Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mary Rose Somarriba, mère de quatre enfants, a récemment écrit pour Verily au sujet d’un défi auquel elle a été confrontée pendant sa quatrième grossesse. Consciente d’être porteuse de la maladie génétique qu’est la fibrose kystique (FK), Mme Somarriba a été déconcertée lorsque, lors de l’échographie de 20 semaines, le médecin a commencé à insister pour que son mari soit testé pour voir s’il était également porteur. L’inquiétude était que si le mari de Somarriba est également porteur, leur fille à naître pourrait être atteinte de FK, et que si Somarriba ne le savait pas, elle n’aurait pas la possibilité d’avorter ce bébé — le bébé qu’elle désirait tant. La pression que subissent les parents pour « ne pas vouloir » leur bébé (comme le dit Somarriba) est forte en Amérique. Le mot qui désigne cette pression en faveur de l’avortement pour des raisons de santé est l’eugénisme. Nous savons tous collectivement que l’eugénisme est très mauvais, mais lorsqu’il s’agit d’avortement, la société semble l’avoir accepté dans une tentative malavisée de faire preuve de compassion. Somarriba, dont le bébé n’a même pas été diagnostiqué comme atteint de fibrose kystique, a ressenti cette pression pour mettre fin à la vie de son enfant.
« Lorsque le médecin m’a rejointe dans la pièce, il semblait n’avoir qu’un seul objectif : se concentrer sur la possibilité que quelque chose ne va pas chez mon bébé, même si le technicien a dit que tout avait l’air parfait à l’échographie », a-t-elle écrit.
Le médecin a dit que si son mari venait faire une analyse de sang, ils pourraient découvrir s’il était porteur. Lorsque Somarriba a informé le médecin que l’assurance ne couvrirait pas le test, celui-ci a dit qu’ils pourraient payer de leur poche. Mais Somarriba, dont la sœur et le beau-frère sont tous deux porteurs de la FK, savait très bien ce qu’était la FK et qu’un tel diagnostic ne la pousserait pas à avorter de sa fille — rien n’y parviendrait.
Elle a dit au médecin que la seule raison pour laquelle elle voudrait savoir si sa fille était atteinte de FK ou non serait pour pouvoir choisir le meilleur hôpital où accoucher, où sa fille pourrait recevoir les meilleurs soins possible. Pourtant, le médecin n’a pas voulu laisser tomber.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie