Dans l’article du Figaro sur cette énième affaire d’escroquerie israélienne en France, on apprend par le titre que les cinq voleurs vont être extradés vers la France, soulignant en cela la bonne volonté de la justice israélienne, mais la fin de l’article dit autre chose :
Quatre accusés – deux hommes et deux femmes, dont Etan Tayeb, le chef du réseau – ont déposé des recours à leur extradition. Un seul a accepté son transfert.
– La Rédaction d’E&R –
Le tribunal de district de Tel Aviv a approuvé l’extradition vers la France de cinq personnes soupçonnées en France d’avoir agi de manière organisée pour frauder les établissements médicaux et les entreprises de santé au plus fort de l’épidémie de Corona. Selon le tribunal ils ont passé plus de 6 700 appels et reçu frauduleusement près de 200 000 euros.
Les cinq Israéliens, dont certains d’origine française, ont été arrêtés en 2020 en Israël à la demande des autorités françaises, accusés d’avoir monté des arnaques liées au coronavirus depuis le pays.
Leur arnaque consistait à se faire passer pour des représentants de société de matériel médical et à appeler des pharmacies françaises ou des entreprises médicales pour leur vendre des masques, des gants de protection et du gel hydroalcoolique – du matériel qui n’était jamais livré.
[…]
À l’époque, Déborah Abitbol, avocate d’un de ces mis en cause, a réagi au JDD en indiquant que la demande d’extradition n’était pas conforme au droit israélien et au droit international, pointant des « irrégularités de forme ». Elle a déclaré être prête à « aller jusqu’à la Cour suprême s’il faut » et dénoncé le fait que les suspects n’avaient pas été mis en examen.
Un proche du dossier a commenté au JDD l’affaire :
« Jusqu’à il y a deux-trois ans, il était difficile pour les autorités françaises de faire extrader des ressortissants israéliens quand ils commettaient des arnaques en France. Cela créait un problème d’impunité et encourageait les malfaiteurs à utiliser Israël comme base d’opérations. Ça commençait à peser sur les relations bilatérales (surtout l’affaire du faux Le Drian…) Désormais, les forces de l’ordre de deux pays commencent à coopérer dès les premières étapes de l’investigation. Cela permet de faire de plus en plus d’extraditions et de les faire plus rapidement. »
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