Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Nata-Tene
« Flotte et contiens »
Les mesures sanitaires, la campagne de vaccination et des agendas sociaux de plus en plus extrêmes divisent notre société. Un clivage s’opère entre une majorité qui se soumet aux directives et accepte les agendas, d’une part, et une minorité de plus en plus marginalisée de libertaires et de chrétiens qui rejettent les discours du pouvoir et s’opposent aux ingérences de l’État. Le clivage se creuse. Ceux qui adhèrent aux mesures et reçoivent les vaccins se rangent dans le camp de l’État et l’appuient maintenant sans question. Comme je l’ai déjà mentionné, l’injection a une dimension idéologique très forte. C’est un rituel d’acceptation. Celui qui se fait injecter entérine, de facto, les discours du pouvoir. Heureusement, cette dimension n’est probablement pas perçue par la majorité des gens. Cependant, elle agit sur les comportements et les opinions. Ceux qui s’opposent par contre, perçoivent de plus en plus le régime comme une entité menaçante et les médias comme des organes de propagande. Parmi ces réfractaires, certains appartiennent à des groupes tandis que d’autres sont des individus plus ou moins isolés.
Dans cet article, je réfléchis au cas des réfractaires chrétiens qui se retrouvent isolés, marginalisés et incompris de leurs proches et de leurs connaissances. Ici, ce sera une aînée frêle qui vit en résidence et refuse mordicus de se faire vacciner ; là, un travailleur que les collègues traitent de « complotiss » et que le patron menace de renvoi ; ailleurs, un conjoint que sa femme et sa famille ne comprennent plus. Chacun d’eux devient de plus en plus marginalisé, prenant conscience, dans l’indifférence générale, que quelque chose de monstrueux se déploie derrière la façade sanitaire et qu’il ne s’agit pas d’une crise passagère.
Devant ce clivage et les tensions qu’il crée, certains se demandent pourquoi résister quand on est impuissant devant un pouvoir immense. Puisque la majorité embarque et qu’on ne peut rien y changer, pourquoi pas faire comme les autres et passer à autre chose ? Après tout, quand on est des « petites gens », se dit-on, ces questions nous dépassent ; suivons les consignes et attendons que ça passe. Pourquoi s’obstiner quand on est insignifiant et que c’est futile de résister ?
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