L’Administration Biden laisse un hôpital impunément forcer une infirmière à participer à un avortement

L’Administration Biden laisse un hôpital impunément forcer une infirmière à participer à un avortement

Par Roger Severino (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WaveBreakMediaMicro/AdobeStock

« Ne me détestez pas. » Selon un procès intenté par le ministère de la Justice l’année dernière, c’est ce qu’a dit l’avorteur du Centre médical de l’Université du Vermont (UVMMC) à une infirmière, juste avant de forcer celle-ci à assister à l’interruption de la vie d’un enfant sous peine de perdre son emploi et potentiellement sa licence si elle refusait. L’infirmière en question avait informé ses supérieurs bien avant qu’elle ne pouvait participer à un avortement en raison de ses convictions religieuses et morales. Son droit à une telle objection est protégé par la loi fédérale connue sous le nom de « Church Amendments », que le Congrès a adoptée à l’unanimité en réponse directe à l’arrêt Roe v. Wade.

Les faits étaient d’une clarté stupéfiante, la victime était extrêmement crédible et sympathique, et l’auteur de la violation est resté totalement impitoyable et impénitent. L’affaire de l’UVMMC a été le cas de conscience le plus ouvert et fermé depuis plus d’une décennie.

Je dis était, car vendredi, le Ministère de la Justice a discrètement et volontairement rejeté l’affaire. Pas de reconnaissance de culpabilité, pas d’injonction, pas d’action corrective, pas de règlement, rien. Pire encore, étant donné que la victime n’a que peu ou pas d’options pour intenter un procès de son propre chef (en raison des nuances autour des droits d’action privés), l’administration Biden accorde effectivement un pardon complet à l’UVMMC et continuera à lui accorder des fonds fédéraux, bien qu’il ait été établi par le HHS (Health and Human Services) qu’elle avait violé la loi.

Ne me détestez pas, en effet.

Après Roe v. Wade, la profession médicale s’est divisée d’une manière à laquelle Harry Blackmun, l’auteur de Roe, ne s’attendait pas. Il imaginait que les femmes obtiendraient des avortements « avec les conseils de leur médecin » dans des hôpitaux et des cabinets médicaux respectés dans toute l’Amérique, à l’exception de ceux dirigés par des institutions religieuses. Au lieu de cela, le corps médical, craignant à juste titre pour sa réputation, s’est déchargé du travail d’avortement sur les légions de « cliniques d’avortement » qui ont commencé à apparaître comme des McDonald’s, mais sans le sourire, dans tout le pays. Pour l’Américain moyen d’aujourd’hui, il y a des médecins et il y a des avorteurs, et dans leur grande majorité, les professionnels de la santé ne veulent pas être identifiés à ces derniers. Chaque année, des milliers de professionnels de la santé refusent discrètement de se former, d’assister, de pratiquer ou de recommander des avortements pour une raison simple : ils ont choisi de pratiquer la médecine pour sauver des vies, et non pour y mettre fin. Plus les gens reconnaissent que l’avortement n’est pas un soin de santé, plus il est difficile pour les conglomérats d’avorteurs de recruter et de retenir des travailleurs de l’avortement. Après tout, qui veut inscrire sur son CV qu’il avorte des « produits de la conception » toute la journée pour gagner sa vie ? Cela explique en partie pourquoi les grands groupes de l’avortement cherchent désespérément à éliminer les protections de la conscience pour les professionnels de la santé qui sont en place depuis des décennies, car cela les aide à avoir plus de gens complices de leur entreprise sordide. Et maintenant que le président Biden et le secrétaire au HHS Xavier Becerra sont au pouvoir, l’industrie de l’avortement est en train de réaliser son souhait.

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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