par Dominique Delawarde.
Dans ce que je considère comme une embuscade soigneusement préparée par un communicant représentant « La République En Marche », avec, ou non, complicité de la chaîne Cnews, j’ai été interrompu, cloué au pilori et chassé comme un malpropre pour avoir utilisé le seul mot « communauté ».
Je n’ai jamais précisé le nom de la communauté qui contrôle, selon moi, la « meute médiatique » et qui est, toujours selon moi, une communauté d’affaires et d’intérêts, bien connue sous le vocable de « Deep State » aux USA et « d’État profond » en France.
Ce vocable a été utilisé à de nombreuses reprises par les présidents américains et français au cours des 4 dernières années. Le président français n’est pas présumé être complotiste. Il ne fait pas, selon moi, référence à des pouvoirs occultes qui n’existent pas…
À ma connaissance, aucune communauté particulière, ethnique, religieuse ou autre n’a l’exclusivité de l’appartenance à « l’État profond ». De très nombreux articles de presse ont défini, plus ou moins nettement, cette communauté d’intérêts lorsque le président français a utilisé l’expression.
Présumer que je serais antisémite, ce serait partir du principe qu’une seule et unique communauté religieuse aurait l’exclusivité de l’appartenance au Deep State ou à l’État Profond, voire la revendique, ce qui est assurément faux. Il y a probablement des athées, des chrétiens, des juifs, des bouddhistes, des musulmans qui font partie du Deep State, comme il y en a dans tous les secteurs de la société. L’État Profond étant, par nature, discret, il est donc impossible à quiconque d’en identifier tous les membres, les effectifs et les proportions, par sous-ensembles ethniques ou religieux.
Présumer que je serais sectaire ou raciste supposerait aussi que j’ai nommé une communauté religieuse ou ethnique lors de mon passage à Cnews, ce qui n’est pas le cas.
Enfin, prétendre que j’ai diffamé voudrait aussi dire que l’appartenance au Deep State serait « infamante », ce qui n’est pas le cas non plus. Ceux qui contrôlent les médias ou les organes de pouvoir, tirent plutôt fierté du pouvoir d’influence qu’ils exercent. Il ne peut donc être perçu comme insultant par quiconque de constater leur existence et leur pouvoir.
Est-il insultant ou diffamatoire de constater le fait qu’une communauté d’intérêt, où l’argent est roi et fait roi (Le Deep State ou l’État Profond), exerce un pouvoir d’influence puissant, donc contrôle les « médias mainstream » (mais pas que …) ? Jusqu’à preuve du contraire, non. C’est simplement énoncer un fait que notre président de la République connaît bien, puisqu’il en a parlé lui même en plusieurs occasions.
Cette affaire de diffamation présumée et d’accusations portées contre moi est donc un procès délirant en sorcellerie organisé par « la meute médiatique » elle-même pour tenter de discréditer, de diaboliser, d’écraser ceux qui la dénoncent et font apparaître les côtés les plus sombres de son fonctionnement et de ceux qui la contrôlent. C’est aussi une manière de faire diversion et de faire oublier le contenu des tribunes de militaires, évitant ainsi de traiter au fond le problème du délitement de notre pays…
D’ailleurs, rédacteur et co-signataire de la tribune des 6 généraux : « J’accuse » et notamment du passage où je dénonce l’injustice faite à Dreyfus, je ne vois pas, bien au contraire, la moindre trace de sectarisme ou d’antisémitisme dans le choix et la manière de traiter ce passage important !
Cerise sur le gâteau, le hasard fait que je compte juif et musulman dans les « pièces rapportées » de ma famille, où l’entente, l’harmonie et l’intégration sont parfaites. L’accusation portée contre moi en devient donc grotesque.
SI QUELQU’UN A ÉTÉ DIFFAMÉ DANS CETTE AFFAIRE CNEWS, C’EST MOI !
Je me réjouis, bien sûr, qu’un membre éminent de cette « communauté politico-médiatique », qui a très largement utilisé son pouvoir d’influence sur les médias au profit de Mr Macron, pour le porter au pouvoir en 2017 soit aujourd’hui sous les verrous.
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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