Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Leesburg, Virginie, 10 juin 2021 (LifeSiteNews) — Un juge a annulé la suspension d’un enseignant de Virginie qui refusait d’accepter les « pronoms préférés » de certains de ses élèves souffrant de confusion de genre. Le magistrat a conclu en disant que les écoles publiques du comté de Loudoun ont traité M. Byron « Tanner » Cross de manière « extrême » et « vindicative ».
Cross, un instructeur d’éducation physique, a été placé en congé administratif la semaine dernière après avoir témoigné devant une réunion du conseil scolaire qu’il n’a que « de l’amour pour ceux qui souffrent de dysphorie de genre », mais qu’il « ne leur mentira jamais, quelles qu’en soient les conséquences. Je suis enseignant, mais je sers Dieu avant tout, et je n’affirmerai pas qu’un garçon biologique peut être une fille et vice versa parce que c’est contraire à ma religion. C’est mentir à un enfant, c’est abuser d’un enfant, et c’est pécher contre notre Dieu. »
Après cette réunion, Cross a été informé de sa suspension « dans l’attente d’une enquête sur l’allégation selon laquelle il a eu une conduite qui aurait perturbé le fonctionnement de l’école primaire de Leesburg ». Dans le cadre de cette suspension, il lui a été interdit de se rendre sur les terrains du district scolaire et de participer à des activités parrainées par l’école et à des activités extrascolaires.
Son cas a rapidement été pris en charge par l’organisation conservatrice Alliance Defending Freedom (ADF), dont l’avocat principal, Tyson Langhofer, a envoyé au district une lettre l’informant qu’il violait les droits de Cross au titre du premier amendement, et le juge de circuit du comté de Loudoun, James Plowman, lui a donné raison, rapporte WTOP.
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