n’arrive pas à moraliser, ajuster, et équilibrer les relations internationales sur fond de divergence d’intérêts profond, de rapport de forces, et de sentiments d’arrogance de celui qui détient actuellement la force matérielle, et la puissance financière, et qui enfin de compte veut que sa force, et sa puissance supplantent, et transgressent les règles du droit des relations internationales, et par conséquent, il fait naître l’aversion, la xénophobie, la répugnance, la misanthropie, et les hostilités pour certaines nations vis-à-vis de cette fracture de la société dus aux différentes crises existantes.

De ce fait les nations des cinq continents se compartimentent entre deux axes qualifies unilatéralement par l’ ex président des États-Unis, G.W.Bush, lors des attentats des deux tours jumelles en 2001, d’un « axe du bien », et l’autre du « mal » ; l’axe du bien se sont tous les pays qui sont sous l’ influence des Etats-Unis, tandis que « l’axe du mal » est composé par des pays, qui échappent à l’attraction des Etats-Unis.

Les Etats-Unis ont élaboré, avec les « Thing Thanks », une stratégie machiavélique à effet de dominos, basée sur l’instrumentalisation du terrorisme international, les fakes news, la désinformation, le mensonge, et les ONG ; des outils utilisés pour mettre main basse sur l’opinion.Tout cela dans l’unique but de sauvegarder leur empire, géré par des pions, et dirigés par les oligarchies de l’ultralibéralisme.

Cette fracture politique entre nations renforce la division et, par-delà, anime les mauvais sentiments de la répugnance, de rejet, de suspicion, et de méfiance.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, le monde était divisée en deux blocs et non en deux axes ; la guerre froide était une forme de non guerre, une sorte d’équilibre sur la base politique, et le combat s’orientait autrement, sur des systèmes dit économiques entre les partisans du capitalisme, et ceux du socialisme.

La fin de la partie de la guerre froide entre les deux blocs, suite à l’effondrement de l’ex URSS. Les Etats-Unis sont devenues de facto l’unique pole puissance de cette planète, suite à l’instrumentalisation du terrorisme fabriqué par l’attentat des deux tours jumelles ; et ses va-t-en guerre en ex Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, et en Lybie, en somalie, au Yémen en Ukraine ; tout en instrumentalisant le printemps arabe, et les révolutions de couleur.

Son arrogance lui a permis de mettre en œuvre le moteur du mensonge comme stratégie pour contourner la légalité internationale, en imposant unilatéralement avec l’adhésion de la dite communauté internationale (France, Grande Bretagne, et l’Allemagne) des guerres pour semer le désordre, le chaos, et piller les ressources naturelles de ces pays pauvres.il fallait mettre fin à l’égalité matérielle dictée par le socialisme.

Les nations dominées, et soumises n’avaient d’autre choix que renoncer à ses droits, accepter les régressions, et par conséquent se contenter de n’être que de simples pions dans les mains de l’impérialisme, et le sionisme.

Par contre, certains nations qualifiés par les EU de « l’axe du mal » , ces pays aspirant à leur indépendance, et tenant plus aux principes de droit, de la morale, et des valeurs universelles, ont bien sur refuser d’être des pions à la merci de celui qui possède la première force agressive. Ces pays résistants abreuvés de principes et de légalité ont développé une stratégie de la résistance face au rouleau compresseur des EU, et leurs acolytes, tout en s’attaquant aux intérêts du pays, et en combattant par une résistance armée la force étasunienne, que ce soit en Amérique latine, au moyen et proche orient, et même en Asie.

Le poids des armes n’a pas suffi à l’impérialisme pour faire la différence surtout au moyen et au proche orient, les « think thanks » EU bien aidés par des politiques incapables de convaincre autrement que par les sanctions, la menace et les contraintes. Les politiciens pédagogues savent pertinemment que ces moyens pour arriver à des solutions attendues, ne peuvent obtenir l’adhésion des peuples. Ce monde décide du bien et du mal à travers la violence du système ultralibéral, que les partisans du mal consument par leur arrogance symbolisée par la force, et la puissance, ignorant sinon piétinants les valeurs humaines ; ils se proclament unilatéralement faisant partie de « l’axe du bien », qualifiant d’autre part, les partisans du bien de « l’axe du mal » au lieu de l’axe de la résistance.

L’ axe de la résistance vient de chasser les États-Unis de l’Afghanistan, ils quitteront tôt ou tard la Syrie, l’Irak, et même toute la région du moyen orient, dont ce dernier subira une nouvelle réforme géopolitique, et géostratégique en l’absence des EU.

Drôle de conception qui inverse par la force, et le mauvais discours la réalité, tout en glorifiant le mensonge, la corruption, l’agression, l’expropriation, et de la tuerie à grande échelle et se proclame civilisé, oubliant le massacre des milliers de peaux rouges, la bombe atomique d’ Hiroshima et Nagasaki, qui avait fait un génocide des peaux jaunes, des milliers de morts en Irak, au Yémen, en Libye et en Afghanistan.

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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