Les Scarabés, pour nos lecteurs qui n’étaient pas nés dans les années 40, sont un orchestre populaire britannique des années 60. Ils connurent un succès retentissant chez les jeunes filles avec leurs mélodies simples mais efficaces et leurs textes parlant d’amour et d’accouplement, avant de se séparer sur un album tout blanc (du calme Assa, Rokhaya et Yseult, rien à voir avec le racisme ou le KKK) historique.
Lassés des hurlements continus de milliers de fillettes pendant leurs concerts, ils abandonnent la scène – comme Bigard après sa sortie sur le 11 Septembre chez Europe 1 – en courant et se consacrent à partir de la guerre des Six Jours (ou à peu près) aux séances de création en studio. Et là, on passe de la bluette aux bullets.
Ils pondent alors, sous l’influence de drogues interdites et d’Indiens anticapitalistes, un disque intitulé L’Orchestre des cœurs solitaires du sergent Poivre, considéré comme l’un des meilleurs du monde de la pop par la rédaction de Rolling Stone, le mensuel théoriquement rock qui a participé à la campagne de l’escroc Biden en 2019-2020.
Pourtant, Trump était nettement plus rock que ce vieux croulant de Biden, on n’a pas tellement compris le renversement. Ce canard, qui a trahi l’esprit rock, a même été jusqu’à cracher sur les Gilets jaunes, qui sont pourtant plus rock (révolution, barricades, slogans, chants) que les douze bobos parisiens abonnés à leur canard. Comprenne qui pourra.
On vous passe l’édito balourd de Belkacem Bahlouli, qui n’a toujours par compris la différence entre un vrai rockeur (à banane) et un vieux bourgeois. Le fils Biden, même s’il est lui aussi pédo, est un peu plus rock que son père. Espérons dans tous les cas que la dynastie Biden s’arrêtera là.
Revenons à Rolling Stone : ces faux amoureux du rock – ou ces amoureux du faux rock – ont offert une chronique au socialo-sioniste d’Arte Renaud Dély, qui est aussi rock qu’un tube de dentifrice vide. Là, c’est plus Rolling Stone, c’est Rolling Sion !
On propose donc un nouveau titre, plus adapté, à ce mensuel, et une nouvelle accroche : Rolling Sion, le magazine du Viock.
Voilà, ça c’est fait, passons aux choses sérieuses, la sortie du docu de Peter Jackson (le réalisateur de la double trisomie du Seigneur des anneaux et du Hobbit) sur les Beatles, en ligne ou au cinoche le 27 août 2021. C’est la multinationale Disney qui produit, autant dire que ça va bombarder du Beatles pendant l’été.
Comme toujours, ça ne sert à rien de philosopher sur la musique, d’essayer de l’encager dans des mots, ça ne donne rien, alors autant écouter. De toute façon Peter fait le job (en anglais, mais on comprend presque tout) :
Le « concert sur le toit », le dernier des Beatles, est en dessous. On a une pensée pour le pauvre flic qui a voulu ouvrir la porte de l’immeuble pour les empêcher de jouer. La loi des hommes peut être très bête, des fois. Cela n’empêchera pas les quatre stars de s’engueuler définitivement et de séparer après, chacun vaquant à sa carrière solo.
Au départ, les Beatles étaient de gentils pipounets, bien propres sur eux, avec les cheveux coupés court. Et puis, le succès aidant, les filles, le sexe, la drogue, ils ont tout envoyé valdinguer, la morale étriquée de l’époque, les conventions, tout le sac à dos pénible de la vie en société. La créativité est à ce prix.
- Les Beatles avant la découverte de la drogue et du sexe
- Les Beatles après la découverte de la drogue et du sexe
Dans leur période foufous, les Beatles partent en Inde et rencontrent Ravi Shankar, sous l’impulsion de George Harrison, qui était le plus effacé des quatre. John et Paul l’empêchaient de placer ses chansons.
Jojo en profite pour apprendre la cithare, enfin le truc hindou qui ressemble, et revient avec des idées et quelques perles. Entre autres bijoux, While my guitar gently weeps.
Okay, okay, c’est pas les Beatles mais il y a Paulo & Ringo, la moitié de la formation initiale. Entre-temps, John est mort assassiné en 1980 sur ordre du pouvoir profond US et George est mort d’un cancer en 2001. Ce concert lui rend hommage et, à la guitare sèche, on reconnaît son fils.
À la guitare solo, inutile de présenter Eric, qui fera sur le disque blanc la partie guitare de While my guitar, et qui sera le seul musicien extérieur aux Beatles, avec Billy Preston, le grand claviériste noir américain, à participer aux séances d’enregistrement d’Abbey Road (on a mis ce studio au hasard, si ça se trouve c’est faux). On retrouve Billy dans le teaser de Jackson.
On va finir cette séquence nostalgie sur une touche noire et blanche – c’est à la mode – avec une anecdote sur Eric : déjà réputé pour son jeu de blues, il sera appelé un jour en studio pour faire la partie guitare d’une chanteuse noire, une certaine Aretha. En arrivant à l’enregistrement, les Noirs qui entourent Aretha se demandent ce que ce blanc-bec pas très charismatique fout là, sous-entendu en territoire soul. L’accompagnement qui suit les mettra tous d’accord. Une bonne leçon au racisme noir antiblanc.
Les Beatles auront eux aussi (d’après la preuve photographique qui suit) à souffrir du racisme antiblanc. Mais Disney et Jackson en parleront-ils ?
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