Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : user18528052/Freepik
Les femmes milléniales sont plus susceptibles que les membres des générations précédentes de retarder la conception d’un enfant, et les raisons de ce retard ont fait couler beaucoup d’encre. Il est certain que les finances jouent un rôle. Il semble également y avoir un thème récurrent chez les jeunes femmes, à savoir la peur de se perdre en ayant des enfants avant de savoir vraiment qui elles sont. Cependant, certaines femmes milléniales affirment avoir vécu exactement le contraire. En devenant mères, elles ont appris beaucoup sur elles-mêmes et ce dont elles étaient capables. Elles ont découvert que les enfants ne sont pas des boulets et des chaînes miniatures, largement responsables de la mort des rêves de leurs mères. Au contraire, les enfants rendent ces rêves plus brillants et plus précieux.
Un récent article de Verily présentait une femme qui, dans la vingtaine, n’avait aucun projet concret de maternité… elle n’en avait jamais eu. Selon Mara Measor, « Je n’étais pas enthousiaste à l’idée d’avoir des enfants parce que j’avais des projets pour ma propre vie, des choses que je voulais accomplir. Dans mon esprit, les enfants auraient fait obstacle à ces projets. Je voyais la maternité comme un rôle d’abnégation sans fin, ce qui ne m’enthousiasmait pas particulièrement. Puis, j’ai senti que l’horloge commençait à tourner pour mes ambitions. » Lorsqu’elle a réussi à concevoir un enfant à l’âge de 29 ans, « mon cœur a lentement sombré pendant dix mois inconfortables. C’est fini, ai-je craint. C’est sur le point de se terminer pour moi ». Measor redoutait d’entrer dans « un monde fade de préparation des repas, de sorties au terrain de jeu et de nettoyage d’appartement ».
Mais au contraire, Measor a découvert qu’« avant même de prononcer son premier mot, mon enfant m’avait entraînée sur un magnifique chemin de découverte de soi… » Peu à peu, sa fille nouveau-née « a commencé à me contaminer avec sa joie de vivre sans limite. Je ne pouvais m’empêcher de m’émerveiller chaque jour de voir qu’elle n’avait aucune honte à être pleinement elle-même. Elle n’était pas obsédée par l’idée de faire ses preuves. Elle n’avait pas peur de demander ce qu’elle voulait. Elle n’avait pas peur qu’on lui dise “non”. Quel que soit l’obstacle qu’elle rencontrait, elle trouvait le moyen de continuer à avancer. » Inspirée par sa fille, Measor a ravivé son ancienne passion pour le chant et l’écriture de chansons, ce qui l’a amenée à sortir un nouvel album.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie