Auteur(s): FranceSoir –A+A Martine Wonner, médecin-psychiatre et députée de la circonscription du Bas-Rhin a accepté de relever le défi de la vérité pour France Soir. Elle revient sur son parcours, allant de son soutien à Emmanuel Macron à son exclusion du groupe La République en marche. Rattachée au groupe « Libertés et territoires », elle s’efforce désormais de défendre les libertés fondamentales qui selon elle, n’ont jamais été à ce point bafouées. Elle explique d’ailleurs que le débat parlementaire n’existe quasiment plus en France.
Opposée à la gestion de la crise sanitaire qu’elle a toujours trouvé délétère, elle vote contre la pérennisation de l’état d’urgence proposée par le gouvernement en mai 2020. Malgré les aides d’État très nombreuses, Martine Wonner sait que ces mesures ne parviennent pas à éviter la précarité, notamment pour les étudiants qui n’ont eu que de « petits accompagnements ». Elle fustige la bonne conscience d’un gouvernement qui distribue « quoi qu’il en coûte », rappelant au passage la dette qui se creuse et les dépenses qui auraient pu être évitées, notamment celles des tests PCR, peu adaptés à certaines situations. Engagée également en tant que médecin psychiatre, elle a cofondé le collectif « Laissons-les prescrire » et s’investit dans la « Coordination santé libre » qui a créé un Conseil scientifique indépendant pour réunir des personnes qui n’ont aucun conflit d’intérêt. Convaincue par les traitements précoces qui marchent quelque soit le variant, elle rappelle les très bons résultats du professeur Raoult et ses équipes, égratignant au passage une médecine étatique qui oublie le « primum non nocere » (d’abord, ne pas nuire) du serment d’Hippocrate. Elle défend aussi la liberté de se vacciner ou celle de ne pas le faire et rappelle l’importance du consentement éclairé aux patients, après avoir constaté de graves défaillances en la matière. Ne se retrouvant dans aucun parti politique, elle est en train de créer un mouvement qui se veut surtout une initiative citoyenne et qui s’appellera « Ensemble pour les libertés ».
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