La loi 101 : une tromperie linguistique qui vient de haut

La loi 101 : une tromperie linguistique qui vient de haut

Réponse à Jean-François Vallée

Ne serait-il pas plus simple d’admettre que la loi 101, tout comme la loi 22 ou le bill 63, ne fait qu’encadrer un usage prédominant du français au Québec sans pour autant retirer son caractère statutaire à l’anglais? Car cette langue est tout de même celle de la communauté québécoise d’expression anglaise dûment reconnue par la Charte en 1977. Une communauté non définie qui a le droit consacré (par la loi 99) de recevoir enseignement, services et justice en anglais. Depuis Lévesque, plutôt que de schizophrénie, c’est bien de tromperie dont font preuve nos dirigeants au sujet de nos langues officielles et communes. Quand cessera-t-on d’être ainsi aveuglé par les mythes de la québécitude et par leurs chantres?

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