Environ quatre fois plus de membres du personnel en service actif et d’anciens combattants sont morts par suicide plus qu’au combat depuis le 11 septembre 2001.
Une nouvelle étude publiée lundi par le Costs of War Project -le rapport écrit par Thomas Howard Suitt, Ph.D- estime que 30 177 militaires et vétérans des guerres après le 11 septembre sont morts par suicide, par rapport aux 7 057 militaires tués au combat, donc environ 4,28 fois en plus.
Les «guerres venant après le 11 septembre» se réfèrent «aux opérations militaires en cours dirigées par les Etats-Unis dans le monde, lancées par le président George W», et à «la «guerre mondiale contre le terrorisme» de Bush et à l’invasion américaine de l’Afghanistan en 2001, indique le rapport.
L’écart massif «marque un échec de l’armée et de la société américaine à gérer le coût de la santé mentale de nos conflits actuels», écrit le chercheur Thomas Howard Suitt de l’Université de Boston, également cité par Air Force Magazine.
«Alors que nous approchons du vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre, nous devons réfléchir au coût en santé mentale de la guerre mondiale contre le terrorisme», écrit le chercheur, en expliquant: «Le coût humain pour nos anciens combattants et militaires dépasse de loin les coûts financiers les plus paralysants que nous ayons endurés pour les envoyer à la guerre».
Le rapport souligne que la religion et la haute religiosité chez les anciens combattants et les militaires servent souvent de facteurs de protection.
Le taux de suicide dans l’armée, parmi les membres en service actif, le personnel de la Garde nationale et de la Réserve et les anciens combattants, est devenu une préoccupation de plus en plus urgente parmi les dirigeants du ministère de la Défense.
Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca
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