Un gouvernement de sale eau ! (2/2)

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Un gouvernement de sale eau ! (1/2)

*

par O Coquinos.

[Suite et fin de Un gouvernement de sale eau ! (1/2)].

Imaginons un instant ce que doivent être les débats au sein d’un tel pandémonium crapoteux lorsqu’il se réunit dans le coin le plus obscur du cloaque, à l’abri des regards, afin de prendre de nouvelles mesures liberticides ou faussement progressistes destinées à donner le change :

Le serpent à sornettes : est-ce que MA politique tend enfin à réduire le peuple en esclavage ?

Castor-Rex et le varan (dans une posture d’adoration) : ça tend ! Oh ! oui, ça tend !

Le serpent à sornettes (prenant un accent jupitérien) : J’ai décidé d’ordonner la coupe de tous les arbres de MON royaume qui, s’élevant crânement vers la lumière, désignent aux cloportes le ciel et leur donnent des envies d’air pur, de hauteur de vue, de soleil et d’horizons lointains, des idées de liberté, l’exemple de la dignité. Il s’agit de la part des végétaux supérieurs de subversion caractérisée ; leur attitude est une intolérable atteinte portée à MON autorité, à MES visées obscurantistes ; c’est un défi à l’omnipotence de MON auguste personne, un outrage envers MA divine majesté. Ils conspirent contre MOI ! Abattez le hêtre suprême. Ne laissez aux travailleurs que les chênes (et les glands dans les cabinets ministériels), les noyers aux familles de pêcheurs ; éradiquez le charme et l’olivier, signe de paix, mais épargnez le sapin, pour l’odeur, le tremble et les saules pleureurs, comme images de terreur et de désolation universelles (importance des symboles) ; quant aux restaurateurs, aux cafetiers et aux artistes, privez-les de pins en les privant de bouleaux !

Tous les sbires (à genoux en proférant le mot sublime) : scions ! Oh ! oui, scions !

Le serpent à sornettes (d’une voix nazillarde — il a tout un peuple dans le nez) : quant à MOI, JE ME charge de bien faire scier le populo. Il va en scier des ronds de chapeau ! Au fait, est-ce que MA police anti-émeute poursuit son entraînement en visant les yeux de cibles anthropomorphiques vêtues de gilets fluorescents ? La « République » défigure… la Gueuse tape haut ?

Dard malin (les yeux exorbités, la bave aux lèvres) : ça tire ! Oh ! oui, ça tire !

Le serpent à sornettes (subitement contrit, son repentir ne durant que quelques secondes) : faut-il ralentir le rythme des contreréformes antisociales, antidémocratiques et, pour tout dire, antibiotiques au vieux sens du terme ?

Tous (à l’unisson) : laissez faire, ô laissez faire !

Le serpent à sornettes : comment voyez-vous les petites filles de notre pays depuis que J’ai fait instaurer par la bande un âge légal du non-consentement sexuel à treize ans — me gardant bien de placer la barre plus haut —, pour tenter d’atténuer certain scandale pédophilique récent ayant sali l’un de MES bons amis des sphères éthérées ?

Tous (dans un grand éclat de rire sardonique) : belles et putes ! belles et putes !

Le serpent à sornettes : MES sujets se rendent-ils un juste compte du sacrifice consenti par les aristos libidineux du gotha — MES si doux, mes si nobles amis — qui s’exposeront maintenant à des sanctions pénales chaque fois qu’ils voudront enseigner le secret de la vie aux bambins de moins de 13 ans ? Comprennent-ils la grandeur d’âme qu’il leur faut pour renoncer sans mot dire à pareil sacerdoce dont la transmission de génération en génération remontait au moins à Gilles de Rais ? Heureusement que ce bon Kinsey n’est plus de ce monde, JE crois que ce parfait progressiste aurait condamné avec justesse MA décision réactionnaire. Le saint homme n’étant plus là pour ME guider spirituellement, JE ME suis rabattu sur McKinsey comme mentor de substitution, en moins lubrique, il faut bien l’avouer… (Soupir.) Mais issu de la même métropole coloniale aux mains des mêmes forces sous-jacentes : l’oncle Samuel siffle ? J’accours immédiatement. Il commande ? Aussitôt J’obéis… (Reprenant le fil de son idée première 🙂 Dire que la levée de boucliers opérée par les prudes du royaume M’a obligé à hausser la limite du non consentement de 13 à 15 ans ; à ce compte, MA mie fût accusée jadis de détournement de mineur. (Après réflexion, avec des trémolos empreints de regret dans la voix 🙂 Quelle consécration c’eût été pour elle ! Quant à MOI, si JE ne suis plus mineur (ce mot ME procure toujours de délicieuses sensations au bas des reins, car il M’évoque ces gueules noires aux torses musculeux baignés de sueur dont JE rêvais déjà étant tout petit…), JE suis devenu sapeur (de l’économie de MON pays), autre vieux fantasme enfin réalisé ! (Fin de la saynète.)

En effet, la femelle du serpent à sornettes, qui dans l’un des principaux égouts médiatiques de notre époque est intervenue contre l’inceste (quelle prise de position courageuse : être contre l’inceste par les temps qui courent, il fallait oser !), a elle-même dans le passé déniaisé son p’tit bonhomme de futur second mari lorsque le poil commençait à peine à lui pousser au menton, à quatorze ans. C’était bien avant qu’elle n’eût pris de la bouteille au point qu’on pourrait aujourd’hui, avec son minois décati et sa coiffure à la Ari, la croire échappée de la Planète des singes, version Tim Burton !

Conclusion : il est grand temps de karchériser le marais, selon l’expression bien connue d’une vipère… à talonnettes.

Nota : À celles et ceux se prenant pour des journaleux de BFM qui estimeraient que mon propos contre les squamates amphibies exhale des relents de conspirationnisme, je rétorque par avance, en pensant à Dard malin, qu’il est préférable d’être complotiste plutôt que peloteur con !

Après relecture, je conviens de l’existence d’un très vague lien de parenté, totalement fortuit, entre mon serpent à sornettes et notre actuel chef de l’État, lui aussi adoré des puissants et honni par le peuple, quoi qu’en disent les instituts de sondage détenus par ses patrons oligarques. Quand bien même cette analogie serait-elle voulue, ne peut-on légitimement, dans une République où l’Éducation nationale permet que les professeurs montrent à leurs jeunes élèves les attributs caricaturés du prophète de l’une des trois grandes religions monothéistes (grandes par le nombre), laquelle compte plusieurs centaines de millions d’adeptes, se moquer d’un président insignifiant n’ayant recueilli au premier tour de la présidentielle de 2017 qu’à peine plus de 18 % des suffrages des électeurs inscrits (huit millions et demi de voix sur quarante-sept millions ! — et beaucoup moins si l’on admet que les résultats furent truqués pour lui permettre d’accéder au second tour), en dépit d’un battage médiatique sans précédent en sa faveur ? Idem au sujet de la Première mamie de France ?

Et la liberté d’expression, alors ? Et le droit à la satire, à l’impertinence ? Et Charlie, que diable !

Un gouvernement de sale eau ! (2/2)

Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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