Un plafond de verre s’est brisé ce très symbolique 18 juin 2021 en France, dans les médias français, et en particulier chez le très correct Morandini. Invité pour débattre de la tribune des généraux dans les médias, le général Delawarde a lancé un pavé atomique dans la mare, ou plutôt le marais.
Mais d’abord, écoutons le général Delawarde, la vedette du jour (qu’on ne reverra peut-être plus jamais à la télé), dans son interview chez Bercoff, celle qui a été à l’origine de la seconde interview, qui finira en ouragan médiatique.
Bercoff : « Mais cet appel, général Delawarde, cet appel du 18 juin, en tout cas qui sort aujourd’hui, vous commencez à parler d’Alfred Dreyfus et du général de Gaulle, tout deux condamnés. Pourquoi vous avez commencé comme ça ? »
Delawarde défend ces deux généraux qui ont été condamnés par la justice militaire. Et il en vient à son « j’accuse »…
Il répondait à l’historien Claude Posternak qui lisait un extrait de son interview…
Posternak : « Donc on vous pose la question, la Tribune diplomatique internationale, “l’hypothèse d’une fraude importante appliquée à quelques États-clés le jour du scrutin est-elle crédible ?” On parle des États-Unis.
“Mon intime conviction me dit que oui, car il y a à mes yeux trop d’indices concordants pour permettre à la meute médiatique occidentale dont nous savons qui la contrôle, de nous convaincre du contraire”. Donc j’ai une question à vous poser : qui contrôle la meute médiatique ? »
Normalement, la prudence voudrait que l’on répondre un peu à côté, par exemple « les grands propriétaires des médias mainstream », « le CAC 40 », voire « la Banque », ou carrément « les réseaux de pouvoir occultes », mais Delaware va lâcher un coup jamais vu sur la télé française, qui est avare de vérités dérangeantes…
Delawarde : « Vous le savez bien ! Qui contrôle la meute médiatique dans le monde et en France ? Qui contrôle le Washington Post, qui contrôle le New York Times, qui contrôle chez nous BFM TV et tous les journaux qui viennent se grouper autour, qui sont ces gens… »
Posternak : « Qui ? »
Delawarde : « Pardon ? »
Posternak se met alors à hurler, le visage défiguré par la colère, ou la haine : « Vous qui parlez de Dreyfus, monsieur, QUI ? »
Delawarde : « Qui ? Ben c’est la communauté que vous connaissez bien. »
On entend alors une voix de femme, éplorée, s’effondrer dans un « mon Dieu », et Morandini de couper le général.
Au fait, « qui » ?
Pour ceux qui veulent savoir en deux tweets qui est Claude Posternak
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation