Rien à voir avec le procès de Nuremberg, qui était organisé par des Etats vainqueurs contre des Etats vaincus. ici il s’agit d’une initiative privée de la part d’avocats qui s’imaginent encore que le système judiciaire fonctionne normalement, notamment en Allemagne. Naturellement, c’est se mettre le doigt dans l’oeil de la part de ceux qui ont oublié que l’état d’urgence sanitaire est fait justement pour mettre entre parenthèses les dispositions légales ; qui sont annulées par le législateur lui-même et encore mieux avec la complicité des juges qui trouvent cela normal. D’ailleurs le précédent migratoire de 2015, qui a vu des centaines de recours déposés auprès de la cour de Karlsruhe contre Angela Merkel pour violations multiples de la constitution allemande, sont toutes restées lettre morte. Pourtant installer trois millions de migrants sur le sol allemand aux frais du contribuable, sans même lui demander son avis préalable constitue une atteinte directe à l’intégrité nationale qui coûte des milliards à l’Allemagne tout en créant quantité de problèmes graves dans la société civile qui s’en trouve minée pour longtemps. Pour le Covid c’est pareil. Car l’état de droit est une fiction qui n’existe que pour servir des intérêts, qui n’ont rien à voir avec ceux des peuples, mais tout au contraire avec ceux d’une oligarchie qui peut tout se permettre. Idem pour les procès contre les banques initiés par le même Fuellmich, dont Deutsche Bank, qui a certes payé des ardoises monumentales mais qui a aussi bénéficié des liquidités banques centrales, de la part de la BCE ou de la FED, dans le même ordre de grandeur et qui existe toujours alors que son hors-bilan était censé faire exploser l’Allemagne et le système financier international. Par contre quantité de banquiers ou assimilés sont à la rue, tout comme les salariés de l’industrie automobile allemande qui finissent en préretraite allégée, au nom de la transition au véhicule électrique. Bis repetita placent.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation