Loi Covid, Suisse. Que percevons-nous du plan sagittal ?

Loi Covid, Suisse. Que percevons-nous du plan sagittal ?

Les plans horizontaux et verticaux font partie du langage de base et sont bien connus, d’autant plus avec le symbole de la croix. Qu’en est-il du plan sagittal ? Celui qui, entre autres, désigne la profondeur de l’être humain ?

La façon moderne d’apporter un sujet se limite souvent à 2 plans : oui ou non. Toute la profondeur en est ainsi « aplatie» avec un choix bi-dimensionnel et l’amplitude du thème en est escamotée.

Nous venons de voter, en Suisse pour ou contre la loi Covid. En réalité, des sujets très distincts étaient inclus dans ce projet de loi : économique concernant les subventions et politique quant à la prolongation de la loi d’urgence. Ainsi, pour séduire bien des citoyens dont la situation financière a été précarisée, l’accent a été mis sur l’aspect monnayable, ce qui fut confirmé par la conclusion du Ministre de la Santé lors du résultat du scrutin:  «Le peuple a accepté la loi Covid-19, c’est une très bonne nouvelle pour toutes les personnes et entreprises qui ont encore besoin d’une aide». En allant plus en profondeur, il est facile de détecter que 40 % des votants la refusant savaient très bien que les aides pouvaient passer par un autre canal et que, d’autre part, cette mise en évidence ne pouvait pas cacher que le gouvernement se donnait des droits prolongés de 10 ans sur la loi d’urgence.

Il est aussi intéressant de souligner que l’association soutenant le comité référendaire est apolitique et areligieuse donc présente un panorama de la situation plus large que les partis politiques qui défendent forcément, peu ou prou, leurs idéologies.

Cette limitation à deux plans se repère dans maints domaines. Nous sommes actuellement confrontés à la vaccination des jeunes dès 12 ans. Dans la présentation de cette mesure au peuple, plusieurs arguments ne considèrent pas l’ampleur des paramètres concernés.

Il serait normal de tenir compte que les jeunes ont une longue vie devant eux et que leurs santés se constituent à partir de nombreux facteurs indispensables pour leur assurer un plein épanouissement. Toutefois, nous apprenons que :

La vaccination protège 12 mois contre le coronavirus. Les vaccins contre le coronavirus protègent au moins douze mois contre toutes les formes de la maladie, a annoncé Virginie Masserey mardi lors du point de presse des experts de l’OFSP (Office Fédéral de la Santé Publique). Est-il vraiment utile, nécessaire et bienveillant de dépenser autant de temps et d’argent pour de tels produits géniques et de distraire les jeunes de leurs activités spontanées et de leurs autres priorités de vie? Donner pareillement d’importance à la durée si restreinte d’un vaccin dénote d’un manque d’envergure dans la réalité existentielle.

Ne considérer que l’aspect avancé comme protecteur des produits injectés ne tient pas compte qu’ils peuvent se répandre dans de multiples organes : « Les ARNm ont été retrouvés dans les ovaires et les testicules en quantité faible lors des études de biodistribution de ce vaccin ». De ce fait, comment pouvons-nous éviter d’élargir notre regard et ne pas considérer cette dimension fondamentale de la croissance des jeunes?

Il s’agit aussi de tenir compte que les adolescents ne sont pas des personnes isolées mais des êtres humains reliés très fortement à leurs parents, lesquels ont pris soin d’eux dès leurs naissances jusqu’à maintenant et qui sont par conséquent aux premières loges pour  considérer le contexte et donner leurs avis, d’autant plus que c’est eux qui devront assumer les suites de vaccination qui sont de mieux en mieux répertoriées. Ils savent aussi, pour beaucoup, être vigilants pour répondre à la question :  Ferez-vous vacciner votre enfant ?

Ils peuvent se renseigner à différentes sources, contrairement aux jeunes qui sont astreints à des débats organisés en classe pour sensibiliser les jeunes. Ainsi, dans une campagne de sensibilisation publiée lundi sur le site de l’Éducation nationale, le ministère joint deux documents pour orienter les professeurs, dans le but d‘«aider les élèves à forger leur propre opinion sur la vaccination», afin qu’ils puissent «réfléchir aux problèmes» et «reconsidérer leurs opinions». Alors qu’il s’agit de leurs santés, on se contente de forger leurs opinons avec l’aide de moyens comme celui d’évoquer un personnage qui est philosophe et réfléchit aux problèmes de la médecine». Selon lui, «il faut mettre en avant l’intérêt du collectif en ce qui concerne la vaccination. Tout le monde profite de l’immunité de groupe». Ainsi, le but du Ministère est d’apporter des éléments pédagogiques lors d’un débat entre le professeur et les élèves». On limite donc l’enseignement à des outils de débat au lieu de développer une conscience du fonctionnement des organismes, leurs différents moyens de se confronter aux microorganismes et des facteurs environnementaux favorisant de telles épidémies. On réduit un enseignement qui relève de la médecine à des débats qui peuvent être animés par leurs professeurs habituels.

Cette simplification de la complexité des mécanismes humains ne correspond pas à l’enseignement d’êtres humains responsables d’eux-mêmes mais relève du formatage du psychisme selon les besoins de la politique en cours. Ces mécanismes font partie d’une vaste onde de propagation elliptique (autrement dit un tsunami) voulu par les gouvernements : « Le G7 s’engage à vacciner 60% de la population mondiale d’ici l’année prochaine», annonce Emmanuel Macron » De ce fait, le G7 s’est engagé à partager un milliard supplémentaire dont la 1/2 à la fin de l’an. Par là, la France a doublé ses propres engagements en passant de 30 à 60Mo de doses d’ici la fin de l’an. Macron se prend ainsi pour la France (quelle réduction de l’ensemble de tous les citoyens du pays !) de plus sans considérer la vastitude des besoins de ses habitants – en l’occurrence des jeunes – qui nécessiterait d’autres types d’investissement bien plus complexes.

Quand la politique impose des mesures éloignées de l’art médical, il est bon que des pédiatres praticiens remettent la santé au milieu du pays.

Des parents se dressent aussi, profondément blessés par la politique déconnectée de la situation sanitaire de leurs enfants  et de la propagande adressée aux enfants : « comme ça tu pourras enlever le masque ». Nous sommes des parents responsables et la bonne santé de nos enfants nous importe plus que tout.  Ces méthodes sont indignes et ne reposent sur aucun fondement.

D’autres parents sont mis de côté :  La Suisse autorise la vaccination anti-covid des enfants sans l’autorisation des parents

 Nous découvrons progressivement l’uniformisation de la population : Le nouveau principe de base de l’organisation des relations internationales, devenu en même temps principe de légitimation du pouvoir, est la « santé ». L’homme, dans ce nouveau monde, n’est plus appréhendé dans sa dimension humaine, spécifique, qui va bien au-delà de la vie biologique. Bien au contraire, il est réduit, à n’importe quelle forme de vie ….

Le relief des êtres humains et des nations est ainsi aplati vers la  fusion de notre identité physique, numérique et biologique ? Mais le transhumanisme n’est-il pas en train de devenir réalité avec ce projet de loi bioéthique dont les médias ne citent que la PMA et la GPA, tandis qu’il permettra la création d’embryons chimériques et transgéniques ? On touche au patrimoine génétique de l’humanité…c’est dire qu’on touche à sa créativité spontanée.

Cette absence de vision dans la profondeur panoramique d’un sujet se voit aussi avec la récupération de l’énergie du vent pour en faire un commerce uniformisé avec les éoliennes. A la base, l’usage du vent pour en extraire son énergie est connu de tout temps et les hommes ont été très créatifs pour l’utiliser selon les lieux, leurs moyens et leurs besoins. Actuellement, le processus est accaparé par une minorité, très bien exposé dans une vidéo qui évoque un nouveau scandale d’Etat  : Lorsqu’on évoque les éoliennes on pense écologie ou défense de l’environnement. Ces « moulins à vents » des temps modernes qui envahissent les campagnes symbolisent la cause de l’énergie verte ainsi que la lutte contre le réchauffement climatique. Pourtant, au cours de cette émission vous découvriez la face cachée de l’éolien. Pollution, émissions de CO2, atteintes au patrimoine ou à la biodiversité, détournement de fonds publics, conflits d’intérêt, augmentation du prix de l’électricien, atteintes à la santé …

Dans ce chaos, des lueurs sont possibles :  « Je crois qu’un sursaut est possible »

Le grand remplacement est désormais admis par une partie de la classe politique, est-ce une victoire ? Ce qui est une victoire, c’est que les gens puissent se rendre compte de ce qui survient. C’est une victoire incomplète, car ce qui règne est le négationniste global : le fait de nier cette évidence. Tout ce qui aide à affirmer la vérité sur ce phénomène est une bonne chose.

Marie-France de Meuron

Marie-France de MeuronDiplôme Fédéral de Médecine obtenu en 1973, Grand-mère de deux petites-filles majeures, Retirée dans le Canton de Neuchâtel en Suisse.

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