Le moins que l’on puisse dire c’est que Martine Ouellet ne manque ni de résilience ni d’engouement pour la scène politique. L’ex-ministre des Ressources naturelles dans le gouvernement de Pauline Marois et ex-cheffe du Bloc québécois, Martine Ouellet, s’attaque à la tâche ardue de créer un nouveau parti politique qi portera le nom de Climat Québec « Le climat doit devenir le prisme à travers lequel tous les autres enjeux sont évalués », lance Mme Ouellet. «Face à l’urgence climatique, je ne pouvais pas rester les bras croisés».
L’Ingénieure de formation, ayant longtemps occupé un poste de cadre chez Hydro-Québec, se donne le défi de placer les changements climatiques au cœur de ses priorités avec, comme toile de fond, l’indépendance du Québec, la voie qui permettra de disposer de tous les pouvoirs pour créer l’impulsion nécessaire à livrer le combat contre les énergies fossiles et le réchauffement climatique.
En ce qui a trait au fait que la création d’un nouveau parti risque de diviser le vote entre les partis progressistes et environnementalistes, Martine Ouellet rétorque qu’« aux dernières élections, il y a 30 à 35% de la population qui n’est pas allée voter [parce qu’elle] ne se reconnaissait pas dans l’offre politique qui était là»,En guise de rappel, Martine Ouellet a quitté le Bloc québécois en 2018 après avoir perdu un vote de confiance. Avant cette présence au fédéral, elle a été députée de Vachon, sous la bannière du Parti québécois, devenue indépendante à l’Assemblée nationale. Elle s’est lancée dans la course à la direction du parti à deux reprises, en 2014 et en 2016 sans succès.
Or Martine Ouellet affirme que son retour en politique relève avant tout d’une démarche personnelle. J’ose espérer que cette réflexion l’aura conduite aux motifs de tension qu’elle créait avec ses confrères si elle aspire à rallier de futurs candidats.
Henri Marineau, Québec
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