Tout commence par un précédent pas très progressiste, si l’on se place du côté de la mouvance LGBT : lors du match de l’Euro Allemagne/Hongrie, qui se jouait le mercredi 23 juin 2021 dans l’enceinte du stade de Munich sponsorisé par le groupe d’assurances Allianz, les organisateurs voulaient illuminer leur arène aux couleurs de l’arc-en-ciel LGBT, en signe de lutte contre l’homophobie.
Las, la direction de l’UEFA a refusé, arguant que cette demande avait un caractère politique, surtout au moment où la Hongrie de Viktor Orbán venait de passer une loi qui interdit de faire la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs. Cité par sports.fr, le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Clément Beaune, a déploré cet alignement sur le choix hongrois :
« Je regrette cette décision, je crois que cela aurait été un symbole très fort. On est au-delà d’un message politique, c’est un message de valeurs profondes »
« Valeurs profondes », tout est dit. Quatre jours plus tard, nous voilà à Budapest pour le match de huitième de finale Pays-Bas/République tchèque. Le stade est plein (rien à battre des mesures barrières débiles), comme lorsque les Hongrois ont partagé les points avec la France, le « match de leur vie » selon Didier Deschamps, car tout le monde veut battre la France. C’est chose faite depuis par la Suisse, qui nous a infligé une leçon collective d’humilité. Mais ne nous égarons pas, même si notre patriotisme est blessé. On s’en remettra.
Pendant que des Tchèques déchaînés écrasaient les Oranje, on a vu apparaître, en boucle (chaque annonceur dispose à son tour des panneaux numériques) une publicité pour le constructeur Volkswagen, et ce, aux couleurs clairement LGBT.
Un pied-de-nez au vote du parlement hongrois du 15 juin de la part d’un constructeur qui a peut-être à se faire pardonner sa liaison avec Hitler dans les années 30. C’est en effet sous le régime un peu spécial du chancelier autrichien (1933-1945) que la marque va exploser, économiquement s’entend.
Le quotidien Ouest-France nous raconte cette belle histoire d’amour politico-industrielle :
Pour des raisons purement politiques, le Führer souhaite que chaque allemand possède une voiture. Il approche l’Autrichien Ferdinand Porsche, un ingénieur de génie, quasi autodidacte. Après avoir travaillé, entre autre, chez Daimler-Benz, il fonde sa propre société en 1931, à Stuttgart. Hitler apporte sur un plateau ce dont rêve Porsche : la fabrication d’une voiture populaire.
Des critères techniques très précis sont imposés au futur constructeur. Le véhicule ne doit pas coûter cher : 1 000 reichsmarks (la monnaie officielle de l’époque) ; il doit être capable d’emporter 4 à 5 personnes tout en atteignant les 100 km/h ; il faut qu’il soit robuste, pour résister aux hivers allemands plutôt froids. Porsche s’inspire du modèle américain qui fait un carton : la fameuse Ford T. Il lorgne également du côté du constructeur tchécoslovaque Tatra.
Les premiers prototypes sont présentés en 1936. Leur nom ? KdF-Wagen. K pour Kraft, d pour durch, F pour Freude ce qui se traduit par « La force par la joie ». Le nom, également, d’une organisation de loisirs mise en place par les nazis. Hitler baptise alors l’entreprise Volkswagen, ce qui signifie « Voiture du peuple » (le fameux « VW » V « Volks », le peuple en allemand et W pour « Wagen », la voiture).
La chose est connue, on se demande alors si cette ingérence publicitaire dans le stade fétiche des Hongrois n’est pas le moyen, pour la marque, de s’aligner sur les nouvelles normes morales mondialistes. Car, de plus en plus, l’économie se soumet au progressisme, comme elle s’est soumise, il y a 80 ans, au nationalisme et au socialisme. Avec des résultats stupéfiants, comme la voiture du peuple, ce bijou d’efficacité et d’intelligence, qui fera le bonheur des conducteurs pauvres du monde entier pendant des décennies.
Bonus 1 : le journaliste hongrois Ferenc Almassy
interrogé par Alimuddin Usmani
Bonus 2 : le président tchèque se lâche sur les transgenres !
« Ces transgenres suscitent en moi un grand dégoût »
(Cliquer en bas à droite pour la traduction en français)
Une vision des choses qui a fait trembler la presse mainstream occidentale, comme le montre cette une de Ouest-France :
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation