Il faut rappeler encore et encore les mêmes poncifs.
Les HLM ne sont pas faits pour les pauvres, ils ne l’ont jamais été, ce sont des sociétés comme les autres qui doivent faire du bénéfice et donc, avoir une population non-pauvre. Fonctionnant à coups d’emprunts à long terme, elles doivent dégager de la trésorerie.
C’est ce qu’ils étaient à l’origine.
Pour les pauvres, il y a le « social de fait », ou habitations privées dégradées.
Quand les pauvres s’invitent dans le logement HLM, c’est qu’il a commencé lui-même, à notablement se dégrader. Et que les emprunts qu’il a contracté se sont notablement érodés, ou ont été remboursés.
L’équilibre financier des sociétés implique que beaucoup de ses locataires et même la majorité ne soient pas des pauvres.
Pour les pauvres, dans les années 1960, il y avait des sociétés de logements très sociaux. Nom très évocateur.
Toutes les pommes pourries dans le même bateau, et les assistantes sociales essayaient que les enfants aient un avenir… Bon, avec des assistantes sociales, c’était pas gagné…
Pour ce qui est des logements eux mêmes, il a souvent fallu que les logements anciens soient détruits et la population déportée pour que ceux-ci veuillent y aller, car cela impliquait des augmentations de loyers et de charges diverses non négligeables.
On nous annonce l’horrible pénurie, de constructions, bien sûr, et de prêts bancaires. Mais le besoin, c’est de loyers à bon marché. Donc d’une intervention étatique en ce domaine, de même que l’arrêt de la spéculation foncière. On n’a pas besoin de plus d’habitations chères.
Comme l’a dit un internaute, le marché immobilier est un paquebot énorme, qui manœuvre très lentement…
source : http://lachute.over-blog.com
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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