Le « château de Poutine » de Navalny rappelle quelque chose… mais quoi ?

Le « château de Poutine » de Navalny rappelle quelque chose… mais quoi ?

par Jean Maxime Corneille.

La récente manipulation propagandaire concernant le soi-disant « Château de Poutine », poussée par Navalny et ses donneurs d’ordre au début de l’année 2020, n’est pas si nouvelle que l’on aurait pu le croire. En effet, la mise en scène grotesque présentée au public comme un docutainment, « documentaire d’amusement » dont les anglo-saxons ont le secret, fut une opération de désinformation subversive contre la Russie, derrière laquelle il était facile de deviner les généreux financements octroyés par des contributeurs occultes : la marque de fabrique classique des déstabilisations occidentales qui sont ensuite reprises en chœur par les médias dociles.

Cet activisme jouant sur la vulnérabilité fondamentale des systèmes démocratiques, cette tentative grossière visant à faire apparaître Vladimir Poutine comme un mégalomane prévaricateur, rappelle une autre affaire qui avait été trop peu comprise dans les médias occidentaux : l’affaire des « documents panaméens » (Panama Papers), en 2016. Une énorme masse de documents confidentiels issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, qui « fuita » soudain, par l’entremise d’un « lanceur d’alerte anonyme et non rémunéré » (connu seulement sous le pseudonyme de « John Doe », blague typiquement américaine), gracieusement envoyées au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung en 2015, avant d’être ventilée auprès des médias de 80 pays par l’intermédiaire du Consortium international des Journalistes d’Investigation (ICIJ) basé à Washington. Ces documents, présentés comme « la plus grande fuite avec laquelle les journalistes n’aient jamais travaillé », donnaient lieu un an plus tard (avril 2016), à de « sensationnelles révélations » synchronisées dans les médias occidentaux…

Il ne fallait pas être grand clerc pour suivre à la trace les signatures de cette grossière manipulation…

L’intégrité journalistique occidentale financée par les grandes fondations mondialistes

Dans un premier temps, un journal pro-OTAN grand public servit en réalité de « mule » initiale, avant d’être repris par les principaux médias occidentaux, la BBC et CNN en tête, pour nous annoncer quoi ? Qu’un héroïque pirate informatique venait de découvrir la preuve encore fumante que le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping, ainsi que d’autres ennemis de l’Agenda de Washington comme la Syrie ou la Corée du Nord, avaient dissimulé des milliards sur des comptes secrets gérés depuis le Panama. Le Süddeutsche Zeitung révéla sans doute involontairement une intention occulte en avouant avoir simplement recherché leurs « scoops » par mots-clés : à partir des noms associés à des transactions violant les sanctions infligées à des régimes sanctionnés par l’ONU. Donc, spécifiquement contre les États menant des politiques contraires aux intérêts anglo-américains et israéliens, qui subissent des sanctions économiques léonines depuis plusieurs années…

Dans un second temps, un aréopage de journalistes triés sur le volet, se voyait mandaté pour divulguer des fuites sélectives, coordonnées et orchestrées, de ces contenus délivrés « clé en main ». Élise Lucet, journaliste d’investigation aguerrie, en a raconté la procédure drastiquement encadrée, et les suspicions de manipulation dans le rôle « scénarisé » que l’on souhaitait ainsi faire jouer aux journalistes…

L’intervention du Consortium international des Journaliste d’investigation [Consortium of Investigative Journalism – ICIJ], réseau mondial de plus de 190 journalistes d’investigation dans plus de 65 pays, revendiquant une intégrité dans les investigations relatives à la « criminalité transfrontalière, à la corruption et à l’exercice responsable du pouvoir ». En apparence, sans aucun doute une noble alliance désintéressée de journalistes héroïques protégeant la « vérité, la justice et le mode de vie américain », comme disait Clark Kent dans la série télévisée Superman d’antan.

Le seul problème, et que ce n’était là qu’une apparence, qu’une simple étude des flux financiers derrière L’ICIJ permettait de relativiser sérieusement.

Derrière l’ICIJ se trouve en effet le Centre pour l’Intégrité publique [Center for Public Integrity – CPI], son fondateur et bailleur de fonds basé à Washington DC. Dans le cloaque du Marais corrompu de Washington, son nom sonne comme un oxymore. Fondé en 1989, « pour servir la démocratie en révélant les abus de pouvoir, la corruption et la trahison de la confiance du public par de puissantes institutions publiques et privées…», le CPI est en réalité particulièrement sélectif quant à la corruption qu’il prétend dénoncer : aucun nom occidental important, ni de personnages importants pour les États-Unis dans des pays vassaux ; seulement des lampistes de bas niveau déjà inculpés ou condamnés pour des crimes financiers, ou de rares personnages secondaires. Rien sur de grands affairistes comme le fraudeur financier condamné et trader spécialiste en délit d’initié George Soros, ou sur d’autres personnages comme David Rockefeller, Bill Gates, qui auraient facilement pu être inquiétés dans des affaires sérieuses à l’étranger…

Peut-être, pourrait-on demander innocemment, y avait-il un lien avec le fait que ces mêmes personnages finançaient en fait généreusement le CPI ? Parmi les « Sugar Daddies » financiers du CPI, on trouvait en effet les Fondations Open Society de George Soros, le Fonds des frères et de la famille Rockefeller (deux informations qui semblent avoir été censurées depuis : ils ont été remplacés par deux « donneurs anonymes » depuis…), la Fondation Carnegie, la Fondation Ford : autant d’acteurs structurellement impliqués dans les « changements de régime » et autres déstabilisations d’États « non coopératifs » avec Washington, outre des grands fonds activistes comme Fidelity Brokerage Services, l’un des plus grand fonds commun de placement au monde.

… Pour prouver que le président Poutine abrite ses milliards dans un paradis fiscal contrôlé par les États-Unis

C’est donc grâce à ces Panama Papers, propulsés par de généreux bailleurs de fonds, bien sûr, pas du tout intéressés à une « évolution du pouvoir en Russie », que l’on apprenait d’extraordinaires « révélations sur Poutine», goulûment relayées par les médias occidentaux qui ne se privaient pas de mettre le visage du président russe en Une : enfin, nous avions la preuve irréfutable des milliards de dollars cachés par le méchant Poutine, qu’évoquent à l’envi toutes les sources médiatiques malveillantes à l’encontre de la Russie depuis des années !

Derrière cette pure propagande, en réalité, il n’y avait pas un iota de preuve. Pour tenter d’y donner crédit, on alla y chercher un violoncelliste russe de Saint-Pétersbourg, Sergei Roldugin, que le Guardian tenta de faire passer pour « le meilleur ami de Vladimir Poutine qui tient les clés de sa fortune ». Comme dans l’opération « château de Poutine » de Navalny, un mensonge séduisant devient donc une vérité dans les médias occidentaux. Orwell n’aurait pas dit mieux.

Et donc, Vladimir Poutine, par son passé au sein du Renseignement russe, ignorait bien évidemment que le Panama est totalement soumis au régulateur financier américain, tout en étant le prête-nom idéal de bon nombre de sociétés et affaires inavouables entièrement contrôlées par Washington, servant en outre de plaque tournante aux cartels colombiens et mexicains de la cocaïne. Il était donc parfaitement logique qu’un président russe aussi ignorant que Vladimir Poutine y mette ses nombreux milliards à l’abri, spoliés bien sûr au pauvre peuple russe. Seul le grand public occidental ignorant de toutes ces réalités pouvait gober ces bêtises grossières, révélatrices à elles seule d’une énième déstabilisation des Services anglo-américains contre la Russie. Pour ceux qui avaient un doute, il fallait en outre savoir que Mossack Fonseca avait été fondé par Jürgen Mossack, fils d’Erhard Mossack, un ancien Waffen SS ayant quitté l’Allemagne pour le Panama en 1948, certainement installé là-bas avec les bons offices de la CIA avec laquelle son fils Jürgen proposa de travailler…

Ainsi, les méthodes « Navalny » ne sont pas si nouvelles : toutes les déstabilisations contre la Russie sont bonnes à prendre, y compris les scénarios les plus rocambolesques visant à faire passer les gendarmes pour les voleurs…

La criminalité financière devient la norme en Occident, tandis qu’elle est ciblée en Russie

Dans l’opération du « château de Poutine » de Navalny, comme dans les Panama Papers, le but est toujours de faire passer l’actuel gouvernement russe pour les criminels financiers. Alors au contraire qu’il est totalement documenté et avéré, que ce sont au contraire Evgueny Primakov puis Vladimir Poutine qui ont considérablement réduit l’intensité de la criminalité financière en Russie.

Mais cette criminalité financière n’a jamais de fin : c’est une dialectique constante entre les tentatives des États souverains visant à la contrôler, et la « créativité » sans cesse renouvelée de cette criminalité financière. D’autant plus qu’elle est largement soutenue par les cycles de dérégulation économiques qui sont l’apanage de la mondialisation. Les Etats occidentaux semblent s’y soumettre irrémédiablement, et fermer les yeux sur ces conséquences, tandis qu’au contraire, les Etats souverains comme la Chine et la Russie, tentent aujourd’hui d’y résister.

Certainement, parce que c’est la Russie qui en a subi les pires conséquences dans son Histoire récente : les grandes manœuvres des années 1990, la vente de la Russie à la découpe… Les extraordinaires magouilles d’Anatoli Tchoubaïs, Egor Gaïdar et consorts, pilotées par des ententes de financiers internationalistes depuis les États-Unis et l’Angleterre, les extraordinaires enrichissements sans cause d’opérateurs privés bénéficiant de la privatisation « par coupons » du GKI…

Toute cette époque a laissé des séquelles qui persistent encore aujourd’hui, alors qu’il n’est plus moralement possible de « liquider » massivement les prévaricateurs comme du temps de Staline. Les ennemis de la Russie profitent aujourd’hui de sa retenue civilisée, tant et si bien que des anciens magouilleurs sont toujours en vie et ont toujours des fonctions utiles. Tchoubaïs, après un sévère avertissement en 2005, fut au nombre de ces financiers remis au service de l’État par Vladimir Poutine.

Mais d’autres, qui avaient fui la Russie au tournant des années 2000, en comprenant qu’ils encouraient le courroux de l’État pour leurs lourdes implications dans la criminalité financière, n’en finissent pas de recréer des soucis à l’État russe. C’est le cas par exemple par exemple d’Alexandre Bourtakov (ou Alexander Burtakov), impliqué dans le cadre de l’affaire Fonbet aujourd’hui en Russie, aux côtés de plusieurs noms d’anciens oligarques d’envergure secondaire. Des gens qui se sont vus aimablement inviter à renoncer à la nationalité russe pour lui préférer la nationalité israélienne, et qui ont continué leurs regrettables agissements à l’étranger.

Reconversion forcée en Occident des criminels économiques « non réinsérables » en Russie

Alexander Bourtakov était initialement un homme d’affaires soviétique, né à Moscou en 1967. Il fut au nombre de ces financiers opportunistes qui s’enrichirent durant les années 1990, quand des lois imprudentes suggérées par la finance anglo-américaine avaient planifié la vampirisation financière de la Russie. Alexandre Bourtakov s’enrichit alors en profitant de la folle spéculation immobilière à Moscou, et de la spéculation foncière à l’extérieur des villes. Il fit notamment fortune en rachetant à vil prix les terres agricoles de l’ancienne ferme collective Leninsky Luch. Grâce à ces opérations financières, il est devenu propriétaire des plusieurs milliers d’hectares dans le district d’Odintsovo au sein de la région de Moscou.

Comme d’autres opérateurs « indélicats », Alexander Bourtakov devint soudain indésirable en Russie à l’orée des années 2000, lors de la grande opération de ciblage de la criminalité financière initiée par Evgueni Primakov puis continuée par Vladimir Poutine. Bourtakov revendit ses terrains en 2003 puis quitta la Russie, date à laquelle il renonça à la nationalité russe pour prendre les nationalités israélienne et britannique.

Alexandre Bourtakov a poursuivi sa « carrière » par diverses activités entrepreneuriales et financières. Il possède plusieurs sociétés, notamment enregistrées Grande-Bretagne, à Chypre et à Monaco.

Au Royaume-Uni, Alexandre Bourtakov dispose d’une entreprise de conseil divisé en deux cabinets de consultance, « London and Southeast Consultancy ». Par ailleurs il est l’un des actionnaires principaux de la société TM & IMPCO, fondée en 2006 (aux côtés de Maxim Kiryukhin et Stanislav Magomedov), dirigée par Olga Lyalina, une avocate russe.

À Chypre, Alexandre Bourtakov est copropriétaire de Leonum Limited, par l’intermédiaire de la société Kaplan. Leonum Limited est la société de contrôle des activités à l’étranger du site de paris en ligne Fonbet. Cette société est soupçonnée en Russie de gérer les sites internet illégaux de Fonbet, servant pour de l’évasion fiscale et de l’évasion camouflée de capitaux au détriment de l’État russe, ainsi que pour du blanchiment d’argent. Leonum Limited est une holding (portefeuille d’action), actionnaire d’une dizaine d’entreprises filiales au total. Son rapport financier de 2014, affiche plus de 60 millions d’euros de chiffre d’affaires, constitué quasiment exclusivement de dividendes provenant de ces filiales.

La principauté de Monaco, terrain de chasse rêvé pour les petites escroqueries entre amis

Il est remarquable de constater à l’occasion de ce genre d’affaires comme Fonbet, une continuité dans les tentatives de vampirisation de la Russie depuis les années 1990 : les mêmes opérateurs comme Alexandre Bourtakov, Alexeï Khobot et le « groupe (mafieux) de Podolsk », connus pour leurs pratiques de blanchiment, de chantage mafieux et autres types d’affairisme usuraire à l’époque, se retrouvent aujourd’hui derrière des affaires flirtant avec les limites de la légalité contre la Russie. À mesure que l’État restreint par la dictature de la loi ces pratiques indélicates, le but est toujours de rechercher la fraude fiscale et le manque-à-gagner pour l’État, la maximisation des profits privés, et de multiplier les sociétés-écrans dans les paradis fiscaux permettant de camoufler des transactions occultes difficilement traçables.

Alexandre Bourtakov est marié à Irina Borodina, une des principales actionnaires de Fonbet, qui vit à Londres avec leurs fils Nikita, où ils gèrent leurs entreprises enregistrées au Royaume-Uni. Leur maison appartient à la société offshore Transworld Development & Construction International Limited. Irina Borodina est actionnaire d’une société enregistrée à Malte (Unica Yachting Limited) qui exploite le yacht de 50 mètres dénommé Silenzio, qu’Alexandre Bourtakov utilise à Monaco où Alexandre Bourtakov réside. Il dispose d’un autre yacht de 30 mètres (iUnica), naviguant sous pavillon des Îles Marshall et appartenant à une société basée aux Bahamas, et même des jets privés.

Ne disposant plus disposer aujourd’hui que d’un passeport israélien, Alexandre Bourtakov est résident de la Principauté de Monaco, où il fait partie de ces intermédiaires plus ou moins louches qui gravitent autour de la riche clientèle fréquentant la principauté. Alexandre Bourtakov semble être proche d’un couple de rapaces sévissant à Monaco : Jacques et Elvira Witfrow, cette dernière gérant deux sociétés monégasques avec Bourtakov, l’une en architecture d’intérieur et l’autre en immobilier. Avec sa société « World Executive Realty », elle opère [ou elle/ensemble?] depuis 2014 dans l’« l’intermédiation, la négociation de contrats, les commissions sur contrats négociés dans le secteur de l’immobilier ». Une façon tout à fait respectable pour Bourtakov de faire oublier son implication dans le scandale « Fonbet » en Russie, mais il y a certainement un lien entre ces deux activités. Le couple Witfrow est en effet soupçonné de diverses affaires d’escroquerie, et notamment d’un trafic de titres de séjour à Monaco pour 200 000 € pièce. Il est parfaitement envisageable qu’une même entreprise de rabattage de clients fortunés lie ces différents protagonistes, proposant à ces « clients » des « investissements » séduisants et des retours sur investissement mirobolants, en lien avec l’affaire Fonbet.

Par ailleurs, les sociétés de Bourtakov étaient citées dans les Panama Papers : ils évoquaient notamment l’existence de sa principale sociétés offshore sons le terme « IRA 9319« , dont le directeur était donné pour être un citoyen norvégien : Christian Basil Grodeland Scotton. La connexion est établie entre Irina Borodina et Alexander Bourtakov au sujet des questions de propriété et structure de gestion de l’IRA 9319.

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Panama Papers, Affaire Navalny, Affaire Fonbet : il est remarquable de diagnostiquer derrière toutes ces affaires, le recours abusif aux structures opaques, aux montages financiers intraçables et autres officines occultes, permettant toujours de générer des déstabilisations financières contre des Etats « non coopératifs ».

Depuis les années 1990, on parlait complaisamment de la « mafia russe » pour illustrer sans cesse le fait que la Russie n’était pas un État digne de confiance.

De nos jours, cette expression est toujours utilisée pour discréditer la Russie aujourd’hui, sans trop comprendre exactement quelles en sont les réalités sous-jacentes, constituées d’intrigues financières multiformes.

Or il apparaît de plus en plus évident que la Russie est tout d’abord, l’un des pays qui est le plus ciblé par ces intrigues financières, tout en étant l’un des pays qui tente le plus sérieusement de les contrer, tandis que l’Occident semble bien complaisant lorsqu’elles se déroulent depuis son sol…

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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