Une revue médicale encourage l’utilisation d’un implant d’euthanasie programmée pour les personnes atteintes de démence

Une revue médicale encourage l’utilisation d’un implant d’euthanasie programmée pour les personnes atteintes de démence

Une revue médicale encourage l’utilisation d’un implant d’euthanasie programmée pour les personnes atteintes de démence

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/AdobeStock

Une prestigieuse revue médicale spécialisée dans l’éthique a publié un article prônant l’utilisation d’implants euthanasiques pour les personnes atteintes de démence.

Rédigé par Margaret Battin, philosophe, éthicienne médicale et professeur émérite de l’université de l’Utah, âgée de 80 ans, et Brent Kious, professeur adjoint à l’université de l’Utah, l’article Ending One’s Life in Advance [Mettre fin à sa vie à l’avance] demande aux lecteurs d’envisager l’idée d’un « implant de directive anticipée » (IDA) qui permettrait à une personne d’utiliser un implant doté d’une minuterie qui la tuerait automatiquement sans l’aide de quiconque.

Le Hastings Center Report est une revue médicale évaluée par des pairs qui examine les questions de bioéthique. Il souligne que des millions d’Américains souffrent chaque année de la maladie d’Alzheimer ou de démence. Cette maladie est dépeinte par les auteurs comme un sort pire que la mort, ainsi qu’ils l’expliquent : « Certains d’entre nous, du moins lorsqu’ils sont en possession de leurs facultés, pensent qu’ils ne voudraient pas vivre avec la démence. » Ils estiment que le fait d’être atteint de démence transformerait la personne en un fardeau, entraînant des coûts financiers et émotionnels pour les membres de sa famille, mais que se suicider alors que l’on est encore lucide gâcherait la « vie encore bonne » de la personne.

Ils affirment qu’une meilleure alternative à la vie avec la démence serait d’implanter, essentiellement, une bombe à retardement à l’intérieur de soi. L’article indique :

Supposons qu’il existe un dispositif médical simple, basé sur la triple technologie de la capsule à libération retardée, de l’implant contraceptif sous-cutané et d’un médicament euthanasique indolore et à action rapide mis au point aux Pays-Bas, où l’euthanasie est légale. Il s’agit d’un implant euthanasique indolore, à action rapide et à action retardée. Toute personne chez qui on vient de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer ou une autre démence progressive irréversible, alors qu’elle est encore lucide et compétente, peut en demander un. Placé de manière indolore et invisible dans le corps, l’implant est conçu pour libérer instantanément son médicament mortel après un délai déterminé — disons deux ou trois ans, ou cinq, ou dix, selon ce que stipule le patient qui demande l’implant.

Une revue médicale encourage l’utilisation d’un implant d’euthanasie programmée pour les personnes atteintes de démence

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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