Parlement hongrois à Budapest.
Par le Visegrád Post — Photo : Mark Maraz/Unsplash
Hongrie – Au vu de l’émoi qu’avaient suscité les résolutions somme toute très symboliques de collectivités territoriales polonaises se déclarant libres de toute idéologie LGBT, on pouvait assez logiquement s’attendre à ce que l’adoption de la loi anti-pédophiles hongroise interdisant la propagande LGBT à destination des mineurs — cibles privilégiées s’il en est ! — provoque un certain nombre de remous dans le Landerneau soi-disant progressiste. Et en effet, on entend déjà les cris d’orfraie tant à Berlin qu’à Bruxelles et ailleurs.
Une loi « contraire à nos valeurs »
Le ministre allemand des Affaires européennes, Michael Roth (SPD), — lui-même très officiellement marié avec un homme ! – a été l’un des premiers à réagir sur Twitter suite à l’adoption de la loi anti-pédophiles par le parlement hongrois :
« Cette loi est contraire à tout ce que nous considérons comme nos valeurs européennes communes », exprimant sa « Solidarité totale et [son] soutien aux personnes LGBTIQ en Hongrie ».
Même son de cloche de la part de son homologue français, Clément Beaune (LREM) — lui aussi personnellement très engagé sur les questions homosexuelles :
« Jusqu’à présent, il y a eu des problèmes avec l’état de droit en Hongrie, mais il est tout à fait nouveau qu’ils ciblent délibérément et directement un certain groupe de personnes, en l’occurrence les personnes LGBTQ. […] Il y a deux choses que vous pouvez faire à un moment comme celui-ci. L’une est la pression politique, car pour commencer quelque chose avec un problème, nous devons d’abord le nommer et en parler. L’autre est de soutenir directement les personnes ciblées contre les effets négatifs ».
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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