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par O Coquinos.
Le conte qui suit est une œuvrette d’anticipation. Nous sommes en 2084 ; une épidémie hypermédiatisée terrifie la planète sans discontinuer depuis plus de soixante ans ; partout la propagande gouvernementale vicieuse et pernicieuse est présente, incessante, obsédante ; elle recourt à la novlangue mise au point au début du siècle par les idéologues du « monde d’après » : être assigné à résidence c’est la sécurité, le port du masque c’est la liberté, le respect des gestes barrières c’est la fraternité, le flicage intégral des « citoyens » c’est leur autonomie, la thérapie génique c’est la santé, l’insémination artificielle c’est l’amour. Sous une forme ironique, le narrateur nous fait part de son indicible dégoût.
Toute ressemblance avec des personnes actuellement existantes ne serait que coïncidence anachronique.
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Il est un pays millénaire cher à mon cœur dans lequel le véritable pouvoir est aux mains de l’oligarchie financière internationale qui tire les ficelles dans l’ombre (une ombre de moins en moins impénétrable). Comme dans la plupart des autres pays, me direz-vous. Ce qui fait que celui-là diffère des autres est qu’il se targue d’avoir indiqué la voie de l’émancipation aux peuples du monde, d’avoir été le principal foyer des Lumières au XVIIIe siècle et la patrie des droits de l’Homme, d’être un havre de paix, de tolérance et de justice où règne l’État de droit, où plane l’esprit de Descartes, une terre de liberté où il fait bon vivre entre dive bouteille et mets délectable, la nation fondatrice de la démocratie moderne en laquelle les arts sont partout célébrés… Une Athènes moderne, quoi ! Autant d’images d’Épinal devenues dès longtemps obsolètes si elles furent jamais authentiques.
Au sommet de l’État, on a affaire, non point comme on pourrait le croire à une ménagerie de grands fauves affamés dévorant matin, midi et soir les lambeaux d’une démocrature pantelante, mais à une espèce de marigot méphitique où se tordent et s’entrelacent d’affreuses bestioles qui se repaissent quotidiennement du cadavre en décomposition de la République, et travaillent à l’avènement prochain d’un gouvernement mondial, complaisamment vautrées dans la fange de la servilité à l’égard des puissances d’argent. Prendre cette vermine de maremme pour de fiers félins de savane serait lui faire trop d’honneur.
À la tête de ce sordide bestiaire, un serpent à sornettes qui fut capable il y a peu d’affirmer sans ciller que l’épidémie de grippe baptisée Covid (toujours vivace en 2084 !) risquait de faire 400 000 morts dans le pays – rien que ça ! – si l’on ne maintenait pas sous l’étouffoir le peuple des ilotes en lui serrant davantage la vis, quand la mortalité de l’année dernière n’a finalement été que légèrement supérieure à celle de l’année pénultième (seulement pour les personnes âgées de plus de 74 ans), et même inférieure à celle d’il y a cinq ans, une partie au moins du surplus de décès, peut-être l’immense majorité, étant attribuable aux conséquences des mesures restrictives elles-mêmes ! Souvenons-nous des vieilles gens esseulés dans les hospices, qu’on laissa crever de détresse quand on ne les éliminait pas au moyen d’un puissant sédatif. N’oublions pas les cancéreux, les cardiaques, les diabétiques, etc., trop tard dépistés ou soignés. Plaignons les suicidés pléthoriques. Et les légions de nouveaux pauvres abandonnés à leur triste sort qui viendront précocement grossir les moissons de la grande faucheuse.
Cet animal visqueux à silhouette méandrique, à l’intellect non moins tortueux, dépourvu de conscience, au regard d’épervier frais sorti du nid et à la langue bifide bien pendue, sait ployer l’échine avec souplesse sous la botte pesante des rois de banque, dont il lèche avec volupté la semelle, et se montrer inflexible dans l’écrasement des masses populaires auxquelles il inocule jour après jour son mortel venin. Si l’on considère que ses prédécesseurs au poste de chef suprême du marécage constituaient l’or mou du capitalisme, on devrait le qualifier lui, à coup sûr, de bel or dur.
Le sous-chef de ce bourbier fétide est une sorte d’hybride issu du croisement improbable d’un castor et d’un Tyrannosaurus rex : castor médiocre architecte, pour sûr, car édifiant un barrage plein de trous contre la terrrrrrrifiante maladie, rempart qu’il refait de mois en mois sans jamais parvenir à juguler l’horrrrrrrifique épidémie (à croire qu’il le fait exprès), et T. rex pour sa gouvernance tyrannique, bien sûr, et pour la peur qu’il diffuse et entretient avec délices chez le pauvre peuple, sans parler de sa répugnante haleine de charognard occasionnel (comme c’était le cas au Crétacé pour de nombreux vauriens… pardon, pour de nombreux sauriens « terribles »), cause supplémentaire de mortalité. Pire que le virus.
Il est aidé en cela, à l’Intérieur (du palud), par un iguane au cerveau reptilien surdimensionné (selon le dico, cerveau gérant les comportements de base : manger, boire, se reproduire ; en ce qui le concerne : contrôler, verbaliser, matraquer, gazer, blesser, emprisonner…, se reproduire), dont la spécialité pasqualienne est, à l’instar de son devancier immédiat, castagneur, de casser beaucoup d’œufs pour faire de copieuses omelettes, et dont la caractéristique physique essentielle est d’avoir la queue constamment dressée aux dires de ses détractrices et munie d’un aiguillon ravageur – certains l’ont surnommé pour cette raison « Dard malin », malin pas au sens de futé, ce qui n’a pas l’air d’être sa qualité première, mais au sens d’enclin à faire le mal. Trop de marcheurs dans le précédent gouvernement, il fallait un coureur d’exception dans le nouveau. Ce fut donc chose faite.
Épaulé aussi par l’implacable pré-fait (synonyme d’avorton) Lefritz, qui a manifestement une revanche à prendre sur ses concitoyens mieux bâtis que lui (la quasi-totalité), dont la trop grande casquette eu égard à son petit crâne emmanché au bout d’un long cou décharné de type vautour à tête blanche, au-dessus d’un corps malingre, le fait ressembler à un haut dignitaire de l’ancienne Armée rouge, la carrure et le communisme en moins, le ridicule en plus, ou à ces gamins du village d’Astérix qui jouent à la guerre affublés de casques d’adultes qui leur couvrent la caboche jusques aux yeux, à cette différence près que ces petits Gaulois n’agitent que des glaives en bois qui n’éborgnent ni ne mutilent personne.
Au ministère de l’inSanité, un varan de Komodo, jeune arriviste aux dents qui rayent la vase, dont les profondes morsures contre la Sécu se sont infectées et ne sont plus guérissables, prêt à tout pour laisser son empreinte griffue dans la boue de l’histoire, qui s’énerve parfois en trépignant dans les flaques turbides lorsque l’opposition de pacotille fait mine de regimber face à sa politique délétère, lui reprochant son manque d’humanité et son incompétence comme si c’étaient là ses pires défauts ! Le varan d’ordinaire impassible perd alors son sang-froid – un comble ! – et s’exclame, furibond, contre l’évidence : « Mais puisque j’vous dis qu’y a pas d’lézard ! » – Menteur.
Le mécontentement simulé de l’opposition contrôlée (« apposition » serait plus exact), son feint courroux à propos de tel ou tel point de détail de la politique sanitaire mise en œuvre par la junte erpétologique (cette ire de commande permet aux faux opposants de camoufler leur soumission complète à la dictature, laquelle soumission se traduit par l’acceptation de la narration covidiste officielle, du moins pour l’essentiel de la fable), sont si bien joués qu’elle arrive à faire accroire aux perdrix de l’année que ce gouvernement en apparence inconséquent excite contre lui la colère véhémente de nombreux représentants du peuple, suscitant en réaction, de leur part, une résistance des plus farouches (mais pas au point d’engager la procédure de destitution du serpent à sornettes qui détruit pourtant avec méthode, sous leurs yeux, et la nation et le peuple qui la compose) : un gouvernement qui semble fâcher beaucoup de monde, en somme, militaires compris… Un gouvernement de fachistes.
Revenons à nos reptiles.
Ajoutez à cette faune puante et repoussante un vieux crocodile aux Affaires étrangères, un caméléon à l’Économie (servant tantôt la droite antipatriotique, tantôt la gauche mondialiste rose plus-que-pâle – pas si caméléon que ça, par conséquent), l’une des Grosses Têtes de RTL à la Culture, de surcroît ex-chroniqueuse hanounesque (l’ignominie absolue !), qui fait avaler des couleuvres à la file aux gens du spectacle, plusieurs boas constricteurs pour finir d’étrangler le prolétariat, la petite paysannerie et les indépendants, deux ou trois dragons fulminants pour réduire en cendre ce qui reste des acquis sociaux en ruine, quelques crottules, pardon, crotales (on a la langue qui fourche à force) ou cobras cassés à la tête des autres ministères pour cracher à la gueule des gueux, ainsi que deux assemblées où grouillent et grenouillent des centaines de nuisibles rampants, dont la mue n’est pas près d’avoir lieu (ils tiennent trop à leur peau actuelle qui n’a jamais été aussi lustrée et rebondie), multicolores à l’extérieur et monochromes en dedans, qui ne sont là – lorsqu’ils sont là, dans un hémicycle déserté aux trois quarts lors de certains scrutins cruciaux, alors que ces empafés se sont récemment octroyé une augmentation de 15% de leur dotation matérielle et perçoivent une indemnité mensuelle nette qui avoisine les 6 000 euros – que pour se remplir l’abdomen en se gavant du miel produit par la classe ouvrière, auxquels l’on ne demande que d’enregistrer sous forme de lois les décisions du dictateur glabre qui ne sont en réalité que celles de ses commanditaires richissimes, et vous aurez une vision assez complète du ramassis immonde qui impose au peuple la volonté des globalistes (passons pudiquement sur les membres du Conseil constitutionnel, de même engeance).
Pour combler la mesure, pour écœurer plus encore s’il se peut les personnes demeurées lucides qui n’ont pas cédé à la panique, Castor-Rex aurait dû confier un portefeuille même modeste à certain acteur Suisse d’adoption (les portefeuilles, les Helvètes, ça les connaît), rival de Bébel à la grande époque. Après les révélations qu’un ex-dealer de la haute fit à son endroit, cette ancienne gloire du cinéma mondial (toujours pétulante en 2084 grâce aux organes tout neufs qui lui furent greffés, articles de premier choix prélevés sur des enfants « fermiers » nourris aux grains, élevés en plein air et parvenus à maturité dans des exploitations transhumanistes labelisées Bio) était toute désignée pour compléter le tableau : lui confier un maroquin, surtout un petit maroquin, s’inscrivait naturellement dans la logique perverse de ce gouvernement nauséabond !
À suivre…
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