Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : wavebreak3/AdobeStock
Faisant l’annonce des projets gouvernementaux dans son discours d’ouverture de la session parlementaire, la reine Elizabeth II a déclaré l’intention du gouvernement britannique d’interdire les « thérapies de conversion » ― qui ont pour but d’aider une personne ayant des attirances anormales à s’en défaire ― en Angleterre et au Pays de Galles, rapporte France Soir :
La reine Elizabeth II a annoncé ce mardi 11 mai, lors du traditionnel discours d’ouverture de la session parlementaire qui présente les projets du gouvernement devant la Chambre des Lords, à Westminster, l’interdiction des thérapies de conversion qui prétendent transformer l’orientation sexuelle des personnes gays, lesbiennes, bisexuelles ou transgenres.
Cela fait plusieurs années que l’idée d’interdire les « thérapies de conversion » mijote dans les chaudrons gouvernementaux au Royaume-Uni. Le parti de Boris Johnson, premier ministre, subirait une pression croissante en ce sens. Au Parlement britannique on discute de cette question depuis plusieurs mois.
Une définition peu précise de la thérapie de conversion selon le gouvernement britannique, ce qui inquiète à juste titre nombre de personnes :
Selon le gouvernement britannique, la thérapie de conversion est une question très complexe et il existe un large éventail de pratiques qui peuvent entrer dans cette définition. Certains chefs religieux s’inquiètent du fait qu’une large interdiction pourrait impliquer ceux qui offrent un soutien pastoral, y compris la prière.
Possibilité de continuer certaines thérapies de conversion pour les gens le désirant ? :
Après le discours de la reine, le gouvernement britannique a déclaré à ce sujet vouloir « veiller à ce que les professionnels de la santé, les chefs religieux, les enseignants et les parents puissent continuer à avoir des conversations ouvertes et honnêtes avec les gens ».
Que le gouvernement britannique interdise des « thérapies » nocives par leurs moyens (électrochocs, produits chimiques, etc., si seulement elles sont pratiquées) ou psychologiquement dommageables (employant des méthodes agressives), soit, mais surtout qu’il n’aille pas interdire celles qui sont basées sur la conversation (sans doute les plus nombreuses). Et qu’il n’aille pas prétexter que des gens se verraient forcés de suivre certaines thérapies pour les interdire, puisque la coercition est sûrement déjà interdite par la loi.
Déjà, vingt États américains interdisent les « thérapies de conversion » ainsi que l’Allemagne; au Canada, le projet de loi C-6 projetant de les interdire est en cours.
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