Tandis que la France fêtait le 14 Juillet mercredi dernier, n’en déplaise aux grands journaux qui annonçaient « une centaine » de manifestants dans la rue en réponse au discours du président Macron lundi, d’après les témoignages de personnes réellement descendues dans la rue, plusieurs milliers de français manifestaient.
À travers la France, dans de nombreux villes dont Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes et bien sûr, Paris, les manifestants montraient qu’ils étaient dégoûtés et en désaccord avec les annonces du président Macron de lundi dernier, le 12 juillet. Macron a annoncé que tous les personnels de santé ainsi que les personnes au contact avec des personnes malades ou fragiles devront avoir reçu le programme complet de vaccination avant le 15 Septembre. Dans le cas contraire, ces personnes se verront interdire l’autorisation d’exercer leur métier. Cette mesure concerne plusieurs catégories de personnes, dont notamment les sapeurs-pompiers et ambulanciers. La police et les forces de l’ordre, cependant, sont exclues de cette obligation de recevoir l’injection, qui, selon les manifestants, est expérimentale et potentiellement dangereuse.
Macron a annoncé que le « pass sanitaire », entré en vigueur le 1er juillet et nécessaire pour accéder aux évènements rassemblant plus de 1000, sera dorénavant nécessaire, dès le 21 juillet, pour entrer dans des lieux « de culture et de loisirs rassemblant plus de 50 personnes. » Dès le « début août », le pass sera nécessaire pour accéder à des lieux de la vie quotidienne, notamment des bars, cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, EPHAD ou pour prendre certains types de transports publics dont les avions, les trains, les trains régionaux et des cars pour des voyages de longue distance.
Le pass sanitaire qui est demandé fait référence au QR code qui se trouve dans l’appli de traçage, TousAntiCovid ou, pour les personnes ne possédant pas de smartphone, sur un document imprimé qui atteste que la personne remplit l’une des trois conditions nécessaires, à savoir avoir complété le programme de vaccination contre la Covid-19 reconnu par l’EMA 2 ou 4 semaines auparavant, fourni un résultat de test négatif de moins de 48 heures, ou un résultat positif d’un test RT-PCR prouvant que la personne avait contracté l’infection dans les mois précédents et en est guérie.
Les manifestants sont en colère, estimant que ceci cache en réalité une obligation vaccinale pour toute la population, tandis que Macron rejettent l’idée avec un revers de la main, expliquant qu’il sera toujours possible de fournir le résultat d’un test. Macron a cependant annoncé la suppression de la prise en charge du test par la Sécurité Sociale dès septembre, car ce « test de confort » permet à la personne d’éviter la vaccination. L’application des nouvelles mesures pourra avoir un impact considérable sur les Français qui devront se soumettre visiblement plusieurs fois par semaine à ces tests et les payer de leur poche. Le pass étant requis dans des lieux de la vie quotidienne, il est fort probable qu’une personne se verra contrainte à montrer « patte blanche sanitaire » plusieurs fois par jour.
Ayant exprimé son intention de ne rendre jamais de telles mesures ou obligations pour les activités de la vie quotidienne, le volte-face de Macron a provoqué la colère des Français.
Ces nouvelles mesures ont provoqué une indignation car elles s’appliquent dorénavant aux enfants de 12 ans ou plus. Lundi soir, il était évident que ce retournement de situation mettait les bâtons dans les roues pour de nombreuses familles qui avaient déjà planifié leurs vacances estivales. Dès le lendemain, mardi 13 juillet, le gouvernement a rétropédalé, annonçant que l’obligation de pass sanitaire pour les enfants n’entrerait en vigueur qu’au 30 août. Macron a aussi annoncé que la vaccination des enfants commencerait dans les collèges et lycées dès septembre.
Les manifestants n’ont pas apprécié non plus la façon d’agir de Macron, jugée unilatérale et particulièrement dictatoriale, car les annonces s’accompagnaient de la certitude que son projet de loi serait validé et rapidement mis en œuvre. Le texte est censé être voté dans les prochains jours. Ces nouvelles obligations inquiètent des commerçants, restaurateurs, et propriétaires de bars et cafés qui n’ont pas du tout envie de s’y plier pour faire la police auprès de leurs clients. Contraints de fermer leurs établissements pendant près d’un an, ces gérants venaient à peine de recevoir l’autorisation de rouvrir. Ils craignent que leurs clients préfèrent rester chez eux si, avant de pouvoir profiter d’une soirée en ville ou un petit café en terrasse, ils devront se soumettre à des écouvillons dans le nez ou une injection dans le bras.
Sur le plan juridique, le simple fait que ces catégories de personnes se verront obligées d’effectuer des contrôles d’identité et d’informations d’ordre sanitaire viole de nombreuses lois en vigueur et porte atteinte au droit à la vie privée d’une personne, en violant aussi le secret médical et la confidentialité médecin-patient. Pour l’heure, la vaccination obligatoire ne concerne que les personnels de santé et des secteurs afférents. Cependant, la mesure porte atteinte au droit à l’intégrité corporelle d’une personne. Des avocats étudient la situation et construisent leurs arguments pour attaquer en justice ce qu’ils considèrent comme des mesures anticonstitutionnelles diamétralement opposées aux droits fondamentaux de l’Homme.
Pendant son discours télévisé du 12 juillet, Macron a fait d’autres annonces tout aussi déconcertantes, remettant de nouveau sur la table les réformes tant contestées des systèmes de retraites et du chômage qui avaient vu naître le mouvement des Gilets Jaunes en 2018. À l’heure actuelle, l’obligation vaccinale et le pass sanitaire occupent le devant de la scène.
Les manifestations de mercredi ont été suivi d’une grande manifestation pacifique et apolitique le samedi 17 juillet à Paris. De nombreux médecins, avocats et autres associations créées pour défendre les droits du peuple français et lutter contre les restrictions « d’urgence » draconiennes qui sont imposées aux citoyens, ont rejoint le mouvement afin de s’unir contre ce qu’ils estiment de la tyrannie, une dictature sanitaire et la destruction d’un mode de vie normal.
Avant que les manifestants ne descendent dans la rue, le discours de Macron avait déjà incité près d’un million de personnes à se ruer sur le site de Doctolib – pendant son adresse – pour fixer un rendez-vous pour recevoir l’injection. Le tsunami de connexions avait vite submergé le site de Doctolib.
Étant donné que ces « mesures sanitaires » se trouvent sur un terrain juridique glissant, et que des avocats sont actuellement à l’œuvre pour préparer des recours pour y mettre fin, que les mesures soient retractées ou non, le million de personnes aura été piquées et Macron aura joué son rôle de chef d’orchestre en l’y menant avec un coup de baguette pour que cela se fasse. Vive la France.
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