Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
« L’aide médicale à mourir est désormais accessible aux personnes en fin de vie au Québec, même si celles-ci perdent leur aptitude à consentir aux soins peu avant l’administration prévue », débute un article de La Presse.
Traduction en langage ordinaire : on va euthanasier les personnes que l’on pense être en fin de vie et qui sont inaptes à donner leur consentement, si elles l’ont donné quand elles avaient encore leur tête.
Voilà la triste affaire, le gouvernement du Québec a changé la loi québécoise afin qu’elle correspondît à la récente modification de la loi fédérale sur l’euthanasie opérée par le gouvernement canadien. Copains comme cochons, apparemment, le ministre de la Santé du Québec et les chefs des partis d’opposition à l’Assemblée nationale ont publié un communiqué conjoint, indiquant le changement apporté à l’article 29 de la loi sur l’euthanasie. Selon La Presse :
Dans un communiqué conjoint publié jeudi après-midi, le ministre de la Santé, Christian Dubé, et les représentants des partis d’opposition indiquent que l’article 29 de la Loi concernant les soins de fin de vie « sera modifié pour permettre l’administration de l’aide médicale à mourir aux personnes en fin de vie devenues inaptes à consentir aux soins après avoir formulé une demande ».
Le 17 mars, le gouvernement fédéral avait modifié le code criminel et retiré l’obligation d’obtenir un deuxième consentement des patients désirant obtenir l’aide médicale à mourir. Ce deuxième consentement, qui devait être donné juste avant l’administration de l’aide médicale à mourir, faisait que les personnes qui devenaient inaptes et n’étaient plus lucides ne pouvaient plus avoir accès à l’aide médicale à mourir (AMM).
Puisque le Québec n’avait pas encore modifié sa loi, la province se trouvait à avoir une législation plus sévère que le fédéral à ce sujet.
Tant mieux si le Québec a pu avoir à un moment donné une loi un tant soit peu plus « sévère » sur l’euthanasie que le Canada !
Toujours est-il que l’amendement a été voté avec le reste du projet de loi 83 sur l’admissibilité au régime d’assurance maladie et autres questions d’assurance — comme si cela avait quelque chose à voir — et est entré en vigueur le vendredi 11 juin.
Ceci dit, pardonnez-moi si je tiens à souligner ce qui est évident (mais tel semble être mon métier dans ce monde décadent) : si un médecin euthanasie une personne qui n’est plus apte à donner son consentement, celui-là la tue tout simplement sans son consentement, même si elle l’avait donné précédemment quand elle était lucide.
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