La Suisse rompt les négociations avec l’UE sur l’avenir de leurs relations

La Suisse rompt les négociations avec l’UE sur l’avenir de leurs relations

  1. Campagne de dons Mai 2021


    Réseau International repart sur de nouvelles bases plus sécurisées et plus stables. Aidez-nous à aller encore plus loin dans le combat contre le mensonge et les manipulations. Faites un don.

    5 775,00 € donated

Les négociations d’un accord que réclamait Bruxelles depuis une dizaine d’années à la Confédération helvétique ont fini par achopper après de nombreux points de désaccords, en particulier sur la libre-circulation des personnes.

La Suisse, après des mois de tergiversations, a décidé d’en finir avec les négociations sur ses relations avec l’Union européenne, estimant notamment que cela mettrait en péril sa politique migratoire. Une décision que « regrette » Bruxelles.

S’exprimant en conférence de presse, le président suisse Guy Parmelin a annoncé que la Confédération « mettait un terme » aux négociations.

Cet accord visait à homogénéiser le cadre juridique concernant la participation de la Suisse au marché unique de l’UE et à instaurer un mécanisme de règlement des différends.

Un accord qui aurait « apporté un changement fondamental dans les relations entre la Suisse et l’UE »

Cette annonce fait suite au sommet à Bruxelles du 23 avril denier entre Guy Parmelin et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Les deux parties n’étaient alors pas parvenues à se rapprocher sur les points litigieux (salaires, libre-circulation des personnes et aides publiques).

Cet accord institutionnel aurait « apporté un changement fondamental dans les relations entre la Suisse et l’UE », nécessitant un « compromis important » en Suisse, a expliqué le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, lors de la même conférence de presse.

L’accord était réclamé depuis plus de dix ans par l’UE, mais les négociations n’ont commencé qu’en 2014. Plusieurs points continuaient de poser problème à Berne, mais Bruxelles refusait tout compromis supplémentaire depuis fin 2018.

« Nous regrettons cette décision, étant donné les progrès réalisés au cours des dernières années pour faire de l’accord-cadre institutionnel une réalité », a réagi la Commission européenne, dans un communiqué.

Le champ d’application de cet accord-cadre aurait été limité aux cinq accords d’accès au marché existants (libre circulation des personnes, transports terrestres, transport aérien, obstacles techniques au commerce et agriculture), ainsi qu’aux futurs accords d’accès au marché (par exemple dans le domaine de l’électricité).

Cet accord institutionnel est sensible pour la Suisse car l’UE avait fait de sa signature la condition préalable à la conclusion de tout nouvel accord bilatéral d’accès à son marché.

Une divergence sur le champ de la libre-circulation

L’enjeu est de taille pour la Suisse : l’Union européenne est le principal partenaire économique du pays alpin qui gagne un franc sur trois par ses échanges commerciaux avec l’UE.

Mais les Suisses craignaient que ce texte ne nuise à la protection des salaires suisses, plus élevés que dans l’UE en raison du coût de la vie.

Le Conseil fédéral suisse avait également demandé des clarifications sur deux autres points : les dispositions européennes relatives aux aides publiques et la directive sur la libre circulation des citoyens qui pourrait in fine élargir l’accès des Européens aux prestations sociales suisses.

« Le point d’achoppement des différends avec l’UE est l’interprétation divergente de la libre circulation des personnes. Pour la Suisse, il s’agit essentiellement de la libre circulation des employés et de leur famille ; pour l’UE, il s’agit de la libre circulation de toutes les citoyennes et de tous les citoyens de l’Union européenne », avait expliqué Ignazio Cassis fin avril.

Une reprise intégrale du droit de l’UE aurait entraîné « un changement de paradigme sur la politique de migration, […] de plus cela aurait des conséquences sur l’aide sociale », a-t-il encore déclaré le 26 mai.

En 2020, le pays alpin a écoulé dans l’UE pour 108 milliards de francs suisses (99 milliards d’euros) de biens et marchandises, selon les relevés de l’administration fédérale des douanes, soit 48,2% du total de ses exportations.

La Suisse, qui s’appuie sur un puissant secteur pharmaceutique mais aussi sur une importante industrie, notamment dans la fabrication de machines-outils et équipements industriels, entretient des échanges étroits avec l’Allemagne, son plus gros débouché, mais aussi avec l’Italie et la France.

Le pays alpin dépend également fortement de l’UE pour ses approvisionnements, avec 120 milliards de francs de marchandises importées l’an passé, soit 66,3% de ses importations.


source : https://francais.rt.com

La Suisse rompt les négociations avec l’UE sur l’avenir de leurs relations

Source : Lire l'article complet par Réseau International

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You