Toute première séance de psy de ma vie le monsieur s’endort pendant que je lui parle voilà 0 vannes c’est tout c’est le tweet pic.twitter.com/gv6kk4gHFy
— noa (@aonslr) May 26, 2021
Si ça se trouve, un psy dormeur, c’est moins cher, non ? En tout cas, ce psy va perdre des clients. Même dans les pires moments, on peut trouver un truc positif, un réconfort, une issue. Sauf quand on sort de la salle des tortures de la Loubianka pour être dirigé, en claudiquant, dans la salle des exécutions : là, c’est cuit de chez cuit. Les miracles existent, mais il faut parfois aller les chercher, au bout de soi, comme cette dernière minute, cette dernière seconde, il y a 21 ans…
Encore meilleur : la même chose en VO, côté italien :
Et de l’autre côté des Alpes, en VF :
On refait un tour en Italie avec le miracle – tout dépend de quel côté on se place – du petit Eitan, seul survivant de la chute du téléphérique. Miracle pour lui, pas pour les 14 autres, évidemment. Mais dans les autres, il y avait presque toute sa famille…
Continuons dans le miracle, mais plus léger, avec deux gros nazes, Mcfly & Carlito, qui ont eu l’honneur d’assister à un concert d’Ultra Vomit, le groupe de fake metal, dans les jardins de l’Élysée. Suite à un pari, le Président le leur avait promis, s’ils atteignaient les 10 millions de vues avec une vidéo faisant la promo des gestes barrière…
C’est donc un chef d’État qui tient ses promesses, non ?
Honnêtement, on n’a pas regardé, ce truc s’adresse surtout aux enfants et aux analystes politiques mainstream, c’est-à-dire de bas étage, qui vont nous ressortir le rabaissement de la fonction et autres platitudes.
Par contre on a écouté l’analyse de Laurence Benhamou, qui a l’insigne honneur à l’AFP de marquer le Président à la culotte. Rien de notable, pourtant, en 39 secondes, elle aurait pu dire la chose essentielle, et en même temps assez méprisable, que Carlito est un fils de, celui de Guy Carlier…
David Coscas, dit Mcfly, naît le 7 juillet 1986 à Gennevilliers. Il passe son enfance à Bois-Colombes dans une famille juive de classe moyenne. Raphaël Carlier, dit Carlito, naît quant à lui le 30 août 1986. Il est le fils du chroniqueur Guy Carlier et de Jeannine, il est aussi le frère de l’écrivain Stéphane Carlier. (Wikipédia)
L’axe Carlito-Carlier-Fogiel-Macron, cette colonne vertébrale biscornue, c’est le résumé de notre République bananière, et parfois Banania. Un Fogiel qui nous a bien fait rire avec sa noble définition de BFM TV :
Même pas la peine de commenter. Une fois qu’on est lancé dans le délire, la désinformation, le quasi-mensonge, pourquoi s’arrêter ? Et après, ce genre de pro de la propagande peut se moquer des platistes, ces trois fêlés qui pensent que la Terre est plate comme Audrey Fleurot avant son opération.
Des platistes bien pratiques pour la paire Mendès & Reichstadt, qui sont à la politique ce que Mcfly & Carlito sont à l’humour, histoire de se placer sans risque dans le camp de l’Intelligence…
C’est comme si on jugeait le lobby sioniste à l’aune des sorties d’Habib ou d’Hanouna, on est quand même plus sérieux que ça, sur E&R. C’est le moment de placer un interlude, de détendre le lecteur, de le préparer pour la pub…
Pub pour la Ligue contre le cancer !
Axel Kahn, c’est ce très grand ponte de la médecine allopathique qui a participé à la psychose sur le covid, cette fabrication médiatique, cet hologramme cérébral. Bien-pensant au possible, sûr de lui et vaccinateur, à la tête de la Ligue anti-crabe, il révèle soudain qu’il en est atteint, et en phase terminale. Depuis, son melon n’a pas désenflé, mais personne n’a dit qu’il fallait être humble devant la mort. Axel distille des « vérités » plutôt bateau, montrant paradoxalement son peu d’imagination, alors qu’il a été, selon Wikipédia, un grand chercheur.
« Rien à faire, le monde est beau et laid ; ont y trouve le Bien et le Mal. Les gens sont magnifiques et désolants. Pas le choix, on est au monde. Sauf lorsqu’il reste peu à vivre. Impossible de tout faire et connaître. Alors on choisit. Assez confortable, en somme. »
Mais Axel, médecin très politique, c’est aussi cette sortie hasardeuse du 12 février 2019, lors d’un prétendu regain de l’antisémitisme :
Temps de plomb. Quenelles, « ils nous gazent comme des putains de juifs », « Juden », horreurs nazies sur le beau visage de Simone Veil, plaque et arbres en souvenir d’Ilian Halimi dédradés, complotisme antisémite, etc. Les temps jaunes font sortir les démons de leurs tanières.
Soral, quel horrible islamiste. Des centaines de milliers de fidèles sur les réseaux.
Tout semble permis à cet oligarque pro-vax, qui fustigeait en 2019 les Gilets jaunes :
Les antisémites, pas de vrais GJ. Les incendiaires de demeures d’élus, de préfecture, de scooters et voitures, les assaillants de l’AN pas plus. Pas non plus les tabasseurs de journalistes, les bloqueurs de journaux. Mais alors, les vrais, c’est qui ?
On reste dans les Kahn avec le livre d’Anne, qui fait la une de Paris Match, ouvrage poignant sur sa souffrance rétroactive lors de son couple avec Dominique, le maudit :
Anne Sinclair à Match : « Avec lui, je reproduisais un modèle bien connu dont je n’étais, à vrai dire, pas émancipée : l’impossibilité de déplaire, la hantise du désaccord et du courroux de l’autre. On appelle cela l’emprise. » https://t.co/X8HI0gPK7c pic.twitter.com/vLhNBfnURb
— Paris Match (@ParisMatch) May 25, 2021
C’est fou le nombre de femmes qui, après la rupture, découvrent qu’elles vivaient avec un PN (pervers narcissique), un monstre. La mode des (hommes) salauds et des (femmes) innocentes passera, comme toute mode.
Beaucoup de monde aujourd’hui revendique une souffrance, cherchant à obtenir un avantage politique, matériel. La vraie souffrance, elle, veut être soignée. Pas échangée, ni vendue.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation