Les médias mainstream font mine de “découvrir” la réalité en Afghanistan après de longues années de censure et de blackout médiatique qu’ils ont presque tous, à quelques rares exceptions près, scrupuleusement observé.
La victoire totale du mouvement des Talibans d’Afghanistan semble avoir réveillé un peu la machine de propagande rouillée d’un empire qui a fini par se casser les dents dans un pays très pauvre et perdu d’Asie.
Cette vidéo ci-dessous, démontre à elle seule l’ampleur de la débâcle impériale. Elle montre comment des avions cargo US en fuite n’ont pas hésité à décoller avec des personnes accrochées à l’appareil. Des personnes tombent du ciel sous le regard des nouveaux candidats à l’exil. Certains des hommes qui sont tombés de l’avion en plein ciel ont pourtant rendu d’immenses services aux forces US.
À l’aéroport de Kaboul, des militaires US ont tiré sur des journalistes afghans qui voulaient embarquer avec eux. Trois de ces infortunés ont été tués sur place (photographies non publiables).
Anthony Blinken a beau rejeter toute comparaison entre Kaboul 2021 et Saïgon 1975. Derrière les images des Chinook CH-47 faisant la rotation entre l’ambassade US et l’aéroport de Kaboul pour y évacuer les membres des services spéciaux, il y avait la panique d’un départ précipité et d’une débâcle du renseignement. La fuite du directeur régional des opérations de la CIA a été immortalisée par une photographie.
Au moins deux bombardiers stratégiques lourds de type B-52H ont été utilisés pour l’évacuation des agents US à Kaboul vers les Émirats Arabes Unis.
Pas un mot sur les médias mainstream sur les + 40 000 mercenaires étrangers à la solde de l’Empire tués en Afghanistan entre 2007 et 2018.
L’Empire a déployé toutes ses ressources dans ce pays montagneux, pauvre et enclavé pour éviter un sort similaire à celui de l’ex-URSS. Il s’est maintenu à coups de centaines de milliards de dollars et en entraînant l’ensemble de ses vassaux dans cette aventure sans issue. En vain. La débâcle impériale actuelle est bien plus humiliante que de très loin le retrait ordonné des Soviétiques en 1989.
Reste la propagande puérile et dépassée datant des années 2000 sur la Charia, la rupture des approvisionnements en lait infantile ou le sort des femmes. Elle ne trompe plus personne. Pas plus que la propagande des vagues COVID-19. Le plus grand perdant dans cette histoire est l’Empire suivi par l’Inde. Le grand gagnant de cette longue guerre est la Chine. Toute autre gesticulation à ce sujet n’est que simagrée futile et inutile.
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