La clé du paradis c’est l’interrupteur.
Il y a beaucoup de sagesse dans cette phrase. Je la fait mienne, tant au sens figuré qu’au sens propre.
Fermer l’interrupteur, c’est se couper, individuellement, de tout ce qui est néfaste dans le monde, à commencer par la télévision et les plateformes des GAFAM (à tout le moins, commencer par bien choisir ce qu’on écoute).
Mais au-delà de chacun de ces interrupteurs individuels, il y a le grand interrupteur, celui qui coupe l’électricité, cette électricité qui a permis tant de bonnes et de mauvaises choses à la fois. L’exemple type en est la télévision (tell-a-vision). Mais l’humain étant ce qu’il est, il y aura toujours de bons et de mauvais usages des technologies.
J’en suis donc rendu à prier le Christ pour qu’il nous délivre de cette dystopie technologique. Je lui laisse le choix du moyen – méga tempête solaire ou inversion des pôles ou de la rotation de la Terre ou, pourquoi pas, modification de lois de la physique (après tout, quand tu es le Créateur …) – qui empêcherait la réalité de l’électricité ou permettrait, a minima, de griller de façon permanente tous les circuits intégrés de la planète. Sans l’informatique, Bill, Klaus et consorts ne sont rien.
Alors, vous vous retrouvez devant deux portes. Laquelle choisissez-vous ?
1) une porte bleue, qui vous conduit vers le monde techno-dystopique de 2050 ;
2) une porte rouge, qui vous permet de revenir au monde tel qu’il était en 1550.
Pour moi, le choix serait facile.
Je vais continuer de prier pour un miracle tout en continuant d’agir comme si aucun miracle n’allait avoir lieu. J’vais donc aller acheter un pot de peinture rouge et essayer de repeinturer cette foutue porte bleue.
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