Valérie Bugault : « De facto, l’État Français n’existe plus » (partie 1)
Valérie Bugault : « La dictature est clairement revendiquée » (partie 2)
Observateur Continental a demandé à Valérie Bugault, docteur en droit de préciser son appel récemment fait à tout le monde mais essentiellement aux forces de l’ordre pour agir et sauver la France et son peuple. Dans cette qualité de docteur en droit, elle a créé une théorie unifiée de l’entreprise, laquelle reprend et réactualise les fondamentaux théoriques de la « participation », jamais mise en œuvre en France à ce jour. Ancienne avocate fiscaliste, en omission depuis 2009, reconvertie, dès cette époque, dans la géopolitique juridique, elle considère que c’est un sujet essentiel et trop longtemps passé sous silence qui va, dans les années qui viennent, reprendre la place fondamentale qui est la sienne dans les analyses de politique et géopolitique.
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Par quel système est, donc, administré la France aujourd’hui ?
Valérie Bugault : Depuis l’intervention du Conseil de Défense sanitaire, la France n’est administrée par aucune institution internationalement reconnue car, je le répète, ce Conseil de Défense n’a aucune assise juridique et aucune légitimité politique. Toutefois, dès avant cette escroquerie politique cachée sous des oripeaux sanitaires, la France était administrée, depuis la disparition du Général De Gaulle et plus encore depuis Maastricht, par les puissances financières qui ont été à l’initiative de la construction des institutions européennes, lesquelles sont – elles aussi – une pure escroquerie politique (une de plus…).
D’escroquerie en imposture, d’accaparement en irresponsabilité, nous nous dirigeons d’un pas ferme vers le néant civilisationnel, en un mot, vers l’enfer terrestre…
Quel est le rôle historique des forces de l’ordre et de l’armée aujourd’hui ?
Valérie Bugault : Les forces de l’ordre qu’elles soient civiles ou militaires doivent, avant toute chose, comprendre la situation de néant institutionnel dans laquelle les forces financières globalistes ont plongé la France. Notre pays a, dès les années 70 du siècle dernier, été économiquement et financièrement « ciblé » par les forces politiques internes totalement compradores mises au service de cette haute mafia globaliste menée de main de maître par les tenanciers de la City of London.
Force de l’ordre ou simples civils, tous les Français sont maintenant mis face à leur destin collectif. Chaque Français doit, individuellement, prendre sa part de responsabilité politique afin de permettre un destin, autre que la mort ou l’esclavage, aux générations à venir. L’heure des choix individuels et collectifs a sonné… l’avenir sera celui que nous en ferons.
Il reste qu’il ne faut surtout pas sous-estimer l’ennemi, qui a plus d’un tour dans son sac. Acculé, il va être capable du pire, y compris en utilisant la vieille méthode des attentats sous faux drapeaux pour imposer une loi martiale qui leur soit dédiée, ou encore l’autre vieille méthode consistant à user de mercenaires (il faut ici comprendre le terme de mercenaires comme réunissant à la fois les pirates et les corsaires puisque les États, coquilles vides, ont été captés par des intérêts privés de type mafieux) et d’armes létales contre les populations civiles.
Quelles sont ces grandes puissances qui « mangent sur le dos » de la France ?
Valérie Bugault : Tous les pays qui sont restés (contre vents et marées des attaques menées par les multinationales contrôlées par les banquiers globalistes) des « États politiques » dignes de ce nom souhaitent dépecer la France ! Ce malheureux pays, attaqué de longue date par les globalistes, a été donné en pâture par ses forces internes compradores, à tous les prétendants : chacun n’a qu’à se servir, untel achète les aéroports, tel autre se dispute les concessions autoroutières…
Le démantèlement de la France est acquis : non seulement ses actifs industriels (Alstom…), mais aussi les biens personnels de ses ressortissants (disparition de la propriété privée des Français, rappelons-nous le Traité signé avec le Qatar par N. Sarkozy qui permettait aux qataris d’acquérir des biens immobiliers en franchise d’impôts pendant que les impôts fonciers français de tous ordres, tant nationaux que locaux en passant par les successions, ne cessaient eux d’augmenter), la liquidation des services publics et enfin le démembrement du territoire sous l’effet des injonctions fédératrices bruxelloises.
Il est également loisible d’imaginer que la France sera le dindon de la farce financière dans le jeu du paiement des dommages de guerres suite à la violente attaque des mercenaires infligée, des années durant, à la malheureuse Syrie. N’oublions jamais qu’un « sinistre » français des affaires étrangères, à savoir Laurent Fabius (le même qui vient, au titre de sa présidence du Conseil Constitutionnel, de valider l’ignominieuse loi imposant un pass sanitaire à la population française), avait publiquement exprimé « qu’Al Nosra avait fait du bon boulot » en Syrie. Ce genre de déclamation politique ne saurait en aucune façon rester sans conséquence sur la scène internationale… qu’on se le tienne pour dit ! Par ailleurs, il faut considérer que les véritables protagonistes seront trop heureux de se délester du fardeau du paiement de la dette de guerre sur le dos des Français…
Enfin, n’oublions pas que les globalistes nous font ployer depuis de nombreuses années, mais avec une sensible accélération depuis la crise covidienne, sous le poids d’une dette aussi illégitime qu’elle n’est pas remboursable. L’argent privatisé par la mafia globaliste ne doit, selon eux, aller qu’à la mafia globaliste…
Voici un bref aperçu de l’avenir financier, social et politique qui est promis aux Français…
D’où sortez-vous que la France est certainement menacée d’un démantèlement de son territoire ?
Valérie Bugault : Chacun devrait se souvenir du Traité d’Aix-la-Chapelle ignominieusement signé le 22 janvier 2019 par ce qui sert de Président à la France.
Quoiqu’il en soit, le démantèlement du territoire fut, dès le départ, le but ultime de la décentralisation initiée et confortée par les présidents successifs de la France. Ce démantèlement est écrit, entre les lignes, et découle de la volonté fédéraliste des tenanciers du l’UE. Je m’empresse d’ajouter que le personnel politique français est intégralement partie prenante des tenanciers des institutions européennes ; ce qu’oublient bien souvent de préciser les partisans du Frexit. N’oublions pas non plus qu’un des vœux les plus chers à Macron est de partager avec l’Allemagne (elle-même plus que l’ombre d’un pays digne de ce nom) le siège français au Conseil de Sécurité de l’ONU.
Assistons-nous à un coup d’État ?
Valérie Bugault : Nous assistons à une mise en suspension de nos institutions nationales officielles ! Ce qui doit être acté, au plus tôt, au niveau international afin de permettre aux français de mettre eux-mêmes en place leurs institutions de remplacement : il s’agit du donner un sens réel au droit à l’autodétermination des peuples claironné par l’ONU.
Au-delà de la conjoncture actuelle, le coup d’État est larvé depuis de nombreuses années, il consiste, pour les globalistes, à liquider les concepts d’État et de droit continental afin de les remplacer par ceux d’entreprise et de règlementation sur le modèle, déviant ou subversif (comme vous préférez), anglo-saxon. Ce coup d’État a pris, en Europe, la forme des institutions européennes (actuelle UE) ; la première planche visible du cercueil de la France ayant été la signature du Traité de Maastricht, lequel a suivi l’Acte Unique européen, qui lui avait préparé la voie !
source : http://www.observateurcontinental.fr
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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