Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shutterstock
Je tiens à signaler que le fait qu’une euthanasie soit douloureuse ou non ne change rien en soi à la question morale de l’euthanasie — ou qu’il est mal de tuer quelqu’un parce qu’il souffre. Par contre, de démontrer qu’au fond les pro-piqûre-finale ne se soucient par de savoir si l’euthanasie qu’ils promeuvent est aussi « douce » qu’ils le prétendent démonte leur principal argument — qui par ailleurs ne vaut pas un clou. — A. H.
Que vous soyez contre ou pour la peine de mort, ces décès par injection létale sont observés et font l’objet de recherches, alors que les décès par euthanasie ne le sont pas.
Au Canada, les décès par euthanasie (l’Aide médicale à mourir — AMM) sont observés par le biais d’un système d’autodéclaration, dans lequel la personne qui approuve le décès est souvent la même que celle qui l’exécute et qui le déclare. Ce système d’autodéclaration permet aux abus de la loi et aux problèmes liés aux décès par euthanasie de rester inconnus.
Les décès par injection létale liés à la peine de mort sont souvent observés par les médias et font généralement l’objet d’une autopsie, ce qui permet aux chercheurs de déterminer si la personne décédée a souffert ou non au cours du processus.
Un article d’Austin Sarat, publié le 23 mars 2021 dans The Verdict, examine l’échec des décès par injection létale dans le cadre de la peine capitale.
Cette question me préoccupe car les médicaments utilisés pour l’injection létale dans le cadre de la peine capitale sont identiques ou similaires à ceux utilisés pour l’euthanasie.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie