Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Pixel-Shot/AdobeStock
Le monde tourne à l’envers, c’est une évidence : chez nos voisins d’outre-Rhin, il est désormais interdit de tuer les embryons de poussins parce qu’ils ressentent de la douleur, mais l’avortement est bien toujours autorisé ! Un « deux poids deux mesures » effarant. Les législateurs allemands ont récemment adopté une loi, applicable à partir de 2022, interdisant de tuer des embryons de poussins de six jours car ils sont « sensibles à la douleur dès le septième jour ». Il sera également interdit de les tuer en raison de leur sexe.
Déjà l’année dernière, la ministre allemande de l’Agriculture Julia Klöckner avait lancé un projet de loi interdisant l’abattage des poussins mâles. Cela affecterait 45 millions de poussins mâles qui sont tués chaque année dans l’élevage allemand de poules pondeuses, car ces derniers sont évidemment moins rentables.
Cette régularisation des pratiques parfois douteuses de certains élevages en batterie est une bonne nouvelle pour le respect de la nature, me direz-vous.
Oui bien sûr, mais pendant ce temps, comment ne pas penser aux bébés humains, légalement torturés et assassinés dans le ventre de leur mère, en Allemagne et dans la plupart des autres pays du monde ?
David Engels, titulaire de la chaire d’histoire romaine à l’Université de Bruxelles, a tweeté sarcastiquement cette terrible réalité : « Lorsque l’embryon de poulet bénéficie de plus [de protection de la vie] que l’embryon humain, vous savez que vous êtes arrivé dans la meilleure Europe de tous les temps. »
Rappelons qu’en Allemagne, les bébés à naître peuvent être tués par avortement pour n’importe quelle raison jusqu’à 12 semaines après la conception, lorsque la mère est à la fin de son premier trimestre. Et pour d’autres raisons, les avortements sont autorisés encore plus tard pendant la grossesse.
Pourtant, à huit à neuf semaines, les paupières et les cheveux des bébés dans le sein de leur mère commencent à apparaître. À la neuvième et dixième semaine, le bébé peut sauter, froncer les sourcils et déglutir. Vers la onzième et douzième semaine, le visage a une forme définie et des caractéristiques uniques…
Comment ses semblables, capables de s’émouvoir devant un oisillon, peuvent-ils faire preuve de tant de cruauté et d’indifférence devant un enfant à naître ?
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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