La mise en place de contrôles du pass sanitaire validés par des bracelets bleus dans les gares françaises à forte affluence a suscité l’ironie et les moqueries des opposants au certificat anti-Covid.
Le nouveau dispositif de la SNCF pour fluidifier l’accès des voyageurs aux trains longue distance ne plaît pas à tout le monde. Le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebarri l’avait annoncé avec l’extension du pass sanitaire le 9 août : désormais, pour faciliter les contrôles, des agents de la SNCF aidés de prestataires extérieurs sont déployés en gare pour vérifier la validité des certificats anti-Covid et délivrer le cas échéant des bracelets bleus signifiant qu’un passager peut se rendre à quai sans être contrôlé à nouveau.
Du côté de l’opposition de droite critique du procédé, ces images de voyageurs se faisant apposer un bracelet au poignet ont inspiré plusieurs métaphores animalières. Le président des Patriotes Florian Philippot a ainsi moqué la SNCF sur Twitter qui «vous met un bracelet si vous avez votre pass sanitaire de la honte !» Pour celui qui est aussi l’un des leaders de la contestation anti-pass sanitaire, les Français sont traités comme «du bétail».
La perspective animalière de Florian Philippot est partagée par François Asselineau, le président de l’UPR, qui estime que pour «Macron et la SNCF, les Français sont des veaux». «C’est la même procédure que les étiquettes épinglées aux oreilles des veaux, avec un numéro national d’identification imposé à la naissance», compare-t-il.
Pour le député Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, il s’agit plutôt du «club Mickey», en somme d’une infantilisation des citoyens : «Bracelet au poignet si contrôlé, cette gestion du pass sanitaire est aussi ignoble que ridicule pour les Français. Incapable de gérer cette folie sanitaire en bande organisée, la SNCF improvise : le pass sanitaire ne tient qu’à un fil !», a-t-il réagi.
Pas de pièce d’identité demandée, selon la SNCF :
Le pass sanitaire est demandé depuis le 9 août dans les autocars interrégionaux ou internationaux, les TGV, les Intercités et les trains international au départ de la France à l’exception de l’Eurostar. Les TER et les trains de la banlieue parisienne (Transilien) ne sont en revanche pas concernés.
Les contrôles ne sont pas systématiques dans les trains, selon la SNCF qui a promis toutefois des dispositifs de vérification «massifs», «partout et à tout moment» avec des agents qui portent une chasuble ou un brassard bleus, particulièrement dans les grandes gares. Les agents SNCF ne demanderont en revanche pas de pièce d’identité pour vérifier qu’elle correspond au nom du pass sanitaire, selon les explications données par la compagnie à l’AFP.
Source : Exoportail.com
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