PEUPLES AUTOCHTONES – L’ancien pensionnat de Kamloops, géré par l’Église catholique au nom du gouvernement canadien, avait pour objectif « d’assimiler » de force les tribus autochtones à la société canadienne.
Un pensionnat géré par l’église catholique
MEURTRE DE MASSE SANS CONSÉQUENCES AU CANADA, COMMENT DÉTRÔNER LE MENSONGE ? KEVIN ANNETT, 1ER JUIN 2019
Par Jo Busta Lally
Génocide avoué = à moitié pardonné ?…
J’ai ouvert ce blog, en décembre 2015 et l’un de mes objectifs, était de faire connaitre le génocide des Natifs, peuples premiers par les premiers colons/envahisseurs/exterminateurs au N.O.M. de leur dieu depuis au moins 1492 sur un territoire prédéterminé par les hommes en jupe vers : l’Ouest et le Sud, en traçant et en établissant une ligne allant du Pôle arctique, ci-après nommé le Nord au pôle sud ci-après nommé le Sud, sans se soucier si les terres ou les îles découvertes ou à découvrir se situent en direction de l’Inde ou vers quelque autre quartier ; la ligne se situant à cent lieues à l’Ouest et au sud des îles des Açores et du Cap Vert. […] Extrait Bulle Papale Inter Caetera, 1493 ► Voir « Les Bulles de la discorde » ;
Du fait, notamment, qu’avant cela, j’avais moi-même tenté de faire effacer mon nom du registre des baptêmes auprès de l’Église Catholique Romaine et surtout, en récusation de la Doctrine chrétienne de la découverte, considérant que c’était un moyen efficace, pour peu qu’il soit généralisé, pour FAIRE TOMBER L’EMPIRE ANGLO-AMÉRICANO-CHRISTO-SIONISTE. Ce dossier complet est au format PDF « Effondrer les empires coloniaux » par Jo Busta Lally. Et loin de tout antagonisme dans l’idée que ce pouvait être « sans arme, ni haine, ni violence » ;
Aussi, j’ai créé une catégorie dans laquelle vous pouvez retrouver tous les billets qui traitent de ce sujet dans PEUPLES PREMIERS et le 25 décembre 2015, date extrêmement importante pour les descendants des colons exterminateurs et les croyants de tous poils, j’avais proposé le visionnage complet du film documentaire « Unrepentant » réalisé par Kevin Annett et en VOSTFR dans ce billet TOI D’ABORD et afin qu’après cela, plus personne ne puisse prétendre qu’il ne savait pas… Ou qu’il ne pouvait pas savoir. Car ce film est la « genèse » du Contre-rapport de la Commission Vérité & Réconciliation que Résistance 71 avait décidé de traduire partiellement en français, en avril/mai 2016, pour m’en confier la mise au format PDF en juin 2016 et là encore pour en permettre une diffusion la plus large possible, car déjà nous estimions qu’aucun NOUVEAU PARADIGME, ne pourrait être enclencher si ce n’était en lien, étroit, avec les Natifs/Indigènes/Aborigènes de tous les continents. Et encore, espérions-nous que cela soit à leurs côtés, sans quiconque devant, ou pire au-dessus, afin que personne ne puisse se sentir laissé-pour-compte ici, ou ailleurs…
MàJ le 4 octobre 2019 = YT a supprimé ce film en VOSTFR partout dans mon blog. Je ne l’ai pas retrouvé en VOSTFR. Je le mets en anglais, vous pouvez actionner les sous-titres.
Je suggère, en complément de ce film, de lire cet article plus précisément du 29/06/2016 Sous les cèdres d’Ahousaht car c’est l’histoire de l’origine de l’enquête de départ qui mena finalement à la publication du Contre-rapport à la VCR du Canada, plus de 20 ans plus tard, le 1er mars 2016 MEURTRE PAR DÉCRET/MURDER BY DECREE, Le Crime de génocide dans les Pensionnats pour Indiens de 1840 à 1996 au Canada dans sa dernière version PDF, et de 1820 à 1980 aux USA…
Par ailleurs, Kevin Annett en tant que co-fondateur du TIDC & TICEE, a porté à notre connaissance de manière documentée et argumentée en lien avec Murder By Decree les crimes* du Vatican, dénonçant l’occultisme, les sacrifices rituels, la protection des réseaux pédophiles en nous expliquant ce qu’était, très précisément « Le NEUVIÈME CERCLE » et cela force le respect, et je précise, comme je le lui ai déjà dit, que pour autant je ne le crois pas légitime en Chef de la République de Kanata ; ICI & LÀ.
Comme le précise, à raison, R71 en préambule de ce récent article d’Annett : Ce texte récent de Kevin Annett sur le dernier développement en date de l’affaire du génocide autochtone au Canada est à la fois informatif et motivant. Nous pensons notamment à l’inspiration que des groupes Gilets Jaunes pourraient en tirer dans le domaine de l’implication dans l’action directe politique. Le mouvement généré par Kevin Annett depuis 1996 pour attirer l’attention publique sur la réalité génocidaire coloniale canadienne est un modèle du genre : comment un petit groupe de personnes inconnues, pour beaucoup parias de la société marchande, s’est peu à peu fait entendre pour amener au grand jour le grand crime et le grand mensonge de l’histoire du Canada (et des États-Unis) : l’histoire du génocide des peuples autochtones et plus spécifiquement les horreurs des camps de la mort que furent les « pensionnats pour Indiens » au Canada entre la fin du XIXe siècle et 1996, date de fermeture du dernier d’entre eux…
C’est précisément dans cette démarche que l’on peut lire, en miroir mes derniers billets ICI & LÀ car AVEC ou SANS Gilet Jaune, il est important de réaliser qu’un petit groupe de citoyens motivés et impliqués puisse changer le monde… JBL1960
*Les crimes du Vatican = En complément, les confessions d’un évêque jésuite, du Dr. Alberto Rivera, PDF N° 44 exclusivement sur ce blog.
Meurtre de masse sans conséquences au Canada, comment détrôner le mensonge?
Kevin Annett – 1er juin 2019 – Traduit de l’anglais par R71 dans ► Génocide au Canada : Comment détrôner le grand mensonge sur le meurtre de masse et le manque de conséquence pour crime contre l’humanité… (Kevin Annett) – Communiqué reçu par courriel
“Ils nous tuent avec leur parole.”
– Canadian genocide survivor Delmar Johnny, 2008
Une de mes ferventes supportrices mais malheureusement mal informées m’a appelé ce matin pour me dire ce qui pour elle était une information excitante.
“Ils ont finalement admis le génocide Kevin ! Ils l’ont appelé un “génocide canadien” ! Tout le monde en parle sur CBC…”
Elle faisait référence à la diffusion hier du rapport final du gouvernement canadien de cette soi-disant “enquête” sur la disparition des femmes aborigènes qui a duré trois ans et a coûté 100 millions de dollars aux contribuables pour référer obliquement et succinctement à ce que tout le monde sait et qui est bien documenté depuis des décennies.
“C’est bien”, répondis-je de mon meilleur ton à cette dame, “maintenant, ils peuvent traduire en justice les responsables. Ils le doivent vous savez, sous la loi internationale, une fois que le génocide a été établi.”
Mon ami ne sut alors quoi répondre. En tant que Canadienne, la simple pensée qu’il puisse y avoir des conséquences réelles pour un crime reconnu officiellement était sans aucun doute quelque chose de très étrange pour elle. Cette idée est aussi étrangère à tous ces fonctionnaires qui ont tué ou fait tuer tous ces gens de couleur et qui ne se traduiront jamais eux-mêmes en justice : ces gens qui continuent d’être au gouvernement et dans les églises et les entreprises et qui ont été les fers de lance de cette extermination en règle de notre population domestique indienne.
Ces responsables et fonctionnaires font partie d’une bien étrange catégorie. Ils manipulent les mots comme ils ont manipulé les cadavres de leurs petites victimes bronzées lorsqu’ils jetaient les corps dans les chaudières des pensionnats, ou aujourd’hui, lorsqu’ils balancent les cadavres par dessus-bord dans les eaux hors des 18 km de la limite territoriale. Et comme ce sont eux qui sont en charge, ces personnes peuvent inventer ce qu’elles veulent et s’absoudre de quoi que ce soit avec les mots justes : les mots qui sont bien choisis pour inoculer le reste d’entre nous de toutes leur dépravation et nous rendre complices avec eux, de façon à ce que nous aussi, ayons intérêt dans leur grand mensonge.
Dans son livre “Au cœur des ténèbres”*, où il décrit le génocide colonial européen, Joseph Conrad a écrit :
“La conquête de la terre, ce qui veut essentiellement dire sa saisie de ceux qui ont une légère différence ou un nez un peu plus épaté que le nôtre, n’est pas une belle chose à voir lorsque vous y regardez de plus près. Ce qui la rachète est seulement l’idée, une idée agissant à revers : pas une prétention sentimentale mais une idée et une croyance altruiste dans l’idée, quelque chose que vous pouvez mettre en place, vous incliner devant et offrir un sacrifice…”
(*) Note de R71 : “Le cœur des ténèbres”, Joseph Conrad, 1899, publié en 1902 est le livre qui a servi de base au chef-d’œuvre de Francis F. Coppola “Apocalypse Now”, 1979. Livre court en forme d’uppercut contre l’ignominie coloniale.
[NdJBL : Lire la Lettre ouverte à une sénatrice canadienne (Lynn Beyak), négationniste de l’holocauste des Amérindiens du Canada… (Kevin Annett) 04/04/2017 que j’ai dûment complété et documenté par des sources différentes sur le sujet]
Le premier et le meilleur des sacrifices pour tout groupe criminel est avant tout bien entendu la vérité elle-même. Bien avant que 60 000 enfants aborigènes ne soient torturés à mort sous le signe de la croix et que des familles entières ne disparaissent le long de cette “autoroute des larmes” du nord, le mensonge qui les a causé et caché fut enfoui dans les cœurs et les esprits des Canadiens. C’est le même mensonge qui nous est apparu de manière si obscène aujourd’hui dans le rapport si dévoué de CBC sur le dernier effort en date du gouvernement pour gérer l’aseptisation de l’affaire et de contenir le chiffre toujours croissant des cadavres natifs s’accumulant.
Comme l’observait Joseph Conrad, le massacre officiel n’est jamais joli, joli quand vous regardez de trop près, ni son camouflage du reste. Quiconque a regardé suffisamment longtemps à cette absurdité douteuse que fut la “Commission Vérité et Réconciliation” (CVR) du Canada sur les pensionnats chrétiens pour Indiens, peut voir un crime en action aussi monumental que le massacre des enfants dont il fit tout pour éviter de le documenter.
Au travers de ces sept années d’obstruction à la justice, la CVR fut prohibée par son propre mandat d’enregistrer toute déclaration ou preuve de meurtres ou d’actes génocidaires dans les “écoles/pensionnats”. Les commissaires aborigènes marionnettes de la CVR furent aussi requis de censurer les déclarations des témoins oculaires et furent interdit de convoquer des officiels des églises ou de consulter les archives. Mais le Canada appelle cette mascarade le rapport domestique définitif sur ce qu’il a jusqu’ici appelé un “génocide culturel”. L’utilisation de cet adjectif supplémentaire fut parfaitement intentionnel, fait pour tromper, car fait pour assouplir le coup et acclimater le public à ce qui allait suivre: la mise à jour de la couverture des faits.
La dernière étape en date de l’auto-absolution pour l’holocauste canadien a éclaté hier dans les médias canadiens avec l’histoire du rapport final de “l’enquête sur les femmes aborigènes disparues”. La CBC a employé sa méthode habituelle de se référer à des demies-vérités ahistoriques et sur des marionnettes indiennes, laquais du système, afin d’éviter toute mention d’une responsabilité ultime ou de quelques répercussions que ce soit. Mais pour la plupart des Canadiens, cette prétention à la vérité fut suffisamment convaincante : il apparaissait enfin que le gouvernement canadien nommait finalement le crime comme génocide purement et simplement.
Comme un assassin s’excusant auprès des survivants de ses crimes, tout ce que cela a fait fut de donner au malfaiteur le mot de la fin, ce mot dont il avait si désespérément besoin. Mais en vérité, le rendu de la CBC a ouvert la porte à une question à laquelle le haut-fonctionnariat canadien n’est pas capable ou pas autorisé à répondre : Ne doit-il pas y avoir des conséquences pour un génocide avoué ?
La réponse est oui, du moins en théorie. D’après la Convention des Nations Unies sur le Crime et la Prévention du Génocide (1948) laquelle fut signée par le Canada :
“Les parties signataires confirment que le génocide, qu’il soit commis en tant de paix ou de guerre, est un crime tombant sous le coup de la loi internationale à laquelle elles adhèrent pour prévenir et punir.”
Plus fort même, la convention stipule aussi :
“Des personnes participant à un génocide ou tout acte énuméré dans l’article III devront être punies, qu’ils soient des dirigeants constitutionnels, des fonctionnaires ou des individus à titre privé.”
La loi lit : “devront être punie” et non pas “pourrait être” ou “devrait être”. C’est une obligation. Sous cette convention et autres lois couvrant les droits de l’Homme, les fonctionnaires canadiens et les membres du clergé des églises impliquées (NdT : catholique, anglicane et unifiée du Canada) doivent maintenant être traduits en justice par d’autres nations pour leurs crimes de génocide.
Une telle action par d’autres nations est rendue encore plus nécessaire par le fait que le Canada s’est dérobé de ses responsabilités et de toute mise en accusation au sein de ses frontières au moyen de cette législation qui rend la convention sur le génocide des Nations-Unis inapplicable au Canada.
De manière très utile, moins d’un an après que notre mouvement ait publiquement révélé les preuves irréfutables en 1998 et 1999, d’actes de meurtres de masse et de génocide dans les pensionnats pour Indiens, le gouvernement canadien passa une loi appelée loi sur les Crimes contre l’Humanité. Cette loi prévenait l’acte de génocide au Canada d’être poursuivi en justice s’ils s’étaient produits avant l’an 2000, ce qui incluait bien entendu l’entière période qui vit sévir les pensionnats pour Indiens. Avec ce type de garde-fou légal, un haut-fonctionnariat canadien peut allègrement parler de génocide tout son saoul sans jamais craindre quelque conséquence que ce soit.
Cela ne cesse jamais de m’impressionner de voir comment des nations entières peuvent rester confortablement coites devant non seulement des groupes criminels, mais aussi le camouflage évident des crimes, croyant avec ferveur qu’en fait noir est blanc. Comme nous le faisait remarquer Joseph Conrad, nous nous courbons avec tant de révérence devant l’idée se trouvant derrière nos rituels de sang : dans le cas des Canadiens, la ferme conviction, bien que toutes les preuves montrent le contraire, que nous sommes un peuple aux mains propres.
Mais le problème demeure, comme je l’ai si provocativement posée à mon interlocutrice ce matin :
Maintenant que le génocide a été finalement officiellement reconnu et admis au Canada, pourquoi donc les procès pour crimes contre l’humanité ne commencent-ils pas ?
Faut pas être sorti de St Cyr pour savoir la réponse générale à cette question : parce que les assassins sont ceux qui sont toujours en charge neuneu !… Bon. Mais quid du reste du monde ? N’y a t’il pas plus de cent nations qui ont des devoirs suite à leur signature de cette convention sur le génocide afin de “prévenir et de punir” le génocide au Canada ?…
Vous avez peut-être remarqué que jamais aucun observateur des Nations-Unies n’a jamais inspecté des pensionnats pour Indiens ou des hôpitaux où la moitié des enfants natifs internés sont morts. Vous n’avez non plus jamais vu aucun Peacekeeper de l’ONU farfouiller autour de l’autoroute des larmes à la recherche des corps des femmes disparues ou protéger la vie de six de nos activistes qui ont été assassinés dans les rues de Vancouver. Les États-membres de l’ONU ont été contre nommer ou accuser le Canada de génocide ; ce, même après le flot de preuves accumulées et les aveux officiels.
La raison de tout cela m’a été résumée par un délégué de l’ONU lorsque j’ai essayé en tout premier lieu d’amener des preuves de l’holocauste canadien devant les Nations-Unies en 2001 :
“Aucun État-membre ne va jamais prendre la décision d’ouvrir cette boîte de pandore du génocide parce que la plupart d’entre eux sont aussi coupables. L’accord tacite est qu’aucun état ne montre du doigt un autre au sujet de quelque chose qui pourrait leur revenir par effet boomerang.”
Ok, donc même si tout cela est vrai, cela nous confirme quelque chose que nous avons toujours su de manière consciente ou par le sentiment de nos tripes : la justice ne dépend que de nous. Il n’y aurait jamais même eu une référence au génocide au Canada, sans parler de cette prétention à des “enquêtes officielles” et à des programmes de “compensation” si notre mouvement de rue que j’ai commencé en 1996 n’avait pas combattu nuit et jour pour faire éclater la vérité sur le crime et le jeter au visage du Canada, C’est ça qui a provoqué un changement, pas des réformes ou une magnanimité du haut de la pyramide. Ainsi une sagesse durement gagnée sur le terrain nous a enseigné au cours des années que la question n’est jamais celle de ce que vont faire les autres, mais toujours celle de ce que nous allons faire.
Vendredi dernier, le même jour où CBC a fanfaronné la dernière pirouette politique d’Ottawa, trois de nos membres du TICEE (Tribunal International contre les Crimes de l’Église et de l’État) de notre branche de Vancouver inondaient une réunion de l’United Church of Canada (Église Unifiée du Canada) de pamphlets intitulés “Notification Publique de Responsabilité Criminelle et Ordre de se Soumettre”. Cette notification les informait qu’ils faisaient partie d’une organisation criminelle condamnée et qu’ils se trouvaient illégalement en terres indigènes Squamish, sous la déclaration du chef Kiapilano, dûment légalement enregistrée auprès de la Cour Suprême de la province de Colombie Britannique. En tant que tel, leur clique recevait l’ordre de vider les lieux de leur église, de se dissocier de l’Église Unifiée ou alors de faire l’objet d’une arrestation ou d’autres sanctions sous le coup de la loi internationale.
Ce matin, nous venons d’apprendre d’une source, qu’un modérateur de l’EUC a appelé une session extraordinaire de son conseil général exécutif pour ce lundi à venir. Pour citer cette source interne : “le leadership est en train de mouiller les couches”. Mais pourquoi donc, à cause de ce simple prospectus ? Pour la même raison qui, par la décision de notre tribunal de droit coutumier, a forcé le pape Benoit XVI à démissionner en février 2013 : parce que les criminels de l’église savent que ce dont nous parlons est moralement et légalement vrai et qu’en conséquence, ils pourraient perdre bien plus que leurs comptes en banque.
Ce type d’action directe est ce qu’on appelle pouvoir : mis en œuvre et de manière appropriée, par les moindres d’entre nous. Et plus nous pratiquons ce type d’actions au point le plus vulnérable d’un système meurtrier, et plus nous disloquerons nos adversaires couverts de sang. Quelques uns d’entre nous ont prouvé cela ici au Canada et encore à Rome.
Si l’ONU continue d’ignorer sa propre charte et ses principes admis en aidant et en encourageant le génocide au Canada aussi bien que le plus grand criminel historique qu’est le Vatican, alors mieux encore : elle s’expose comme co-conspiratrice d’un syndicat mondial du crime. Peut-il y avoir un meilleur feu de brousse de la liberté dans les esprits des gens que de voir leurs dirigeants officiels s’incriminer si ouvertement, comme la Canada l’a encore fait au travers de cette pseudo-enquête qui laisse les meurtriers intouchables et non-responsables ?
Nous savons ce qui doit être fait. Par son statut de puissance criminelle condamnée, le Canada et ses lois de la “couronne” sont maintenant nuls et non avenus et ils n’ont plus aucune autorité sur nous. Nous sommes moralement et légalement obligés de nous dissocier et de ne plus soutenir un tel gouvernement mais devons établir une nouvelle juridiction sous les termes d’une république de droit coutumier. De la même manière, nous devons légalement démanteler les églises génocidaires qui continuent de trafiquer et d’assassiner des enfants, spécifiquement l’origine et la source du crime: l’église de Rome elle-même.
Si nous n’agissons pas de la sorte, nous demeurerons dans un endroit bien pire que ce que nous pouvons imaginer, pour la simple et bonne raison que nous vivons tous maintenant dans une réserve indienne.
Partout en Amérique du Nord, les gouvernements imposent les mêmes politiques de contrôle policier, de vaccination sur les populations indiennes qui ont déjà souffert depuis des générations. Le système de lois coloniales entrepreneuriales irresponsable qui a remplacé tout semblant de démocratie dans notre société fut d’abord mis en place sur les réserves indiennes et dans les camps de la mort appelés “pensionnats pour Indiens”. La plupart d’entre nous ont cyniquement ignoré les légions de morts et les victimes qui souffrent toujours, produites par ses camps d’internement. Mais nous ne pouvons plus les ignorer plus longtemps, car nous prenons leur place.
Des mots mêmes de Delmar Johnny, un natif de la nation Cochiwan, ancien qui m’aida à mener ce combat sur la côte ouest du Canada :
“Ne soyez pas surpris ou outrés lorsque cela vous arrivera ou aux vôtres, parce que cela se passe pour moi et les miens maintenant.”
L’eau monte. Le temps du choix est venu…
Lectures complémentaires essentielles, toutes en versions PDF, en lecture, téléchargement, impression gratuits pour diffusion la plus large, sinon, tout recommencera, car le génocide (passif) continu, notamment sur les femmes autochtones, au Canada qu’on stérilisent toujours de force ICI, et donc, n’en doutez pas, quand ils en auront fini avec elles/eux ► Ce sera notre tour…
Meurtre Par Décret, le crime du génocide dans les Pensionnats pour Indiens, de 1840 à 1996 au Canada,
Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte, de Steven Newcomb
Effondrer le colonialisme, R71 – Effondrer les empires coloniaux, JBL
Jo Busta Lally
L’illustration de ce billet est issue de cet article très complet ► https://www.siwel.info/le-canada-demande-pardon-aux-peuples-autochtones-lindescriptible-histoire-des-pensionnats-indiens_7337.html
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec