Le Québec est reconnu comme une nation depuis 2006 par le Parlement canadien. Merci Stephen.
On a une Commission de la capitale nationale depuis 1995. Merci Jacques
On a une Fête nationale depuis 1977. Merci René.
On a une Assemblée nationale depuis 1968. Merci Daniel.
On a un drapeau national depuis 1948. Merci Maurice.
Et évidemment on est une nation depuis quatre siècles. Merci Samuel.
Mais on n’a toujours pas d’hymne national. On est poigné avec la vieille tune-à-Calixa que ns ont volé les Anglais pour en faire la tune du plus-meilleur, de la NHL, du Centre Bell (même vide!) et de Don Cherry-le-Francophobe. Bref, une appropriation extrême, une dénaturation totale du texte du juge Routhier.
Pourtant il suffirait de presque rien comme dirait Serge, qu’un peu de volonté de la part du premier ministre Legault, pour nous en donner finalement un. Après plus de 4 siècles en Amérique, ça ne serait pas trop tôt.
Pas besoin de concours ni de longues palabres: Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver. Tout est là, dès la première ligne. Génial, Gilles.
Ça parle d’espace et de poudrerie, de famille et de tradition. Ça parle même d’accueil aux étrangers, de quoi rejoindre même nos grands tatas inclusifs de La Presse et de Radio-Canada, Manon et Dodo dans l’Opposition.
Tout le monde connait la chanson et elle se chante parfaitement bien en groupe.
Allez écouter la grande Monique à Sopot, en 1965, sans frémir.
Allez Monsieur Legault, vous avez une chance de passer à l’histoire en cliquant les doigts.
https://www.youtube.com/watch?v=ny6_nEoOSKY
Paroles
Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver
Mon jardin, ce n’est pas un jardin, c’est la plaine
Mon chemin, ce n’est pas un chemin, c’est la neige
Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver
Dans la blanche cérémonie
Où la neige au vent se marie
Dans ce pays de poudrerie
Mon père a fait bâtir maison
Et je m’en vais être fidèle
À sa manière, à son modèle
La chambre d’amis sera telle
Qu’on viendra des autres saisons
Pour se bâtir à côté d’elle
Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver
Mon refrain, ce n’est pas un refrain, c’est rafale
Ma maison, ce n’est pas ma maison, c’est froidure
Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver
De ce grand pays solitaire
Je crie avant que de me taire
À tous les hommes de la terre
Ma maison, c’est votre maison
Entre ses quatre murs de glace
Je mets mon temps et mon espace
À préparer le feu, la place
Pour les humains de l’horizon
Et les humains sont de ma race
Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver
Mon jardin, ce n’est pas un jardin, c’est la plaine
Mon chemin, ce n’est pas un chemin, c’est la neige
Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver
Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est l’envers
D’un pays qui n’était ni pays ni patrie
Ma chanson, ce n’est pas ma chanson, c’est ma vie
C’est pour toi que je veux posséder mes hivers
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec