Alors que la Russie avait eu la sagesse toutes ces années de ne pas tomber dans l’erreur faite en Occident de la confrontation des élites et de la population, le tsunami du Covid semble tout noyer sur son passage et les élites russes s’engagent, certaines avec fanatisme comme à Moscou, d’autres par faiblesse, sur la voie de la dictature globale covidienne. Mais la population russe n’est pas prête, comme l’histoire l’a montré, à se rendre sans se battre, à abandonner sa terre et sa civilisation, ses enfants aux intérêts globalistes. La résistance s’organise. Un appel est lancé, pacifiquement, mais fortement, aux dirigeants contre la vaccination obligatoire, il serait bon qu’ils se souviennent qu’ils ne pourront gouverner (longtemps) contre leur peuple.
Le lancement de la vaccination obligatoire à partir de Moscou, mouvement qui contamine petit à petit le territoire de ce grand pays, ne se déroule pas aussi facilement que prévu. Simplement, le fait de devoir menacer de priver d’accès aux soins courants dans les hôpitaux ou de perdre son travail ne devrait pas être nécessaire si la population était favorable au tout-vaccin. Or, ne serait-ce qu’à l’université de Moscou, nous avons droit à un à deux coups de téléphone par semaine, pour nous demander si nous sommes déjà vaccinés, quand nous pensons nous vacciner, pourquoi nous ne sommes pas encore vaccinés, si nous sommes bien au courant qu’il faut se vacciner, etc. Mais les personnes qui appellent sont mal à l’aise et, maintenant, souvent remplacées par des robots.
Très rapidement, alors que le pouvoir fédéral soutient du bout des doigts, sans trop vouloir se salir les mains à la veille des élections législatives, l’Ombudsman fédéral Tatiana Moskalkova s’est prononcée contre la vaccination obligatoire, ce qui est sa position constante. Elle a déclaré recevoir beaucoup de requêtes de citoyens se plaignant de discriminations fondées sur la vaccination contre le Covid :
« Par exemple, la compagnie Norilsky Nikel a prévenu tous ses employés que s’ils ne se vaccinaient pas, ils n’iraient nulle part pour les congés d’été et qu’ils n’auraient pas de prime. Et il y a un nombre très important de plaintes de ce genre, de menaces de priver de primes, de mise à la porte » …
Elle estime à juste titre que stimuler la vaccination par ces procédés liberticides n’est pas « un jeu honnête ». La manière dont il est prévu de « protéger la société » provoque, selon ses propres termes, une « psychose de masse, la peur des gens d’être forcé ».
À l’Université d’État de Moscou, l’ancien président du Syndicat de la faculté de droit, de son côté, lui, a soulevé la question de l’illégalité de la vaccination obligatoire contre le Covid, en l’état actuel de la législation fédérale. Il a envoyé un courrier officiel au Recteur de l’Université, V. A. Sadovnitchny, ainsi qu’à tous les membres du Conseil scientifique, remettant en cause le bien-fondé légal de l’obligation faite aux enseignants de se vacciner contre le Covid. Rappelons qu’en plus de la pression sans précédent ainsi exercée sur le corps enseignant, le recteur a également lancé l’idée de conditionner l’accès aux cours à la rentrée pour les étudiants à leur vaccination.
Et, en effet, la population n’est pas pressée de se faire vacciner. Ceux qui étaient convaincu l’on déjà fait, mais la grande majorité n’en voit pas la nécessité, surtout quand le ministre de la Santé prévoit une revaccination obligatoire tous les 6 mois contre le Covid en phase d’épidémie (qui semble éternelle). Certains sont prêts à jouer le jeu en achetant un certificat de vaccination et le business se développait tellement bien de l’Agence de Surveillance des Communications, Roskomnadzor, a fermé plus de 150 sites qui vendaient ces sésames pour le nouveau monde. Des vendeurs individuels ont également été interpellés.
Il est vrai que la situation devient de plus en plus radicale, avec le lancement des essais de vaccins à Moscou sur les adolescents de 12 à 17 ans cet été. Pour voir … si, en toute logique, ensuite, il ne serait pas possible de rendre la vaccination obligatoire pour eux aussi. Des pétitions en ligne circulent contre la vaccination obligatoire, soulignant la violation massive et directe des droits par, principalement, le maire de Moscou Sobianine et Popova (qui est à la tête de la « lutte contre le Covid » dirigée par l’Agence de Surveillance de la Consommation – sic) et demande la démission de leur fonction de ces personnes, ainsi qu’une enquête soit confiée au FSB et au Comité d’enquête sur les actions de ces gens et de leurs partenaires. Il est demandé de mettre fin à la vaccination obligatoire et à la propagande, qui la porte, afin de mettre un terme à l’hystérie dans les médias. Il est également demandé que des études sérieuses et indépendantes des groupes pharmaceutiques sont conduites sous l’égide du Ministère de la Santé, notamment pour soigner les gens.
Mais comme l’on ne combat pas dans le virtuel un danger qui est dans le réel, le 23 juin, une action a été organisé dans tout le pays. Une action réelle, visant à aller déposer des requêtes à son député, en tout cas à ceux qui ne profitent pas du Covid pour ne plus recevoir les gens. Marina Vassileva, l’une des quelque trois cents personnes, qui ont pris part à cette action à Moscou, nous explique la raison d’être de cette démarche :
« Ce n’était pas une action contre la vaccination, mais contre la vaccination obligatoire. Nous voulions faire parvenir l’opinion des gens aux dirigeants. Sobianine ne reçoit plus les Moscovites en raison de la situation épidémiologique, l’accès à la permanence présidentielle est fermé jusqu’à fin juillet. Mais Russie unie a ouvert une nouvelle permanence et a appelé tout le monde à venir avec ses requêtes. Nous sommes donc venus. Nous voulions montrer des gens bien vivants, car suite à nos commentaires sur les sites, suite à nos courriers électroniques, nous n’avons entendu qu’une seule réaction : ce sont des robots ».
Voici ses photos pour illustrer l’action :
Ainsi, le 23 juin à Moscou les gens se sont réunis, beaucoup avec des enfants, devant la permanence de Russie Unie dénommée « Soutien social », certains avec des tee-shirts portant une étoile jaune et le mot « Encore ? », afin de rappeler la distinction sous le nazisme entre les personnes saines et les autres, qui devaient être marquées, d’autres avec le slogan « réponse immune ». Difficile de dire le nombre précis de personnes, d’une centaine à 300 selon les sources. Tout d’abord, personne n’a réagi, ensuite la police est venue pour leur demander d’enlever ces tee-shirts, mais quand les gens ont expliqué qu’ils venaient déposer une adresse à leur député, les policiers sont revenus en position d’observation.
Les membres de Russie unie, calfeutrés, pendant une demi-heure ont observé par les fenêtres ce qui se passait dans la rue. Finalement, quelqu’un est sorti … évidemment pour rappeler les règles sanitaires. Quand les fonctionnaires n’ont plus rien à dire, ils vous demandent le masque ou la distance, pour obliger à la soumission et reprendre consistance. Au début, il a dit d’attendre, qu’il faudra entrer un par un. Mais le nombre grossissait …
Finalement, un représentant de Russie Unie est sorti, a récupéré le paquet de signatures et a déclaré que la permanence, d’un coup d’un seul, ne recevait personne, ils travaillaient … virtuellement. Virtuel, dans tous les sens du terme. Et à distance – des gens.
La réaction de la population est saine : elle demande le retour à l’État de droit, le retour au fonctionnement normal, national, des institutions, le retour à la rationalité. Espérons qu’elle sera entendue et que les élites dirigeantes russes se rappelleront que la Russie n’a pour seul soutien que son peuple et son armée. Sinon elle n’est plus. Et la globalisation par le Covid est un test de résistance qu’elle n’a pas le droit de perdre.
À quoi cela servait-il de détruire son pays au nom du libéralisme, si c’est pour se dissoudre dans une dictature globale, inhumaine et amorale ?
source : https://russiepolitics.blogspot.com
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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