Puisqu’il a abandonné l’indépendance, le Bloc doit jouer le jeu du fédéralisme!
Il y a de vrais partis indépendantistes.
Chronique de Jean-Jacques Nantel
L’autre jour, le chef du Bloc Québécois se déchirait les vêtements devant les caméras de télévision parce que Justin Trudeau a décidé de fournir une aide financière aux soins de santé québécois sans aucunement respecter les champs de compétence provinciaux. Le résultat de l’intervention du Bloc a été que Trudeau a décidé de le faire quand même.
Depuis que le bloc est devenu fédéraliste en promettant aux fédéralistes qu’il ne parlerait plus jamais d’indépendance en dehors des cercles et des blogs indépendantistes, ce parti se comporte comme l’aile indépendantiste du Parti Libéral Canadien en divisant le vote francophone québécois; ce qui permet aux Libéraux de se faire élire à l’échelle canadienne.
Pour défendre efficacement les intérêts du Québec ET OBTENIR QUELQUE CHOSE, le Bloc (néo-fédéraliste) devrait plutôt s’entendre avec le Parti Conservateur et se fondre à son aile québécoise de façon à ce que les Conservateurs puissent prendre le pouvoir; tout cela en échange de l’engagement ferme et public que ce parti allait respecter à la lettre la constitution canadienne ET les champs de compétence provinciaux. Ça, ce serait un gain!
Une autre chose que les chercheurs de pensions du Bloc pourraient faire pour servir les intérêts du Québec, ce serait de recommencer à défendre vigoureusement et publiquement l’indépendance du Québec en utilisant des arguments nouveaux et convaincants de façon à ce que le Québec redevienne un acteur incontournable sur la scène fédérale.
Malheureusement, ce sont de nouveaux partis comme le Parti pour l’indépendance du Québec et le Parti Patriote qui font ce travail. Plutôt que de gaspiller leurs votes en appuyant un parti aussi inutile que le Bloc Québécois, les indépendantistes devraient se tourner vers ces nouveaux partis qui, au moins, essaient de raviver le mouvement…
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Jean-Jacques Nantel, ing.
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