Allocution de E. Macron le 12 07 2021
Le pdf retranscrit au complet : https://www.elysee.fr/front/pdf/elysee-module-18050-fr.pdf
➜ Dès cette semaine, les contrôles aux frontières seront renforcés !
➜ Dès le 21 juillet, le pass sanitaire sera étendu aux lieux de loisirs et de culture.
Dès le 21 juillet, le pass sanitaire sera étendu aux lieux de loisirs et de culture. Concrètement, pour tous nos compatriotes de plus de 12 ans, il faudra, pour accéder à un spectacle, un parc d’attraction, un concert ou un festival avoir été vacciné ou présenter un test négatif récent.
➜ À partir du mois d’août, le pass sanitaire s’appliquera dans les cafés, les restaurants, les centres commerciaux, ainsi que dans les hôpitaux, les maisons de retraites, les établissements médico-sociaux et dans les transports de longue distance.
➜ À l’automne, les tests PCR seront rendus payants, sauf prescription médicale et ceci afin d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests.
On à l’impression de revivre l’an 40 “sous l’Occupation de Macron”
La Résistance contre-attaque !
Cette « Génération 40 » ce sont les Français âgés de 13 à 21 ans pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Ce sont Eux, ce sont Elles, ce sont nos aïeux quoi…!
Pendant les années sombres de l’Occupation, comme le reste de la population française, ils sont soumis aux privations et aux restrictions.
Certains connaîtront même la déportation.
Sur les tickets de rationnement, cette tranche d’âge correspond à la catégorie J3.
Il faut se rappeler que depuis février 1940, les denrées alimentaires sont rationnées pour parer aux pénuries.
La population a été classée en différentes catégories et chacun reçoit une portion de nourriture journalière adaptée à son âge et à sa condition physique.
Plus durement marqués par la vie en temps de guerre, les J3 ont droit à plus de pain, plus de chocolat… Et plus de chocolat, ça ne se refuse pas !
Face au danger des conflits et des bombardements, de nombreux habitants du nord et de l’est de la France sont obligés de quitter leur maison, leurs biens, et de fuir du jour au lendemain.
C’est l’exode.
En mai et juin 1940, près de six millions de personnes sont ainsi jetées sur les routes. Dans le tumulte et la panique, des bambins et des adolescents sont séparés de leurs familles et demeurent introuvables. Le journal féminin Pour Elle publie les portraits d’enfants « égarés » activement recherchés par leurs parents.
les années 1940. Souvenez-vous ! Tandis que sur le front les combats font rage et qu’une partie du pays est occupée par les Allemands, les jeunes sont soumis à pléthore d’interdits et de restrictions.
Durement touchés par la politique collaborationniste et antisémite du gouvernement de Vichy, certains jeunes commencent sérieusement à en avoir gros : occupation du pays, réquisition de la main-d’œuvre pour le Service du Travail Obligatoire (STO) en Allemagne ; sans parler de la répression des Juifs et des camarades raflés qui disparaissent du jour au lendemain… Trop, c’est trop !
La politique menée par l’État français est contraire à ce que leur dicte leur conscience, il faut agir !
C’est ainsi qu’une partie de la jeunesse choisit de dire “merde” au nazisme ! et d’entrer en résistance pour tenter de mettre fin à l’oppression en œuvrant à la libération de la France.
Avec la crise économique des années 1930 et la montée des périls en Europe, certains jeunes avaient déjà pris conscience de la nécessité de s’engager dans des batailles sociales et politiques (jeunesse communiste, jeunesse ouvrière chrétienne, syndicalistes de la CGT, etc.).
Ils avaient déjà fait l’expérience de la lutte et de la contestation pour défendre leurs libertés fondamentales.
Alors, quand la France libre a appelé sur les ondes à la désobéissance par le célèbre message de Charles de Gaulle, le 18 juin 1940 des milliers d’entre eux se sont levés et ont répondu à l’appel.
Peu à peu, dans les villes et les villages, en zone libre comme en zone occupée, l’indignation et la révolte des jeunes se fait sentir.
Sur les tableaux noirs de leurs salles de classe, les rebelles au régime de Vichy dessinent des V de la victoire ou des croix de Lorraine, et criblent de boulettes de papier ensalivées le portrait du maréchal accroché au mur.
Au sein des lycées et des universités, les résistants, garçons et filles, tentent de recruter toujours plus de volontaires parmi les étudiants et les incitent à rejoindre les mouvements de résistance créés par leurs aînés.
Hardis et patriotes, les jeunes qui souhaitent rallier la Résistance sont souvent encore mineurs. Dans ces cas-là, les réseaux leur demandent de fournir une autorisation de papa-maman avant de les accepter dans leurs rangs.
Mais leur participation est précieuse, car les plus jeunes, comme les filles d’ailleurs, sont une couverture idéale sur le terrain pour ne pas éveiller les soupçons.
Si ces organisations de résistance sont encore marginales en 1942, elles commencent à se multiplier à partir de l’année 1943 et se regroupent bientôt au sein des Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP).
Dès lors, leurs actions sont coordonnées par le Conseil National de la Résistance. L’année suivante, en février 1944, plusieurs milliers de jeunes résistants rejoindront les Forces françaises de l’intérieur (FFI) qui chapeautent les principaux groupements militaires de la Résistance française.
Pour contrer la propagande nazie et celle du gouvernement de Vichy, les jeunes résistants sont nombreux à s’investir dans la presse clandestine. Ils rédigent, impriment et diffusent en toute discrétion certains journaux de la Résistance tels que Défense de la France, journal créé par des étudiants parisiens.
L’Avant-garde des Jeunes communistes de France, “le Gavroche des Forces syndicalistes de la jeunesse” ou encore Jeune combat, organe de la jeunesse juive.
Ils se chargent aussi mission ô combien délicate du collage d’affiches et de la distribution de tracts. Quelques malins eurent d’ailleurs l’idée ingénieuse de confectionner ce lance-tracts artisanal fabriqué à l’aide d’une tapette à rat, d’une boite de conserve remplie d’eau et d’un retardateur.
Munis de ce drôle d’engin, ils se rendaient dans un lieu très fréquenté, posaient les tracts sur la tapette, enclenchaient le mécanisme et décanillaient à toute vitesse pour être déjà loin lorsque la machine projetterait dans les airs une myriade de tracts interdits.
Une invention que je qualifierai de géniale !
Révoltés par la politique antisémite du gouvernement de Vichy, certains jeunes n’appartenant pas à la communauté juive n’hésitent pas à braver les interdits et à afficher leur solidarité en portant eux aussi l’étoile juive ou des insignes fantaisistes telles ces étoiles « zazous ».
En carton ou en tissu jaune, ces étoiles parodiques portent les mentions « swing 42 » et « Auvergnat » en lieu et place de la stigmatisante et discriminatoire mention « Juif ».
Mais malheur à ceux qui se font attraper par la police française avec ce genre d’insignes contestataires, ils sont immédiatement déportés vers les camps français de Drancy et des Tourelles avec l’étiquette « Amis des Juifs ».
Les jeunes maquisards s’investissent à tous les niveaux : filières d’évasion, réseaux de renseignements, lutte armée…
Mais pour l’État français, ces résistants sont des hors-la-loi et des terroristes. Accusés de complot contre la sûreté de l’État, ils sont traqués par la police française, les miliciens, la Gestapo et ciblés par la propagande nazie, comme en témoigne la tristement célèbre Affiche rouge.
* Mais pour l’État français, ces résistants sont “des hors-la-loi et des terroristes”
Mais au sein de la résistance, filles et garçons sont prêts à tout pour la libération de la France, quitte à y laisser la vie.
En témoigne cette lettre de Jeanne Ruplinger datée de septembre 1944. Âgée de 22 ans, cette résistante dirige à Lyon le service faux papiers et le service social des Forces unies de la jeunesse (FUJ). Au cours d’une mission qui a mal tourné, elle est grièvement blessée par une rafale de mitraillette et embarquée par la Gestapo pour être interrogée (lisez torturée). Elle est ensuite conduite à l’hôpital pour y être opérée.
C’est là qu’elle rédige la lettre qui suit, dans laquelle elle fait part de son désir de reprendre la lutte au plus vite :
« Je voudrais tellement m’échapper de cet hôpital où je suis inutile à paresser sur un lit, attendant que je puisse marcher, que mes blessures soient refermées. D’ailleurs, j’ai pris la ferme décision de reprendre mon activité dès que je pourrais marcher un peu. Même après la libération de Lyon, il y aura encore beaucoup à faire et j’ai à venger (surtout cela) mes amis qu’ils m’ont tués ».
Car sous l’Occupation la radio, le cinéma et même la lecture de certains journaux font l’objet d’interdits moraux.
Ces activités sont considérées comme « indécentes » en période de guerre. De même, les bals publics sont strictement interdits, il faut se débrouiller autrement pour aller draguer…
Pour contrer ces interdits absurdes, les gamins rebelles organisent régulièrement des bals clandestins. Mais quand on se fait choper par la police française ou l’armée allemande, la petite sauterie peut rapidement se terminer en drame…
Pour couronner le tout, le couvre-feu interdit aux Français de sortir la nuit (généralement entre 8 h du soir et 6 h du matin) sous peine d’arrestation
Je vous avais prévenu : l’Occupation n’est pas précisément une partie de rigolade !
Pendant ce temps-là, la persécution de la population juive par l’État français se fait de plus en plus véhémente.
Dès 1940, le gouvernement avait décidé d’exclure de la vie publique une partie de la population française parmi lesquels les Juifs, les francs-maçons et les communistes, considérés comme les responsables de la défaite de la France.
Les Juifs sont recensés, privés de leurs droits et de leurs biens. Sur leur carte d’identité, la mention « Juif » est tamponnée, en lettres rouges d’un centimètre de hauteur.
Un mois plus tard, une ordonnance allemande leur interdit l’accès aux lieux publics, aux cinémas, aux théâtres, aux parcs… Comme leurs parents, les enfants juifs souffrent d’une stigmatisation extrêmement violente véhiculée par la propagande anti-juive. Ceux qui refusent de se plier à la législation antisémite française sont traqués par la Gestapo puis emprisonnés ou déportés.
Si certains Français collaborent et participent, par des actes de délation, à la persécution des Juifs, pour les autres, et notamment pour de nombreux jeunes qui assistent impuissants à la disparition de leurs camarades, la situation est devenue insoutenable.
Ci-dessous, Huguette et Jeannine Dreyfus, déportées au camp de Drancy.
Ne soyez pas des lâches ! ni des traîtres !
C’est là que vous verrez qui sont vos vrais amis et vos pires ennemis.
Et n’oubliez pas de partager cet article à foison !
“Nous sommes en Guerre” à dit Macron !
Nous, nous sommes révoltés et s’en est ASSEZ tous ces mensonges et cette manipulation !
Pour les curieux d’histoire le lien : Jeunesse sous l’Occupation – Le quotidien en temps de guerre https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2018/12/28/jeunesse-sous-loccupation-1-2-le-quotidien-en-temps-de-guerre/
Réveillons nous et tenons bon !
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme