Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
23 juin 2021 (LifeSiteNews) — Le 26 mai 2018, une foule de partisans entassés dans la cour du château de Dublin a éclaté en une fête sauvage à l’annonce de l’abrogation du 8e amendement par les électeurs irlandais. Les dirigeants irlandais avaient promis qu’il n’y aurait pas de célébration macabre si le « fœticide » était légalisé ; ces promesses sont tombées à l’eau à l’annonce de la nouvelle. Les gens s’embrassaient, applaudissaient, chantaient et sanglotaient. Pour la première fois dans l’histoire de l’Irlande, il serait enfin légal de tuer un enfant dans le ventre de sa mère sur le sol irlandais. Pour certains, c’était un événement joyeux.
Grâce à des années d’activisme dévoué (que je décris dans mon livre Patriots: The Untold Story of Ireland’s Pro-Life Movement [Patriotes : l’histoire jamais racontée du mouvement pro-vie irlandais]) et au cours de la vaillante campagne Save the 8th [Sauvez le 8e], les pro-vie ont averti que les régimes d’avortement engendrent des chagrins et des horreurs impensables. Les taux d’avortement augmentent toujours ; les enfants atteints de trisomie 21 sont toujours tués parce qu’ils ne sont pas désirés ; la barbarie est toujours perpétrée contre les bébés à naître. L’avortement est une affaire sanglante.
Les prophéties du mouvement pro-vie se réalisent malheureusement. Le taux d’avortement en Irlande est en constante augmentation. Des bébés sont avortés à un stade avancé de la grossesse. Et bien sûr, des erreurs sont commises. Des erreurs mortelles. Des erreurs pour toujours.
L’exemple le plus triste est celui d’un couple qui avait découvert la veille de Noël 2018 qu’ils attendaient un heureux évènement, mais à qui les médecins ont annoncé que leur petit garçon à naître présentait une « anomalie fœtale fatale ». Le 21 février 2019, le couple a passé une échographie à la clinique privée Merrion Fetal Health Clinic, où on leur a dit de passer un autre test pour des troubles potentiels tels que la trisomie 21 ou le syndrome d’Edward (également connu sous le nom de trisomie 18). Une semaine plus tard, les parents ont appris que leur garçon était atteint de trisomie 18. Cette condition est l’une des principales exceptions prévues par la législation sur l’avortement de 2018 du ministre de la Santé Simon Harris pour un avortement après le seuil de 12 semaines.
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