Faut-il mourir pour Bourla ?
« Je suis tout à fait libre de boire, un verre, deux verres, trois verres, quatre verres de vin. De rester chez moi, de voir des amis, y a aucun problème. Par contre, depuis des années on a accepté qu’après avoir bu, je ne suis plus libre de prendre le volant parce que, à ce moment-là, ma liberté de prendre le volant peut vous mettre en danger. »
Voilà, ça, c’est une phrase de la banquière qui nous sert de président de la RFM (République franc-maçonne). Macron veut dire par là que si tu mets pas ton pass sanitaire sur la gueule (à la place du masque), tu assassines les autres. C’est du moins ce qu’on a compris. Cette assertion va à l’encontre de toutes les stats, de toutes les remontées de terrain, de toute logique scientifique mais il s’en tape, la politique, c’est justement l’art de dire n’importe quoi du moment que tu conserves ton pouvoir, sachant que tu as les flics de ton côté pour tabasser les sceptiques. Regardez, il y a 40 ans, Mitterrand a bien laissé la France glisser dans le néant européen, tout ça pour quoi ?
Pour faire plaisir aux Marchés, aux multinationales qui le tiennent, et aux banques qui en profitent. Résultat des courses, en 2021 les Français ont perdu leur niveau de vie (en salaires constants on a dû gagner à peine 1 % en 30 ans), leur liberté de mouvement et leur liberté d’expression. Mais ça n’empêche pas des individus, forcément lobotomisés jusqu’à l’os, de trouver que ceux qui s’opposent à la destruction programmée de notre beau pays sont des fous, des complotistes ou des « cons ». Si, si, il y en a, la preuve :
« On me reproche d’être agressif envers les anti vax/pass et de les prendre pour des cons », ai-je dis à un médecin de mon centre, en parlant de mon activité dessin.
Réponse :
« Il faut se rendre à l’évidence : ils sont bels et bien cons et il ne faut plus avoir peur de le dire »— Nawak (@NawakNawak) August 6, 2021
Bon, là, c’est facile, c’est le dessinateur Nawak, la totale combo : pro-Macron, pro-lobbies, pro-vaccin, pro-mort, donc ça s’explique. Mais il y a plus sérieux, notamment dans le domaine scientifique (comme quoi c’est pas toujours une science exacte) :
Il y a les quidams, les médecins, mais aussi des écolos collabos, comme Grably le magnifique :
Et puis il y a les médecins devenus fous, on n’a pas d’autre mot, des allopathes 1984isés à mort :
Dans la catégorie des fous, on distingue les gentils des méchants. Le fou méchant, qui va finir en Ehpad-HP , c’est Aphatie, que Greg Toussaint a légèrement allumé dernièrement :
Il faut dire qu’il cherche, le Jean-Mimi, le terrorisé qui ne sort de chez lui que s’il n’y a pas un Gilet jaune ou un antivax à moins de 8 km.
Il sue la panique-Système de fin de règne, quand les corrompus cernés par la Justice (là on met la majuscule) divine font leurs valises, brûlent leurs dossiers, et préparent leur fuite en sous-marin vers des paradis fiscaux… Ce que Jean-Mimi ignore (le seul livre qu’il a dû lire, c’est le sien), c’est qu’en général, en cas de chute de régime dictatorial, les hiérarques ont prévu un plan de fuite, mais les petits collabos sont livrés à la foule, une foule qui a faim de collabos, avec ses grandes canines et ses grosses molaires. Elle va jusqu’à croquer les os, comme les hyènes !
Gustave Le Bon vous parlera de la foule mieux que nous, de sa psychologie un peu particulière, de cet organisme nouveau qui n’a plus rien à voir avec les éléments qui le composent, et qui est régi par des instincts relativement préhistoriques. Avec un peu de culture, Jean-Mimi pourrait sauver ses fesses, mais que voulez-vous, après chaque guerre il y a épuration, et on n’y peut rien. C’est pas chrétien, mais ça soulage.
Une chose est sûre : quand la foule aura chopé le Jean-Mimi, on surgira d’entre les excités et on criera, le plus fort possible : « Laissez-le tranquille, ce n’est pas lui le responsable, épargnez-le, ce n’est que du menu fretin ! » Naturellement, personne ne nous écoutera, et chacun partira avec une pièce d’Aphatie, trophées qui finiront en bonne place sur l’armoire du salon, entre les cendres de mémé (sacrifiée en Ehpad), la tour Eiffel qui fait meuh quand on la retourne et le portrait du Führer français (Napoléon).
Tout ça pour dire que les années qui viennent vont être riches en émotions et en événements, que nos enfants et descendants étudieront avec étonnement. Ils se diront : mais comment ces connards ont-ils pu obéir à ces trous du cul ?
C’est le moment de passer à la remise du Grand Prix de l’imbécillité 2021 :
Il ne manquait plus que lui …
Les manifestations anti-pass sanitaire sont « un mouvement liberticide », juge Raphael Enthoven https://t.co/1IC0FYtprP
— Le jour viendra où le peuple vaincra (@NaphtalineLeBon) August 7, 2021
Vous allez nous dire, c’est toujours des Enthoven qui gagnent. D’accord, mais c’est pas nous qui décidons, c’est le jury populaire. Il y a zéro triche c’est pas comme le festival de Cannes ou le Concours sionovision de la chanson. Chaque année, Raphu part avec un Grand Prix, c’est la chance, ou le talent, que voulez-vous.
Faut-il mourir pour Fogiel ?
Après avoir passé les sous-hommes [1] en revue, on va s’intéresser à ce que l’humanité produit de mieux : les citoyens lucides, courageux et collectifs. Ces deux soignants que nous avons relayés viennent d’être zappés par BFM TV :
Nous avons décidé de supprimer la vidéo reprenant le passage sur notre antenne de Maria Cloarec, infirmière, et de Pascal, chirurgien libéral, tous deux membres du collectif soignant 05, en raison de la tenue de plusieurs propos mensongers et de fausses informations.
— BFM DICI (@BFM_DICI) August 7, 2021
Étrange, on n’a pas vu de propos mensongers, uniquement des faits, et un agencement logique de ces faits, sans emphase, sans délire, sans arrière-pensée foireuse. On se demande si c’est la Fogiel en personne, la patronne de Drahi TV, qui a demandé d’exclure l’intelligence de sa chaîne. Sûr que ça va pas l’aider à surnager, vu qu’elle perd des parts de marché chaque année et qu’elle doit virer des charrettes de pseudo-journalistes en conséquences, afin de conserver ses marges. À force de trahir, même les plus nawaks d’entre les intoxiqués finissent par comprendre, voyez-vous.
Et maintenant, comme on a beaucoup de visites en période révolutionnaire, on va essayer de réduire le chômage néolibéral de masse à coups de petites annonces.
Si vous avez besoin d’un CDD et que vous ne voulez pas passer pour un collabo-qui-va-mal-finir (voir la hyène), prenez le job, faites semblant de checker les passants, comme ça vous niquerez le Système et vous resterez dans la catégorie des gens bien, pas celle des gros fils de pute.
Voilà, c’était la rubrique du samedi, c’est l’heure de prendre le train, sans pass évidemment. Pour nous c’est facile : suffit de prendre la tête au contrôleur en lui disant qu’on est contre la privatisation du rail, car c’est en cours, comme toujours en douce avec les néolibs.
Dans les gares il y a les gens qui sont vaccinés et les gens qui ne sont rien.
— Pierre de Brague (@BragueDe) August 7, 2021
À l’abordage. Avec l’ouverture à la concurrence sur le rail effective depuis décembre 2020, de nouveaux acteurs rêvent de mordre les mollets de la SNCF. De gros opérateurs qui ont pignon sur rue, comme l’espagnole Renfe et le français Transdev (lire ci-dessous). Mais aussi des Petits Poucets qui n’ont aucune expérience du train. « Ce n’est pas une surprise, explique Arnaud Aymé, consultant spécialiste des transports au sein du cabinet Sia. Sur les marchés européens ouverts à la concurrence plus tôt que la France, des start-up se sont fait leur place. » En Italie, avec ses TGV Italo, NTV, monté par l’ex-patron de Ferrari, Luca di Montezemolo, taille des croupières depuis une dizaine d’années à l’opérateur transalpin historique, Trenitalia. En Allemagne, Flixbus, qui exploite quelques grandes lignes depuis trois ans, chatouille la Deutsche Bahn.
Vous allez voir que cette histoire de démembrement du rail va finir à la France Télécom–Orange (y a plus « France » dans le titre), avec du Xavier Niel milliardairisé d’un côté, et des dizaines de suicides de l’autre. Prochain fleuron national sur la liste des destructeurs : La Poste. On en reparlera.
Merde, voilà le contrôleur, on prépare notre topo syndicalisé version Sud-Rail ultra. Il a une bonne tête de gaucho, on vous dira si on passe crème.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation