Certains remparts pourraient-ils favoriser l’entrée d’un ennemi imprévu ? C’est ce que laisse penser le nanographène contenu dans des millions de masques FFP2. Après le Canada, c’est au tour de la France d’interdire et de rappeler les masques contenant cette substance potentiellement toxique qui pourrait détériorer nos cellules pulmonaires. Le nec plus ultra du paradoxe pour un outil censé nous protéger d’une maladie pouvant provoquer des syndromes respiratoires aigus.
La saga du masque
Voilà des mois que la ritournelle sur les masques change sans cesse de mélodie, avec quelques grosses fausses notes.
Les masques sont inutiles, les masques sont indispensables. Les masques sont détruits, les masques en masse sont produits. Les masques ne doivent pas être portés dehors. À l’air libre, ils deviennent obligatoires. Appel national pour fabriquer des masques en tissu maison, puis ils ne suffisent plus. Le top officiel ? Les masques chirurgicaux industriels, puis les FFP2, voire FFP3. Davantage filtrants, d’ordinaire utilisés par le personnel soignant.
Des masques sont inoffensifs, puis… potentiellement nocifs !
Octobre 2020 : Zéolithe d’argent et de cuivre dans des masques DIM donnés aux agents de la fonction publique. Reporterre sonne l’alerte. Le 28 octobre 2020, l’ANSES (l’Agence nationale de Sécurité sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) donne son verdict. Du bout des lèvres, mais la distribution de ces masques est néanmoins suspendue. En février 2021, en Belgique, ce sont les masques en tissu Avrox qui ont été retirés du marché.
Avril 2021 : nanographène dans des masques FFP2. Quatre ONG alertent la Commission européenne. Inhaler cette substance pourrait entre autres détériorer les cellules pulmonaires, même si la présidente du fabricant chinois Shengquan déclare qu’ils ont été « “testés et approuvés” par les autorités de santé européenne et américaine ». En juin, les autorités sanitaires françaises interdisent les masques contenant du graphène et en rappellent 16,9 millions, principalement distribués aux établissements de soin. Exceptionnellement selon elle, l’ANSM (l‘Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé) se fait le relais de la mesure de Santé publique France « afin d’assurer la diffusion auprès des établissements de santé ». D’après le journal Le Monde le 7 juin 2021 : « À ce jour, aucune décision n’a été prise au niveau européen ». Le Canada avait quant à lui déjà repéré le graphène en mars 2021 dans les masques du fournisseur Metallifer.
Combien de masques sont-ils sur le marché avec d’autres substances toxiques encore non repérées ou invalidées ? Combien de masques sont-ils mal utilisés, et donc potentiellement nuisibles, notamment par les enfants ? Et à quand une évaluation des conséquences psychiques et sociétales de cette mesure sanitaire durable, à l’efficacité et la nocivité encore floues ? Un masque ne peut-il au final faire plus de mal que de bien, comme l’expose une journaliste dans un article de Futura Santé ?
source : https://www.nexus.fr
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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