Lilyrose Pelletier.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : gracieuseté de Maryse et Magella Pelletier
En 2016, Maryse et Magella Pelletier, déjà parents de cinq enfants, ont dû affronter à la fois le fait que le développement de leur bébé se déroulait anormalement, et les suggestions répétées et unanimes des spécialistes qui leur recommandaient d’avorter. Au terme d’une grossesse suivie de près, à cause de la taille relativement petite de son bébé et du manque de liquide amniotique, Mme Pelletier donna naissance à une petite fille de 2lb12 qui, malgré sa petite taille a grandi depuis normalement.
Les premières alarmes furent éveillées quand, lors d’une séance d’échographie, le spécialiste lui affirma que non seulement il y avait peu de liquide amniotique, mais que le bébé était trop petit pour son âge, entre autres choses, raconte Mme Pelletier :
Voilà le résumé, en juin 2016 j’étais rendue à 20 semaines de grossesses, stade auquel j’ai eu une échographie. Grand choc à l’échographie, on ne voit que des bosses et il n’y a pratiquement pas de liquide amniotique, ce que l’on voit est trop petit pour l’âge et il y a peine à percevoir que c’est un bébé. Immédiatement le médecin qui faisait l’échographie m’a dit, d’un ton un peu arrogant : « Je ne vois pas bien, je ne vois qu’un tas de bosses et il n’y a aucun moyen de vous dire ce que c’est exactement, mais fort possiblement spina-bifida et trisomie, nous devons vous rencontrer rapidement, cet après-midi nous devrons parler ».
Je pars donc de l’hôpital en pleurs et suis allée prévenir mon mari qui n’avait pas pu être présent, je lui raconte ce qui se passe.
De retour à l’hôpital avec son mari, Mme Pelletier se voit donner toutes sortes de raisons par les médecins pour ne pas « garder » (comme la continuation d’une grossesse relevait de l’actif et non du passif de la mère) le bébé. Les médecins suggéraient purement et simplement l’avortement — ce que les époux Pelletier refusèrent :
Puis nous retournons au centre hospitalier, là il a trois ou quatre spécialistes ainsi que le médecin de l’échographie, chacun nous dit de façon différente que nous allons avoir à faire un choix, notre enfant sera infirme, nous nous retrouverons à aller souvent à Ste-Justine, le garder c’est l’hypothéquer, etc., et ça va vous coûter cher en déplacement, etc., la fatigue que vous allez avoir, vos autres enfants faut s’en occuper — en tout cas je ne me souviens pas de tout ce qu’ils nous ont dit, mais bref.
Mon mari et moi nous nous sommes regardés et nous avons dit tous les deux : l’avortement n’est pas une option pour nous, nous ne voulons pas tuer notre enfant nous le gardons tel qu’il sera.
Les spécialistes de nous répondre : bon on vous envoie au CHUS, l’hôpital le plus spécialisé de la région, vous avez un rendez-vous dans trois jours. Nous partons de l’hôpital bien tristes, mais déterminés à laisser Dieu décider.
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